La publication de la localisation des ours est-elle fiable?
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Des ours de l'Ariège, de la vallée d'Aspe et celui de Bigorre (Pays Toy) ont laissé des traces depuis fin mars - A voir
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L'équipe de suivi de l'ours (ETO / ONCFS) n'a fourni aucune information écrite au cours de l'année 2012. Ce qui laisse libre cours à toutes les rumeurs, fantasmes et interprétations et leurs conséquences. A consulter régulièrement le 05 62 00 81 10
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- Année 2010
- Année 2009
(1) Les localisations officielles sur le Val d'Aran (Catalogne) sont erronées
(2) Information parvenue le 19 juin
- Année 2008
Analyses génétiques
(1ère session)
(1) Les localisations d'août n'ont été publiées que le 19 septembre
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- Année 2005
- Année 2004
- Activité remarquable de l'ours en septembre
Gèdre (Pays Toy - Hautes-Pyrénées): 5 brebis victimes de l'ours?
Le 7 septembre 2005, suite à un témoignage, des gardes du Parc National des Pyrénées (PNP) ont constaté le passage d'un ours grâce au relevé d'empreintes, dans le vallon du Saugué, sur la commune de Gèdre.
Dès qu'il a eu connaissance de cette information, le préfet Emmanuel Berthier a chargé Emile Soumbo, sous-préfet d'Argelès-Gazost, de mettre en place une cellule de suivi composée du Parc National des Pyrénées, de la DIREN, de l'ONCFS, de la gendarmerie et de l'équipe technique ours. Plusieurs membres de cette cellule se sont retrouvés le 8 septembre à la sous-préfecture d'Argelès pour faire le point de la situation. Dans un souci de partage de l'information, le préfet a informé l'ensemble des élus de la vallée de Barèges de la situation et du dispositif de suivi mis en Suvre.
Aujourd'hui, 9 septembre 2005, 5 cadavres de brebis ont été retrouvés dans le vallon du Saugué. Les gendarmes et les gardes du PNP sont actuellement sur le terrain aux côtés des éleveurs, pour quadriller la zone et rechercher des indices éventuels. Ce dossier est suivi avec attention avec les services de l'Etat. La prochaine réunion de la cellule technique se tiendra le 12 septembre à 16h, en sous-préfecture.
Source: Lourdes-Infos
Info du 13 septembre
Après recherche sur le terrain par les gardes du Parc National des Pyrénées, ce sont 7 brebis qui ont été découvertes mortes et qui auraient fait l'objet de plusieurs attaquent
étalées dans la semaine selon l'observation des cadavres.
Contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer, l'ambiance dans le milieu des éleveurs est calme et sereine. Aucune colère n'est à constater.
- La présence de l'ours s'étend de plus en plus
Si vous comparez les cartes produites chaque mois par l'ONCSF, vous pourrez observer que la présence de l'ours:
- est de plus en plus vaste de part et d'autres des Pyrénées
- descend de plus en plus bas dans les vallées et vers les villes.
Ceci est particulièrement sensible depuis l'arrivée des derniers ours en provenance de Slovénie.
- Des informations fausses ou incomplètes
Comme pour les infirmations hebdomadaires, il apparaît sans ambiguïté que les informations officielles sur la localisation des ours sont fausses, incomplètes ou mal renseignées. Il
suffit de recouper les informations sur les prédations reconnues, les observations des bergers d'une part et les documents officiels d'autre part pour constater qu'il existe des
distorsions non négligeables.
Si nous rajoutonsà cette observation les bruits et rumeurs que nous publions et qui sont pratiquement toujours confirmés et recoupés, nous ne pouvons que constater que
l'administration tente de minimiser l'activité réelle des grands prédateurs carnivores.
La carte est assez stupéfiante. Elle ne mentionne que les communes où la présence a été constatée par l'équipe de suivi. Présentation totalement stupide qui laisse croire que le prédateur fait des grands sauts d'une commune à l'autre. Pour bien comprendre l'existence d'une présence il faut admettre qu'il y a déplacement donc passage d'un point d'observation visuelle ou indices à l'autre. Mais évidemment une telle présentation pourrait bien accroître la sensation de pression des grands prédateurs carnivores. Mais il sera difficile de faire admettre aux éleveurs que l'ours n'a jamais été présent à Bruges, Asson et une partie de la vallée de l'Ouzoum comme tente de l'occulter la carte. Même chose pour les Baronnies, difficile de faire croire qu'il n'y a pas continuité de la présence de Gerdeà Beyréde par exemple et jusqu'à Camoudiet.
