- Deux plantigrades ont été tués selon les anti-ours
- Deux ours tués en Haute-Ariège?
- La préfecture de l'Ariège communique: aucun ours n'a été tué
- Rumeurs sur la mort de deux ours: le préfet de région demande une enquête
- Mystére autour des deux Ours Ariégeois
- Ours abattus: réaction
- Deux plantigrades ont été tués selon les anti-ours
Un éleveur affirme que deux ours ont été abattus au début de l'été en Haute-Ariège.
C'est ce qu'a affirmé Philippe Lacube, éleveur, à une équipe de France 3 Sud. Il explique ainsi la fin des attaques de troupe dans la Haute-Ariège.
Philippe Lacube a précisé qu'il ne savait pas "quels ours ont été abattus". "Je vis ici, je suis informé, comme tout le monde, je ne veux pas savoir qui a fait cela", a-t-il ajouté soulignant qu'il "ne craint pas une enquête".
Dans un communiqué publié jeudi soir, l'ASPAP (Association de Sauvegarde du Patrimoine d'Ariège-Pyrénées, opposée à la réintroduction de l'ours à laquelle appartient Philippe Lacube) se contente de parler de "rumeurs du terrain" selon lesquelles "l'est du département compterait deux ours de moins abattus ce printemps".
"Ces déclarations, dénuées de tout fondement, sont fausses", a rapidement rétorqué la préfecture de l'Ariège, dans un communiqué évoquant les déclarations du président de l'association de défense de l'identité pyrénéenne (ADIP), autre reponsabilité de M. Lacube. "Aucun ours n'a été tué dans le massif pyrénéen depuis août 2007, lorsque l'ourse Franska a été percutée par une voiture dans les Hautes-Pyrénées", assure la préfecture.
Le nombre d'attaques d'ours contre les troupeaux a baissé de 120 à 80 en un an dans le massif pyrénéen et elles ont pratiquement disparu en Haute-Ariège. "S'il y a moins d'attaques c'est qu'il y a moins d'ours", affirme M. Lacube.
Un responsable de la direction de l'environnement, Hervé Galibert, interrogé lors du journal télévisé sur la baisse des attaques, l'a attribuée à "l'adaptation de l'ours à son territoire, qui retrouve une alimentation omnivore".
En 2006, cinq ours slovènes ont été réintroduits dans les Pyrénées, provoquant la colère et des manifestations d'élus locaux et de nombreux éleveurs. La population d'ours dans le massif est officiellement évaluée à près d'une vingtaine d'individus
Source: France 3
- Deux ours tués en Haute-Ariège?
Un éleveur, responsable de l'ASPAP, une association opposée à la réintroduction d'ours dans les Pyrénées, a affirmé ce soir sur France 3 sud que "des gens ont fait le ménage [...] deux ours ont été tués ce printemps en Haute-Ariège".
Philippe Lacube a précisé qu'il ne savait pas "quels ours ont été abattus". "Je vis ici, je suis informé, comme tout le monde, je ne veux pas savoir qui a fait cela", a-t-il ajouté soulignant qu'il "ne craint pas une enquête".
Dans un communiqué publié ce soir, l'ASPAP se contente de parler de "rumeurs du terrain" selon lesquelles "l'est du département compterait deux ours de moins abattus ce printemps". Une porte-parole de la direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement (DREAL) a indiqué "n'avoir aucune information pour étayer ce qui a été dit"
Source: AFP - Le Figaro du 03/09/2009 - 20:10
- La préfecture de l'Ariège communique: aucun ours n'a été tué
Le président de l'association de défense de l'identité pyrénéennes (ADIP) a annoncé ce jour par voie de presse que deux ours avaient été abattus en Haute-Ariège au printemps dernier.
Ces déclarations, dénuées de tout fondement, sont fausses: aucun ours n'a été tué dans le massif pyrénéen depuis août 2007 (ourse Franska percutée par une voiture dans les Hautes- Pyrénées).
