Le Monde des Pyrénées

Au Québec, la chasse à l'ours permise jusqu'au 30 juin 2010

Alors que certains militants écologistes à travers les forums et Facebook explique qu'au Québec on ne fait pas tant d'histoire avec les ours, ils oublient très facilement que le pastoralisme traditionnel comme dans les Alpes et les Pyrénées n'existe pas, que le plantigrade est chassé et constitue "un potentiel économique que peut permettre l'exploitation durable d'une telle ressource faunique à l'échelle du territoire québécois".
Ces mêmes écologistes seraient-ils d'accord pour inscrire dans le plan ours une possibilité de régulation par la chasse?

- La chasse à l'ours permise jusqu'au 30 juin 2010

La chasse printanière ou le piégeage à l'ours sont permis jusqu'au 30 juin prochain, notamment dans les zones de chasse 3, 4, 7 et 27 situées dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches.

Pour participer à cette chasse sportive, un permis de chasse à l'ours noir est requis.
Pour piéger l'ours, il est obligatoire de posséder un permis de piégeage professionnel.

Les citoyens désireux de chasser ou de piéger l'ours noir peuvent obtenir plus d'information sur les exigences relatives à ces activités en consultant le site du ministère des Ressources naturelles et de la Faune au www.mrnf.gouv.qc.ca La contribution économique entourant l'exploitation annuelle et contrôlée de l'ours noir engendre des bénéfices qui profitent à certaines entreprises québécoises, notamment les voyagistes, taxidermistes, gestionnaires de pourvoirie, armuriers et boutiques spécialisées. En 2005, chaque ours noir abattu occasionnait une dépense moyenne de 3.615 $ de la part des chasseurs (résidents et non-résidents).

Cela illustre bien tout le potentiel économique que peut permettre l'exploitation durable d'une telle ressource faunique à l'échelle du territoire québécois.

Source: Québec Hebdo du 4 juin 2010