Après les cadavres de cochons, le moutons vivants, les vaches en cours de vêlage, les veaux, les génisses et les cadavres humains cette fois c’est au couple vache / veau de subir les conséquences des vautours passés du statut d’éboueur à celui de guerrier massacreur de cheptel.
Contrairement à ce qui a été dit dans l’article ci-dessous, les organisations syndicales ont été les seules à la dernière commission vautours à s’opposer aux placettes d’équarrissage, en fait de nourrissage pour des raisons purement économiques: maintenir une colonie de vautours à la falaise aux vautours pour… les touristes. C’était, parait-il, pour limiter les prédations (car il s’agit bien de prédation). Quelque chose nous dit qu’il se prépare un remarquable bilan qui sera probablement bidouillé pour rentrer dans le cadre des objectifs à atteindre.
En attendant, les vautours ont toujours faim et, super protégés, ils n’ont même plus la notion du risque face à l’homme… comme le loup et l’ours d’ailleurs. Vive la deep écologie (écologie profonde) qui sait tout et connait tout et assure même des missions de service public. On croit vivre un mauvais cauchemar.
Louis Dollo, le 30 mai 2013
- Verdets: les vautours tuent un veau et sa mère
C'est un voisin qui, intrigué par le ballet des oiseaux, a donné l'alerte. Benoît, le salarié de Laurent, agriculteur à Verdets, aura toutes les peines du monde à faire fuir une centaine de vautours, présents sur une parcelle où paissaient encore tranquillement le matin une dizaine de blondes d'Aquitaine.
À l'origine de la venue des rapaces, une probable mise bas prématurée. Arrivé quelques minutes plus tard, le propriétaire constate amèrement les dégâts: un veau dévoré et sa mère, entamée, qui a succombé à ses blessures.
L'attaque a eu lieu il y a une dizaine de jours à Verdets, et l'éleveur ne décolère pas: "C'est la deuxième fois en cinq mois que je perds un animal de cette façon! Autrefois on ne voyait pas les vautours en plaine!" L'agriculteur souligne d'ailleurs que deux autres attaques ont eu lieu ces jours-ci dans les environs, à Ledeuix et Orin (l'une au moins est avérée).
Il fustige dans la foulée "l'inaction des pouvoirs publics devant la prolifération incontrôlée des vautours et le silence des organisations professionnelles", face à ce que bon nombre de personnes considèrent comme une nouvelle menace pour l'élevage du piémont pyrénéen.