Source: Préfecture de l'Ariège le 3 avril 2009
- Rumeurs sur la mort de deux ours: le préfet de région demande une enquête
Le préfet de la région Midi-Pyrénées, Dominique Bur, a demandé vendredi l'ouverture d'une enquête administrative et des vérifications sur le terrain après les propos d'un éleveur ayant annoncé jeudi que "deux ours ont été tués ce printemps en Haute-Ariège".
Dominique Bur, préfet coordinateur du massif pyrénéen, a demandé au préfet de l'Ariège qu'une enquête administrative soit ouverte afin de vérifier les propos de cet éleveur, a dit la préfecture de Région dans un communiqué.
"Parallèlement, "l'Equipe technique ours" qui a la responsabilité du suivi de la population ursine, a reçu instruction du préfet de région de procéder à des vérifications sur le terrain", précise le communiqué.
Le président de l'ADIP (association de défense de l'identité pyrénéenne), Philippe Lacube, avait déclaré jeudi qu'"il y a des gens qui ont fait le ménage, moi je peux vous dire très franchement qu'il y a deux ours qui ont été tués ce printemps en Haute-Ariège".
"Ces déclarations, dénuées de tout fondement, sont fausses", a répliqué la préfecture de l'Ariège.
Des associations favorables à la réintroduction d'ours dans les Pyrénées ont exigé vendredi l'ouverture d'une enquête.
"Nous considérons que ces propos sont graves et nous exigeons l'ouverture d'une enquête afin de faire la lumière sur cette affaire", déclarent l'association FERUS et l'association "Pays de l'ours-ADET", dans un communiqué.
Pour FERUS et l'ADET, le gouvernement, "s'il ne réagissait clairement et fermement, (...) donnerait raison à des braconniers cherchant à imposer leur point de vue par la violence et les armes, faute d'avoir obtenu gain de cause par les voies démocratiques et légales".
Pro et anti-ours s'accordent sur un seul point, la baisse des dégâts aux troupeaux dûs aux ours.
Pour M. Lacube, elle est récente et "s'il y a moins d'attaques c'est qu'il y a moins d'ours". FERUS et ADET assurent que "les dégâts (...) ne cessent de baisser depuis 2006", "alors que le nombre d'ours ne cesse d'augmenter grâce aux opérations de renforcement et aux naissances".
"C'est la preuve incontestable de la bonne adaptation des ours et de l'efficacité des mesures de protection des troupeaux", ajoutent les pro-ours.
FERUS et ADET demandent au gouvernement de "relancer dès 2010 le programme de restauration d'une population d'ours viable dans toutes les Pyrénées". "Le nombre d'ours reste trop faible pour assurer la survie de l'espèce" dans le massif, disent-ils.
En 2006, cinq ours slovènes ont été réintroduits dans les Pyrénées, provoquant la colère et les manifestations d'élus locaux et de nombreux éleveurs.
La population d'ours dans le massif est officiellement évaluée à près d'une vingtaine d'individus.
Source: AFP / Romanduie du 04 septembre 2009 - 19h20
- Mystére autour des deux Ours Ariégeois
Que s'est il passé dans les montagnes des Pyrénées Haute Ariège?
Cette semaine, l'un des représentant des opposants à l'ours a affirmé que deux ours avaient été abattus au printemps dans les montagnes de la Haute Ariège.
Une annonce qui a soulevé l'indignation des Pro Ours qui ont eux adressé vendredi un courrier à la Secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno, pour lui demander l'ouverture d'une enquête.
Le préfet de la région Midi Pyrénées et "prefet coordinateur du Massif pyrénéen", Dominique Bur, a demandé, illico, au préfet de l'Ariège qu'une enquête administrative soit ouverte afin de vérifier les propos de M. le président de l'ADIP (1), relayés par la presse au sujet de la mort possible de deux ours dans les Pyrénées.
Parallèlement, "l'Equipe technique ours" qui a la responsabilité du suivi de la population ursine, a reçu instruction du préfet de région de procéder à des vérifications sur le terrain.
Espèce protégée, l'ours réintroduit dans les Pyrénées est essentiellement végétarien.
