Ces information sont communiqués par le Ministère de l'Ecologie.
La politique de l'opacité de l'information
Hautes-Pyrénées: les chèvres du Cabaliros
- Avertissement
Nous confirmons l'incapacité pour l'ETO de localiser des ours mais nous confirmons également la diffusion d'informations erronnées ou partielles qui ne permettent pas aux éleveurs de prendre des dispositions de protection pas plus qu'aux maires des communes d'assurer leur mission de protection des biens et des personnes - Le 6 août 2007
- Confirmation de notre avertissement ci-dessus
Dans le Loc'Hebdo n°24, le dernier publié, l'Equipe de suivi écrit: "Le Loc' Hebdo a été créé en 2006 pour diffuser les cartes de localisations des ours équipés d'émetteurs. Or,
les émetteurs ne fonctionnent plus depuis le courant de l'année 2010 et la fréquence de diffusion de ce document ne permet pas d'apporter beaucoup d'informations sur les autres
individus. En effet, tous les indices ne peuvent pas être validés sur une semaine.
"La diffusion du Loc' Hebdo est donc suspendue mais l'Actualités Ours (Noticias Osos) continuera à être
diffusée chaque mois."
Conclusion:
plus personne, ni chasseurs et ni éleveurs ne sont tenus informés de la localisation des ours. L'opacité de l'information est totale.
- Rumeurs ou observation de présence de l'ours
- Conduite à tenir face à un ours
- Téléphone d'alerte de l'Equipe Technique Ours
- Résultats des analyses génétiques sur les ours dans les Pyrénées
- Val d'Aran et Alt Aneu en Espagne: deux femelles avec deux oursons chacun soit 4 oursons pour les Pyrénées
Pour vous tenir informé des déplacements des ours, le répondeur de l'Equipe Technique ours (mise à jour aléatoire et tardive)
05 62 00 81 10
Les localisations hebdomadaires 2006
Les localisations hebdomadaires 2007
Les localisations hebdomadaires 2008
Les localisations hebdomadaires 2009
- Le suivi des ours dans les Pyrénées
L'ensemble des ours font l'objet d'un suivi de la part de l'Equipe Technique Ours (ETO). Les ours d'origine slovène introduits en 2006 sint équipés d'un collier qui, en principe, doit permettre une localisation facile.
Chaque semaine une communication de l'ETO fait le point de l'ensemble des localisations et indices d'ours relevés dans les Pyrénées.
L'équipe est composée d'un certain nombre de techniciens sous la direction de:
- Pierre-Yves Quenette, Chef de Projet, Chargé d'étude ours
- Jean-Jacques Camarra, Coordinateur du Réseau Ours Brun
Equipe Technique Ours et Réseau Ours Brub
Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
CNERA Prédateurs et Animaux Déprédateurs
Impasse de La Chapelle
F-31800 Villeneuve de Rivière
Tél. 05 62 00 81 08 - Fax 05 62 00 81 09
Répondeur Infos ours 05 62 00 81 10
- Ours: la politique de l'opacité de l'information.
Beaucoup d'éleveurs vous diront que tout est caché. "Ils ne disent rien". et de mettre tout le monde dans le même panier: Parc National et ONCFS souvent confondue avec ONF. On les comprend puisque personne ne parle.
Quant aux informations officielles... celles qui arrivent par Internet.... Pour la semaine du 6 au 12 juillet les informations ne sont parvenues que le 22 juillet en même temps que celles du 13 au 19 juillet. Et il parait que c'est fait pour informer... pour que les éleveurs prennent leurs dispositions. Curieuse méthode.
Le 5 mai des traces étaient relevées à Cauterets, puis le 26 à Gédre. Nous savons de source officielle non autorisée à parler (du vrai Coluche) que début juillet un ours était sur la commune de Saint Lary dans les Hautes-Pyrénées (ne pas confondre avec l'Ariège) et que jeudi 19 deux prédations ont été constatées dont une a été reconnue liée à l'ours dans le secteur du Courbet à proximité du pont de Sahuca (Cauterets) versant Pèguère. Pourquoi ces informations ne sont elles pas diffusées? Qu'est-il devenue entre mai et juillet? Et si ces informations sont erronées, pourquoi ne pas le dire clairement?
Nous savons également qu'entre le 15 et le 20 juillet des agents de l'ONCFS étaient à la recherche d'un ours dans le secteur d'Estaing. Aucune trace n'a été trouvée. Mais nous savons aussi de source officielle qu'il y avait deux ours et non pas un sur le territoire des Hautes-Pyrénées avant l'hiver selon les empreintes génétiques et que, curieusement, l'analyse la plus facile à réaliser ne mentionnait pas le sexe de l'un d'entre eux. Une femelle ou un mâle? L'information gênerait-elle les orientations et déclarations politico-écologistes?
