Venu de Slovénie, depuis son arrivée en France en 2006, l’ours Balou n’a pas cessé de faire parler de lui. Il vadrouille un peu partout… Un peu perdu à la suite de sa déportation. Il va aux portes de Toulouse et même à proximité de Narbonne-Plage. Curieusement, et à très grande vitesse, il se retrouvera totalement à l’ouest du Couserans en Ariège, aux limites de la Haute-Garonne et du Val d’Aran. Téléportation???
En définitive, tout le monde en avait "Ras le Balou" de cet ours qui finissait par coûter très cher à la collectivité.
Sa mort n’est pas vécue comme une perte majeure par les Pyrénéens qui sont entre amusement de certaines réactions infantiles et une libération d’une contrainte pour les éleveurs/bergers. Le coût, sans véritable contrepartie en termes de biodiversité pyrénéenne n’inspire guère les pyrénéens qui en profitent pour rappeler que l’acceptation sociale de l’ours n’existe pas et qu’ils ne veulent pas de ces ours.
- La mort de l'ours Balou - URSUS radiocolliérus: arrêtez les frais! - Réaction de l'ADDIP du 11 juin 2014
- Balou: une délocalisation slovène qui coute cher aux Français! - Réaction de CPNT (Chasse, pêche, nature et tradition) du 12 juin 2014
D’un autre côté, des associations écologistes demandent son remplacement…. Comme si les naissances ne compensaient pas les ^pertes dans un système d’évolution naturelle. Ces associations réagissent comme des gestionnaires de zoo. Faut-il rappeler que ces mêmes associations ont été de très piètres gestionnaires de la conservation de l’espèce pyrénéenne au début des années 1990 alors qu’elles en avaient la charge. L’auraient-elles oublié?
- ADET-Pays de l'ours: La mort de Balou rappelle l'extrême fragilité de la population d'ours des Pyrénées et remet le Gouvernement devant ses responsabilités
- FIEP: Mort de l'ours Balou
- FERUS demande le remplacement de l’ours Balou
Dans l’immédiat, nous pouvons affirmer que des introductions ne peuvent pas être d’actualité car, ces associations ne peuvent plus imposer leur dictature. Elles doivent respecter l’ avis des populations locales comme en 2011. Alors cessons de nous attarder sur leurs manifestations d’humeur qui n’ont aucun sens.