Plusieurs définitions peuvent être au mot liberté. Le plus souvent, elle est définie comme étant l’état d’autonomie et de spontanéité d'une personne douée de raison. C’est également la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. De ce principe découle celui de la liberté d’expression.
La liberté d'expression est une liberté fondamentale qui constitue un droit de penser pour toute personne sous la forme qu’elle souhaite et, dans le même temps, de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu'elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de morale, etc….
Selon l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (ONU, 1948):
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."
La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) est adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris au palais de Chaillot par la résolution 217. Elle précise les droits de l'homme fondamentaux. Sans véritable portée juridique en tant que tel, ce texte n'a qu'une valeur d'une proclamation de droits.
La liberté d'expression entraine la liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation mais aussi le respect d'autrui.
Elle va de pair avec la liberté d'information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal, sous réserve d'en répondre devant les tribunaux en cas de diffamation ou calomnie. La calomnie et la diffamation étant là aussi, les restrictions imposées à la notion de liberté d'expression pour toute parole publique, comme pour l'incitation à la haine et au meurtre.
Les antithèses à la liberté d’expression sont l'autorisation préalable et la censure a posteriori.
Selon Kant, la liberté d'expression est nécessaire à la liberté de pensée. Il écrivait:
«Certes, on dit: la liberté de parler, ou d'écrire peut nous être retirée par un pouvoir supérieur mais absolument pas celle de penser. Toutefois, quelles seraient l'ampleur et la justesse de notre pensée, si nous ne pensions pas en quelque sorte en communauté avec d'autres à qui nous communiquerions nos pensées et qui nous communiqueraient les leurs! On peut donc dire que ce pouvoir extérieur qui dérobe aux hommes la liberté de communiquer en public leurs pensées, leur retire aussi la liberté de penser».
- Petit inventaire de ce qu'il ne faut pas dire.... ou penser publiquement!
- L'écoterrorisme et pour aller plus loin sur l'écoterrorisme ( Etude de la nature des mouvements écologistes et leurs objectifs - 1999)
- Terrorisme intellectuel écologiste
- 29 septembre 2011 - La "Vigie": quand l'écoterrorisme vise les habitants des Pyrénées - ADDIP
- 7 décembre 2011- Le Klan du loup condamné pour diffamation
- La vérité est-elle bonne à dire? - 15 octobre 2014
- 20 février 2015 - Soutien aux lanceurs d'alerte et mobilisation contre le secret des affaires
- 12 Avril 2015 - Le débat sur la loi sur le renseignement est engagé
- 12 Avril 2015 - Loi sur le renseignement: une dérive dictatoriale