Le problème est que les donneurs de leçon ne vivent ni ne travaillent jamais sur les territoires occupés par les ours et qu’ils n’en ont pratiquement jamais rencontré ni même vu. Ils nous diront que dans le cas ci-dessous il s’agit d’un grizzly et non d’un ours brun et que très probablement il s’est senti agressé par les touristes. C’est vrai mais dans le parc de Yellowstone:
- Il n’y a pas d’habitants permanents sauf dans les centres touristiques
- Il n’y a pas de pastoralisme en zone isolée
- Il y a des rangers sur tous les itinéraires touristiques et qu’il est interdit de s’en écarter sauf dans le cadre d’un permis spécial
- Il est totalement consacré au tourisme avec plus de 3 millions de visiteurs par an.
C’est business lucratif où on peut voir des animaux depuis sa voiture ou à proximité comme à Thoiry.
Ce n’est pas du tout ce qui se passe dans les Pyrénées et rien ne peut nous empêcher de penser que dans nos montagnes le risque soit supérieur qu’à Yellowstone avec les conséquences
dramatiques que cela pourrait-être.
Cessons de nous voiler la face. Le risque est bien réel.
Dans le parc national de Yellowstone aux Etats-Unis, une ourse a attaqué et tué un promeneur de 57 ans le mercredi 5 juillet 2011. C’était la première attaque d’ours depuis 25 ans. Le parc national a été fermé ainsi que tout le sud du Grand Canyon, en pleine saison touristique.
Les autorités du parc ont cherché à savoir si l’ourse – un grizzly femelle – était une dangereuse prédatrice et si elle devait être abattue. Il est cependant apparu qu’elle n’avait fait que protéger ses oursons, et les autorités ont décidé jeudi de la laisser en vie et sur son territoire familier.
«Il ne s’agit pas d’un prédateur et nous ne voyons aucune raison de mener une action contre cette ourse» a ainsi déclaré Kerry Gunther, le biologiste qui gère la population d’ours de Yellowstone.
L’attaque a cependant remis au premier plan les dangers, certes fort rares, auxquels les promeneurs s’exposent quand ils traversent le parc national, où les ours prolifèrent.
La décision de ne pas abattre l’ourse a été prise après que la veuve de la victime a raconté l’accident aux autorités du parc, qui ont une grande connaissance du comportement des ours.
Brian et Marilyn Matayoshi, deux californiens descendants de Japonais, se promenaient sur un chemin qui traverse une grande prairie quand ils ont aperçu l’ourse qui fouissait à une centaine de mètres d’eux. Ils ont immédiatement fait demi-tour et se sont éloignés en marchant.
Le grizzly les a alors chargés, s’en prenant d’abord au mari avant de s’intéresser à son épouse qui s’était réfugiée derrière un arbre. L’ourse a soulevé Marilyn du sol en l’attrapant par son sac à dos, avant de la laisser tomber par terre.
Marilyn a alors essayé d’appeler les secours sur son téléphone portable, mais elle n’a pu capter aucun signal. D’autres promeneurs qui se trouvaient dans le coin ont entendu ses cris et sont parvenus à prévenir les secours.
Marilyn Matayoshi a déclaré aux secours que son mari et elle étaient tombés sur l’ourse alors que ses oursons étaient à proximité, ce qui est un des cas les plus dangereux de rencontre entre l’ours et l’homme.
Les autorités du parc savent que cette ourse était accompagnée de deux oursons qu’elle a eus il y a six mois. Al Nash, chargé de communication du Yellowstone, explique: «Tous les indices concourent pour dire que l’attaque de l’ourse était purement défensive. Dans ce genre de situation, la politique du parc est de laisser l’ours dans son environnement.»
Selon Al Nash, cette ourse n’avait jamais fait l’objet d’un signalement, et il n’y a aucune raison de penser qu’elle s’en soit pris à des êtres humains par le passé. Qui plus est, la manière avec laquelle elle a mené son attaque montre qu’elle n’a pas cherché à dévorer les promeneurs. Marilyn Matayoshi est sortie indemne de sa rencontre avec l’ourse.