Tout ceci manque, pour le moins, de clarté de la part de l'Equipe Technique Ours dirigée par Jean Jacques Camara. A ceci, faut-il aussi rajouter les menaces dont font l'objet les éleveurs qui pourraient parler ou qui ont déjà osé parler à la presse?
Après les mensonges de l'Etat développés par l'ADDIP, il y a aujourd'hui une opacité qui n'honore guère ceux qui ont en charge le suivi des ours. C'est un peu comme les subventions d'Etat versées à certaines associations. Quand le contribuable saura-t-il ou passe son argent dans cette affaire de plus en plus surprenante?
Louis Dollo, le 22 juillet 2009
- (1) Observations sur Loc'Hebdo N°1
Ce document nous est parvenu par mail le 22 avril. Hormis le fait que l'information ne présente qu'un caractère historique et non une information exploitable par les usagers de la montagne en particulier les chasseurs et les éleveurs mais aussi les habitants des villages, nous constatons qu'il présente des omissions.
En effet, les activités de l'ours ont débutées bien avant le 14 avril. Pourquoi pas de Loc'Hebdo avant cette date? Pour nous faire croire que l'ours hiberne alors que tout le monde sait que les mâles ont une période d'hivernation très réduite contrairement aux informations officielles.
L'ours a été observé visuellement une première fois par des chasseurs le dimanche 21 février dans le secteur du Cabaliros (secteur des anciennes mines de Pénaroya). La battue a été suspendue. L'ONCFS a été informée le mardi 23 février. L'ASPP 65 a été informé officieusement le vendredi 26 février au soir. Aucune mention n'est faite sur aucun Loc'hebdo puisqu'il n'y en a pas.
Le 5 avril (lundi de Pâques), des randonneurs à ski habitant Arcizans-Dessus ont vu et photographié des traces d'ours sur la crête du Cabaliros, versant Sireix. Ces photos ont été transmises au Parc National (secteur d'Arrens) et à la presse (Diffusion sur Tarbes-Infos / Lourdes-Infos, Kairn.com, Facebook, Twitter et nombreux forums dès le 6 avril). Aucune mention dans Loc'Hebdo puisqu'il n'y en avait pas. Mais aucune confirmation officielle transmise aux éleveurs et habitants des villages.
Il faudra donc attendre les premiers constats de prédation le 14 avril pour qu'il y ait une mention officielle. Mais ni les éleveurs, ni les habitants des villages concernés ne sont informés de la situation.
Fin avril, l'ours s'est approché d'une habitation principale isolée sur les hauts de Sireix. Personne n'a réagit. Si l'ours s'était approché d'une grande ville ou d'une autoroute, des mesures auraient été prises.
Doit-on en conclure qu'en matière d'ours, le Parc National et l'ONCFS considère qu'il y a deux catégories de français: les citadins qui ont droit à toutes les protections et les ruraux qui doivent vivre avec des risques quotidiens?
Ou bien, l'administration épouse-t-elle les thèses du WWF et de FERUS et autres associations écologistes qui consiste à estimer qu'il y a trop d'habitations hors du centre des villages et qu'il faut réduire la population des vallées (Cf. Cahier des charges de la RN 134 de la vallée d'Aspe)?
Louis Dollo, le 1 mai 2010
- (2) Observations sur Loc'Hebdo N°2
Ce document concernant la période du 19 au 25 avril a été transmis par mail dans la nuit du jeudi 6 mai au vendredi 7, soit près de 3 semaines après les premiers événements
Cette situation est très fréquente. Il est déjà arrivé de recevoir deux Loc'Hebdo dans la journée pour couvrir 2 semaines. Plus rarement, nous le recevons le mardi matin pour la semaine écoulée.
La mise à jour du répondeur ONCFS/Equipe de suivi (05 62 00 81 10) est faites avec moins de décalage dans le temps mais rarement, pour ne pas dire jamais, en temps réel. Cette mise à jour ne peut être faite que lorsque les agents de suivi ont transmis les informations après une procédure de validation plus ou moins longue ce qui a pour effet de rendre l'ensemble du système d'information inefficace sous réserve que les dites informations soient complètes et exactes.
Le doute existe sur l'exactitude des informations fournies en plus du délai de communication. C'est la raison pour laquelle l'ASPAP, en Ariège, a créé, l'an dernier, son propre répondeur, plus efficace et plus réactif. Ce répondeur ne sera pas activé en 2010.
Louis Dollo, le 8 mai 2010