Selon le site paysdelours.com Boutxy et Balou seraient habitués des montagnes ariègeoises mais "l'équipe Technique Ours aurait relevé très peu d'indices de présence en Haute-Ariège cette année".
Toujours selon le site des pro ours "Des traces ont été relevées autour du 18/19 juin dans la partie orientale des Pyrénées, on peut supposer qu'elles appartiennent à Boutxy mais il faudra attendre les résultats des analyses génétiques des échantillons récoltés, en septembre/octobre, pour en avoir la confirmation. Quant à Balou, il n'a pas été localisé depuis 2 mois, les batteries de son émetteur sont probablement épuisées maintenant."
Source: Toulouse 7 News du 5 septembre 2009
(1) Beaucoup de médias font l'erreur. Il s'agit de la coordination pyrénéenne ADDIP. L'ADIP 31 est une des associations, membre de la coordination ADDIP, domiciliée en Haute-Garonne
- Commentaire
Surprenante affirmation très ignorante: "l'ours réintroduit dans les Pyrénées est essentiellement végétarien"
L'espèce ours brun, espèce non menacée sur la planète ni dans l'espace biogéographique incluant l'Europe (celui du paléarctique occidental), est scientifiquement classée dans les carnivores, ce qu'elle est. Les analyses publiées par les partisans de sa réintroduction sont basées sur ses crottes, or seule l'analyse des urines permet de savoir la part des protéines d'origine animale dans l'alimentation. On ne peut en ce domaine tirer aucune conclusion de l'analyse des crottes, et quant à prélever les urines d'un ours...!!!
En Slovénie justement, on nourrit les ours notamment avec de la viande (animaux d'élevage morts, déchets d'abattoir), voir sur le site du Ministère slovène de l'environnement en avril 2007: Conservation of Large Carnivores in Slovenia - Phase I (Ursus arctos L.) SLOVENIA FOREST SERVICE Life III - Miha Marence, M.Sc. SLOVENIA FOREST SERVICE
page 17, photo impressionnante d'une "bear meat feeding station" = " aire de nourrissage avec de la viande"
et - The brown bear conservation and management in Slovenia (Long version) Ljubljana, April 2007
page 7: "it is possible to sight and count at the feeding stations up to 70 % of the bear population" = "il est ainsi possible d'observer et compter sur les stations de nourrissage jusqu'à 70% de la population d'ours"
Et dans les zones limitées des Asturies où l'on trouve des ours, les associations environnementalistes ont milité pour que les cadavres d'animaux d'élevage morts dans les bois et pâturages soient de nouveau laissés sur place pour nourrir les ours: les directives européennes suite à la vache folle obligeaient en effet à les retirer pour incinération.
Alors, l'ours herbivore... un mythe très ignorant!
Auteur: Bruno Besche Commenge, le 5 septembre 2009
- Ours abattus: Réaction
On peut dire que l'annonce a fait du bruit. Des ours auraient été tués dans la haute Ariège, que cela soit les autorités préfectorales et la mouvance écologique tout ce petit monde semble surpris et scandalisé du crime commis!
Malheureusement, c'est le destin macabre de ces pauvres bêtes, tout ceci est le résultat de l'autisme de l'Etat, du monologue vindicatif des écologistes. Refuser d'entendre les Pyrénéens, ignorer les populations qui vivent dans les montagnes ne peut qu'engendrer violences, haine, désespoir. Ce programme est voué à l'échec, non seulement c'est un gâchis écologique, mais aussi un gouffre financier, comme si la France a les moyens de se payer le luxe d'avoir des ours slovènes. Et dire que la taxe carbone servirait en partie à contribuer à continuer ce programme, plutôt que d'investir dans le maintien des services publics! Ca c'est scandaleux! On peut espérer que tout ceci va s'arrêter pour qu'enfin nos montagnes retrouvent sérénité.
Source: La Dépêche du Midi du 11 septembre 2009 - Courrier des lecteurs
- Réaction de Véronique Estremé de Sentein en Couserans
- Ariège