Les autorités du parc estiment les probabilités de ce genre de rencontre à une sur trois millions. Selon elles, il n’y a pratiquement aucune chance pour que cette ourse s’en prenne à nouveau à des touristes à la suite de cette attaque. Le surintendant du parc, Dan Wenk, explique: «Nous ne pensons pas que cette manœuvre défensive augmente les probabilités de voir cette ourse se livrer à d’autres attaques à l’avenir.»
Des décennies d’observation des grizzlys permettent de dire que, malgré leur taille imposante, ils se montrent rarement agressifs envers les gens, sauf dans des circonstances très particulières et totalement prévisibles, comme par exemple la protection des oursons.
Les autorités du parc indiquent aux visiteurs les mesures de précaution à prendre: rester sur les sentiers balisés, s’asperger de répulsif à ours, ne jamais se promener seul mais en groupe d’au moins trois personnes, faire du bruit aux endroits où des ours pourraient errer.
Leur décision de ne pas abattre cette ourse a déjà eu des précédents, dans d’autres parcs naturels des Etats-Unis et du Canada.
En 2007, un grizzly avait blessé un promeneur dans le parc national du Grand Teton. Les responsables du parc l’avaient laissé en vie après avoir compris que l’animal avait cherché à protéger ses petits.
«C’est le pays des ours, ici», explique Elizabeth Hoffman, une autre touriste californienne qui approuve la décision des autorités du parc. «Elle avait des petits. Si quelqu’un s’en prenait aux petits d’une femelle humaine, je ne pense pas qu’on leur enlèverait leur mère.»
Moyennant quelques précautions élémentaires, les énormes grizzlys ne présentent pas de danger pour l’homme – une leçon que devraient méditer les catastrophistes de tout poil qui luttent contre la présence de l’ours dans les Pyrénées, des ours quatre fois moins gros qu’un grizzly…
Louis Dollo, le 28 aout 2011
Rédigé à partir de la presse américaine
- Attaque d' ours dans le parc Yellowstone
Ce mois-ci, un touriste a été tué par un ours grizzly affamé le long d' un des sentiers de randonnée dans le parc national de Yellowstone. Ceci est la première attaque fatale d'un ours dans Yellowstone depuis quinze ans.
Apparemment un homme et une femme étaient sur un des sentiers sauvages lorsqu' ils ont rencontré une mère grizzly et son jeune ourson. Il y a eu plusieurs blessures causées par des ours récemment mais pas de mort, les gardes forestiers ont essayé d'isoler les touristes pour éviter tout contact avec ces animaux dangereux. Malheureusement, beaucoup de touristes sont blessés tous les ans à cause d' être rentrer en contact avec toutes sortes d' animaux sauvages dans le parc national de Yellowstone.
Bison, Elan, coyotes et autres sont devenus habitués aux humains et touristes ce qui les rend peu peureux des hommes. Ceci offre des occasions merveilleuses de pouvoir voir de près autant d' animaux sauvages dans leur habitat naturel. les bisons et les élans sont souvent au bord des routes devant les voitures ou en train de broutter autour des tables de picnic.
Il y a de nombreux panneaux dans le parc qui préviennent les visiteurs de rester loin des animaux. Ceux-ci peuvent apparaître dociles en raison de leur manque de crainte mais ceux sont des bêtes sauvages. Malheureusement certains touristes sont assez idiots à vouloir s' approcher si proche d' un bison de 1 500 Kg bison pour prendre une photo. Tels animaux peuvent apparaitre dociles mais en étant effrayé brusquement peuvent attaquer un touriste sans avertissement.
Dans le centre des visiteurs de Yellowstone il y a des vidéos de touristes étant jetés en l' air ou contre des arbres ou encore chassés autour de voitures garées par des bisons énervés.
Le parc national de Yellowstone est un merveilleux endroit pour voir toutes sortes d' animaux sauvages dans leur habitat naturel. Vous pouvez facilement voir des bisons, élans, cerfs, coyotes, aigles ainsi que d' autres types d' oiseaux et autres créatures. Avec un peu de chance vous pouvez rencontrer des ours et des loups. Mais n' oubliez pas lorsque vous visitez ce parc d' utiliser beaucoup d' attention et de précaution surtout à l' approche de certains animaux.
Auteur: Carole Duchesne
Source: Contribution du 12 juillet 2011 sur USATourist Community