Le Monde des Pyrénées

L'ours au col de Riou et Pic de Soulom dans les Hautes-Pyrénées 2012

Dans un communiqué du 23 mars 2012, l’ADET fait le point sur la population d’ours dans les Pyrénées. S’agit-il de sa propre analyse ou celle de l’ONCFS dont cette association est très proche? Quelle est la part de vérité et la part d’intoxication et de manipulation auxquelles ces organismes nous ont habitués depuis plus de 30 ans? Difficile à dire. Mais le fait est que prétendre qu’il y a deux mâles en Béarn n’est pas une erreur mais en mensonge en vue de justifier l’introduction d’une femelle dans cette même région. Pourtant les faits sont clairs. Un des mâles est bien dans les Hautes-Pyrénées. Les prédations et les observations le prouvent. Mais leurs profonds démons mensongers sont plus forts que la vérité.

- - L’ours est toujours là, dans les Hautes-Pyrénées!

Après que des traces eurent été observées au Col de Riou entre Luz et Cauterets il y a quelques semaines, c’est une crotte qui a été découverte sur le Pic de Soulom le 23 mars dernier. "Présence avérée" selon une source ONCFS. L’ours est donc bien installé comme les autres années sur le secteur du Viscos. Il fera probablement quelques incursions vers le Cabaliros proche en allant jusqu’à Estaing. Il s’agirait de «Canellito» pour reprendre les noms attribués par les «zoolâtres».

La présence de cet ours est la preuve, s’il en fallait une, qu’il n’y a pas deux ours en Béarn comme encore affirmé récemment par les associations écologistes dont l’ADET-Pays de l’ours mais un en Béarn (Pyrénées-Atlantiques) et un en Bigorre (Hautes-Pyrénées) entre Pays Toy et Val d’Azun.

- Pourquoi dire qu’il y a deux ours en Béarn?

L’objectif des associations environnementalistes est d’introduire des femelles à tout prix, soit sur le versant espagnol en Aragon ou Navarre soit sur le versant français en Béarn. Pour justifier l’introduction de femelles (le chiffre de 15 est avancé alors que d’autres n’en prévoient que deux), il faut justifier la présence de mâles pour assurer la reproduction et donc la réussite de l’opération de translocation. Alors «pour la cause», ces associations ne sont pas à un mensonge prêt. Béarn ou Bigorre et pourquoi pas Basque pour faire les 3B, cela reste un détail. L’objectif est l’introduction. Et cette manipulation dure depuis 30 ans pour arriver à l’échec que nous connaissons aujourd’hui.

Auteur: Louis Dollo
Source: Tarbes-infos du 27 mars 2012