Un peu plus de réalisme et de vérité pour ne pas dire d'honnêteté permettrai sûrement plus de compréhension entre éleveurs et administration.
Louis Dollo, le 6 juin 2007
- Observations sur les bulletins d'information mensuelle hiver 2009-2010 et avril 2010
A travers le document de l'hiver 2009-2010 nous avons la confirmation que les ours ont une activité hivernale qui justifierait un Loc'Hebdo et un suivi aussi sérieux qu'ne plein été. La montagne pyrénéenne contrairementà certaines affirmations n'est pas un espace sauvage. Tout l'hiver il y existe des activités telles que la randonnée ou la chasse. De même, les vallées sont habitées avec des résidences permanentes parfois éloignées des villages. Tout le monde a le droità l'information. Pourquoi n'est-elle pas transmise?
Alors que nous avons eu des informations sérieuses d'observation visuelle de l'ours au Cabaliros le dimanche 21 février, nous découvrons le 17 avril par ce document qu'il existe d'autres observations visuelles les 15 et 28 février. A priori, personne dans les vallées n'a été informé. Par la suite, on s'étonne qu'il y ait des accidents de chasse?
Le bulletin d'actualité ours du mois d'avril arrive par Internet dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 mai (précisément le 8 maià 0 h15). Et là surprise! Il est plus précis que
les Loc'Hebdo n°1 et n°2 avec des observations depuis le 5 avril et même une chèvre tuée le 5 avril, lundi de Pâques où des traves avaient été suivies et photographiées par des
randonneurs d'Arcizans-Dessus.
Mieux: nous découvrons que l'ours s'est baladé entre Uz, Arcizans-Avant et Sireix avant les attaques. Des dates ont été rajoutées sur le document mensuel par rapport au document
hebdomadaire. Il aurait peut-être été intéressant que tout le monde soit prévenu... dans de bons délais
Pourquoi ces différences?
Peut-être qu'après que les éleveurs et els élus eut manifesté leur mécontentement et obtenu une réunion à la sous-préfecture d'Argelès le 6 mai au soir, il y a des gens qui se sont
ravisés??? Qui sait?
Distorsions entre les documents mensuels et les documents hebdomadaires
Ont été rajoutés sur le document mensuel les dates suivantes:
+ Commune / Municipio: Sireix
05/04/2010 1 chèvre / Dano sobre 1 caprina
05/04/2010 piste / rastros
14/04/2010 piste / rastros
18/04/2010 1 bouc / Dano sobre 1 caprino
+ Commune / Municipio: Uz
15/04/2010 crotte / excremento
La notion de lieu
Tous les documents indiquent le nom de la commune d'observation des indices, pistes ou prédations. Dans le cas du suivi de l'ours, le nom de la commune n'a strictement aucun sens.
Parler de la commune de Cauterets... Est-ce au Courbet, Ilhéou, pont d'Espagne, la Fruitière, ou le col de Riou? Même chose sur le Cabaliros où les découpages sont complexes. Dans
certains autres lieux du département, les communes ont des enclaves loin des villages (cas de Bourisp au Rioumajou ou Vielle-Aure sur le Néouvielle). Pour être efficace, il
faudrait savoir dépasser les découpages administratifs et donner des noms de lieu précis, des vallées, des massifs afin que l'information soit exploitable par l'habitant isolé, le
randonneur, le chasseur et surtout l'éleveur.
A la lumière de ces observations, il apparaît évident qu'une remise en cause profonde du système d'information s'impose. A moins que les services de l'Etat ne respect les souhaits à plusieurs fois exprimés des associations écologistes.
Louis Dollo, le 8 mai 2010
- Plus de localisation hebdomataire
Depuis le 26 septembre, l'équipe de suivi des ours ne fourni plus de localisation hebdomadaire. Cette localisation était aléatoire et souvent erronée. Réalisée avec peu de rigueur et une désinvolture impressionnante. Il ne reste donc plus que les informations mensuelles qui, pour les usagers du milieu pyrénéen n'ont qu'un intérêt purement intellectuel.