- Il se présentait ainsi
Né en 1948 à Onzain, dans le Val de Loire, la vallée des Rois, dans un milieu rural Je suis très vite initié par mon grand-père aux travaux des champs et de la vigne. Habitant Blois, à 20km d'Onzain, La présence des châteaux de la Loire tout comme leur visite est une chose banale.
En 1952 et 1953, je suis en classe de maternelle à proximité de l'abbatiale Saint Laumer (Eglise Saint Nicolas), au pied du château et à proximité des ruines conséquences de la dernière guerre. Par la suite j'intègre l'école Saint Charles dans un quartier chargé d'histoire. Je fréquente assidument la bibliothèque municipale installée dans le château de Blois à l'intérieur duquel nous entrons gratuitement et librement à cette époque. J'y resterai jusqu'à la fin de la classe de 3ème après avoir passé mon BEPC.
Tous les week-ends, voire même les jeudis, je suis à Onzain, à la campagne. La nature, aux côtés de mon grand-père, m'inspire plus que la ville. Il m'initie naturellement à l'observation de la nature au fur et à mesure que passent les saisons et par tous temps. En fait, pas vraiment la nature car le milieu tel qu'il est c'est l'homme qui l'a forgé. Disons le milieu préservé et non la nature: ses bois, ses forêts, ses champs labouré ou de céréales selon les saisons, les près et ses bêtes, les vignes, etc... mais aussi la Cisse, le Cissereau et la Loire et leurs caprices: inondations, sécheresse, gel et glace l'hiver.
- Les débuts de la montagne et l'escalade
Tous les étés depuis l'âge de 6 ans, c'est le départ pour Planès dans les Pyrénées-Orientales, pour des raisons de santé. Des sorties en montagne tous les jours. A 10 ans je fais mon premier sommet sérieux: le Carlit. Puis j'enchaîne tous les sommets du Haut Conflent et du Capcir: Cambre d'Aze, Malaza, Tour et Pic d'Eyne, Puigmale, Finestrel, Péric... Carança, Canigou ....l'Andorre
1963, à 15 ans, c'est le départ pour Poitiers pour suivre notre père à la SNCF. Plus possible d'être à Onzain à chaque temps libre. Outre les vacances d'été à Planès, une autre activité outdoor s'impose: l'escalade. Et c'est la découverte, avec le CAF de Touraine, du rocher de Beauvoir à quelques kilomètres de notre appartement. Avec mon frère Pierre nous allions à vélo. C'est aussi l'occasion de connaitre Serge Goussault mort aux Jorasses aux côtés de René Desmaisons. C'est Serge qui m'a appris à faire mon premier noeud et monter dans une cheminée.
Après 3 ans à Poitiers et un BSEC (Brevet Supérieur d'Etudes commerciales) en poche c'est le retour à Onzain et un emploi aux Dock de Blois. Mais c'est aussi la préparation d'un BTS de comptabilité. Et puis, les week-ends, c'est l'escalade: Angles sur Anglin, Thouars, Clécy, Bleau... et les vacances à Lourdes où notre père vient d'être nommé. Ce sera le "premier 3000" avec le Petit Vignemale, puis l'enchaînement....
- Découverte de la haute montagne
1972, c'est le service national à la Gendarmerie. Quatre mois d'école de gendarme auxiliaire à Saint-Astier en Dordogne et c'est le retour dans les Pyrénées au PGHM de Pierrefitte-Nestalas. Un hiver détaché à la Brigade de Barèges. Presque 12 mois de vacances. Il y a pire comme service national. D'autant que je n'ai pas coupé avec les copains et le refuge de la Glère. Une journée d'entrainement par semaine au refuge pour... assurer le ravitaillement...
- Presque stabilisé.... Pour aller plus loin
Du travail à Tarbes dès la sortie du PGHM en 1973 et le mariage en 1974 m'ont presque stabilisé. Mais comme j'ai eu la chance d'avoir une femme, Elisabeth, qui partage les mêmes passions que moi, nous n'arrêtons pas: les Alpes, la Suisse et toutes les Pyrénées nord et Sud. 1982, une opportunité de partir au Mac Kinley (Mt Denali) en Alaska et ce sera ma première expédition. 1984, le Pérou en Cordillère Blanche, 1986, en Bolivie dans la Cordillère Royale et le Pérou en Cordillère Blanche, 1987, le Makalu II au Népal, 1988, retour au Népal dans la vallée de l'Everest. Je participe au Comité de l'Himalaya de la FFM de 1985 à 1988, ce qui me permettra de faire la connaissance de nombreux alpinistes qui étaient pour moi des idoles inaccessibles: Lucien Bérardini, Robert Paragot, Pierre Béghin, Maurice et Liliane Barrard, etc.... Début des années 1990 j'abandonne mon emploi de comptable pour avoir plus de liberté et moins de stress. Je représente plusieurs agences de voyage réceptives étrangères spécialisées en " aventure ". Et c'est une suite de voyages, en Inde, Népal, Maroc, La Réunion, Afrique du Sud, Pérou... toujours en montagne. Avec Elisabeth, nous avons également été de nombreuses années à encadrer et organiser des stages de formation pour la FFME. Durant l'hiver 2000 je tente la traversée des Pyrénées à raquette. L'affaire se terminera dans une avalanche à Peyragudes d'où je sortirais vivant mais légèrement douloureux.... Fin de l'expérience.
