- Ours: les attaques sont marginales, selon l'Adet
Après l'attaque de l'ours ayant provoqué la mort de 160 brebis dans l'Ariège, l'Adet-Pays de l'Ours précise que "ce type d'accident regrettable, le plus souvent causé par des chiens, n'est malheureusement pas exceptionnel dans les Pyrénées, mais c'est la première fois depuis 10 ans qu'un ours en serait responsable.
L'ours reste une cause marginale de dégâts au bétail, de l'ordre de 1% des pertes globales. Les chiens divagants, les maladies, les accidents, les vols, les phénomènes
climatiques et les autres prédateurs (renards, corbeaux, sangliers ...) étant responsables des 99% restants, soit environ 20.000 bêtes par été.
Les mesures de protection du programme "Ours" permettent chaque année de sauver plus de brebis que n'en tuent les ours.
Article paru dans la Dépêche du Midi le 29/06/2005
- Observations
Le discours de l'ADET est une pure propagande mensongère pour satisfaire son lobbying en faveur de l'ours. L'association écologiste se base sur des estimations auto décidées
puisqu’il n’existe aucune étude justifiant la perte de 1%.
Par ailleurs il n'existe aucune statistique sur les accidents, vols, maladies.... justifiant les 20.000 bêtes mortes par été.
Ce chiffre est totalement fantaisiste.
Et puis, même si les chiffres étaient exacts (ce que l’ADET sera incapable de justifier) est-il normal et moral d’ajouter à ces pertes des prédations d’ours?
Est-il normal d’accepter la souffrance des brebis au motif que l’ours doit manger?
L’éleveur travaille-t-il pour nourrir l’ours?
A-t-il me même rôle qu’un soigneur de parc animalier?
La montagne est-elle un grand parc animalier où les troupeaux sont les garde-manger des ours?
Il est étonnant que ce qui était des lâchers expérimentaux en 1996 et 1997 deviennent des renforcements à poursuivre.
Tout aussi étonnant qu’on ne tienne pas compte de cette expérience montrant que la garde des troupeaux est un fiasco et que l’acceptation sociale n’existe pas.
Manifestement la raison n’existe pas.
Nous sommes face à l’application d’une idéologie dont les éleveurs-bergers des Pyrénées font les frais en accusant des chiens errants à l’existence totalement fantaisiste en
montagne.
Louis Dollo, le 30 juin 2005