Le Monde des Pyrénées

Les réactions à la mort de l'ours Balou dans les Pyrénées en 2014

Quoi de plus banal que la mort d’un animal sauvage dans la nature. Tout être vivant, animal ou végétal, né, vit et meurt. Il en est ainsi pour les ours comme pour les loups, les ânes et les chiens. Mais aussi les humains. Ce qui est exceptionnel c’est l’événement que peuvent monter certains organismes autour de la mort. Il en est ainsi de certaines organisations écologistes dites "de protection de la nature", qui font du bruit autour de la mort de l’ours Balou.

Venu de Slovénie, depuis son arrivée en France en 2006, l’ours Balou n’a pas cessé de faire parler de lui. Il vadrouille un peu partout… Un peu perdu à la suite de sa déportation. Il va aux portes de Toulouse et même à proximité de Narbonne-Plage. Curieusement, et à très grande vitesse, il se retrouvera totalement à l’ouest du Couserans en Ariège, aux limites de la Haute-Garonne et du Val d’Aran. Téléportation???

En définitive, tout le monde en avait "Ras le Balou" de cet ours qui finissait par coûter très cher à la collectivité.

Sa mort n’est pas vécue comme une perte majeure par les Pyrénéens qui sont entre amusement de certaines réactions infantiles et une libération d’une contrainte pour les éleveurs/bergers. Le coût, sans véritable contrepartie en termes de biodiversité pyrénéenne n’inspire guère les pyrénéens qui en profitent pour rappeler que l’acceptation sociale de l’ours n’existe pas et qu’ils ne veulent pas de ces ours.

D’un autre côté, des associations écologistes demandent son remplacement…. Comme si les naissances ne compensaient pas les ^pertes dans un système d’évolution naturelle. Ces associations réagissent comme des gestionnaires de zoo. Faut-il rappeler que ces mêmes associations ont été de très piètres gestionnaires de la conservation de l’espèce pyrénéenne au début des années 1990 alors qu’elles en avaient la charge. L’auraient-elles oublié?

Dans l’immédiat, nous pouvons affirmer que des introductions ne peuvent pas être d’actualité car, ces associations ne peuvent plus imposer leur dictature. Elles doivent respecter l’ avis des populations locales comme en 2011. Alors cessons de nous attarder sur leurs manifestations d’humeur qui n’ont aucun sens.