- La culture locale
Je n'ai jamais beaucoup apprécié voyager en hôtel. Je préfère être au plus proche des gens. Me fondre dans le milieu, découvrir leur culture, leur savoir-faire, parfois leur langue. Jeune, à Planès, c'était chez des amis du village. La journée faucher, faner, au cul des vaches, monter le sel aux vaches à l'étang de Planès et revenir... par les sommets comme le Malaza là où d'autres s'encordent (j'en prendrai conscience bien plus tard). Même chose à l'étranger et une fois arrivé dans les Hautes-Pyrénées. J'ai toujours été intéressé par l'histoire locale. Les bouquins s'accumulent avec les visites. Chaque sortie en montagne est une occasion de visites.
C'est par hasard, en aidant un ami accompagnateur en montagne, que je débute le guide de pays en 1995. Je n'ai pas arrêté près de 30 ans après et j'apprends tous les jours.
Ma spécialité: le pastoralisme et tout ce qui concerne l'élevage de montagne, la lecture des paysages, l'histoire des vallées, les uses et coutumes, la langue, en fait, tout ce qui touche à la montagne et les hommes et les femmes qui y vivent.
Et les médias en ligne
Dans la même ligne de spécialité, je suis le correspondant de deux journaux en ligne: Tarbes-Infos et tout ce qui en découle (Argelès, Bagnères, Lannemezan...) et Kairn.com spécialisé dans la montagne et l'escalade y compris tous les éléments du développement durable. Une activité complémentaire à celle de guide de pays " et une excellente opportunité pour se tenir informé de ce qui se passe dans les vallées afin de coller à la réalité.
- Cursus de Louis Dollo
- Cursus scolaire et universitaire
- 5 mai 1948:
Naissance à Onzain dans le Loir et Cher - Septembre 1952:
Ecole maternelle publique à Onzain - Septembre 1953:
Maternelle du Sacré Coeur à Blois - Septembre 1954:
Ecole Saint Charles à Blois - Septembre 1960:
Cours Complémentaire (Collège) Saint Charles à Blois - Septembre 1963:
Lycée Technique de la Cathédrale à Poitiers jusqu'en juin 1966 - Août 1966:
Emploi aux Docks de Blois - Octobre 1969:
Fac de Droit et Sciences Eco + ITEC + IAE à Bordeaux - Création de la SMESO (Mutuelle Etudiante) - jusqu'en 1973.
- Les domiciles
- 1948 à 1953:
Onzain - Cours des Granges (Rue de la Ragadinière) - 1953 à 1963:
Blois - Rue Maréchal Foch - Quartier Cabochon - 1963 à 1966:
Poitiers - 1966 à 1968:
Onzain - Cours des Granges (Rue de la Ragadinière) - 1968 à 1974:
Lourdes - 1974 à 2018:
Tarbes
-Le service national
- Avril à juillet 1972:
Ecole de Gendarmes auxiliaires à Saint Astier (Dordogne) - Août 1972 à fin mars 1973:
PGHM de Pierrefitte-Nestalas (Hautes-Pyrénées) avec détachement à la brigade de Barèges de décembre 1972 à fin mars 1973.
- Cursus professionnel
- Août 1966 à juin 1968:
Emploi de comptable aux Docks de Blois - 1969:
Création de la SMESO (Mutuelle Etudiante) et responsabilités jusqu'en 1973 - Juin 1973 à mai 1994:
Cabinet d'expertise comptable à Tarbes - 1993 à 1997:
Correspondant d'agences étrangères de Tourisme d'aventure - 1997 à 1999:
comptable d'entreprise dans les Hautes-Pyrénées - 1999 à 2018:
corespondant de presse et guide de pays dans les Hautes-Pyrénées