Le Monde des Pyrénées

Plan de restauration du Vautour Percnoptère

Dans le cadre de la politique conservatoire des espèces en danger, le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable met en place un plan de restauration national du Vautour Percnoptère pour une durée de 5 ans.
Ce plan de restauration a pour objet de réaliser des actions diversifiées afin de mieux connaître la biologie de l'espèce, développer les moyens conservatoires et sensibiliser tous les publics à la connaissance de ce rapace et à ses problématiques.

- Le Plan dans les Pyrénées

Pour sa partie pyrénéenne, la DIREN Aquitaine a confié à la LPO Aquitaine la mission de coordination pyrénéenne Vautour Percnoptère, qui aura en charge l'animation du réseau des partenaires techniques et financiers. A cette occasion, la LPO Aquitaine recrute un animateur qui travaillera en liaison étroite avec l'ensemble des partenaires et la DIREN coordinatrice. Il assure les missions suivantes:

Contact: Erick Kobierzycki
LPO Aquitaine - Coordination Percnoptère Pyrénées
19 rue de la Poste - 64800 Bruges

- Observation sur cette mission

Sans remettre en cause le bien fondé de la protection du vautour percnoptère dont le principe est légitime, il est assez surprenant qu'une telle mission de protection, relevant du pouvoir discrétionnaire de l'Etat, soit confiée à une association militante. Pourquoi n'est-ce pas l'état qui assure directement ces missions, éventuellement aidé ou complété par des cabinets d'étude recrutés selon la procédure de l'appel d'offre public.

En utilisant des associations rémunérées pour ces missions, il y a transfert de fonds publics qui échappent à tous contrôles démocratiques des représentants du peuple. Il n'existe aucune publication des comptes de ces associations qui réservent ces documents à leurs membres. Nous constatons la même problématique pour d'autres espèces de la faune sauvage tel que l'ours ou le loup.

En confiant de telles missions à des associations comme la LPO, il se pose un vrai problème de gouvernance et de démocratie écologique.

Louis Dollo, le 16 décembre 2004

Lire également: