- Respect de ce Principe
Ce principe étant posé, il convient aux usagers de la nature de:
- Respecter la tolérence ou la convention d'usage
- Respecter le milieu, les personnes et les animaux qui s'y trouvent
- Accepter des restyrictions ou interdictions d'usage.
Afin d'organiser et de péréniser les activités sur certains terrains, les fédérations sportives délégataires essaient, dans la mesure du possible, de signer des conventions d'usage, d'autorisation de passage ou de location avec les propriétaires des lieux qu'il s'agisse de communes, de groupements de communes, de propriétaires privés, d'organismes pastoraux, etc... C'est le cas de:
- La FFRP pour le passage de GR ou de PR
- La FFME, plus spécifiquement pour les sites naturels d'escalade ou les canyons. En 2012, la FFME remet en cause ces conventions qui ne sont pas sans poser des problèmes notamment financiers.
Ce genre de situation est bien souvent invisible de la part de l'usager. Parfois, lorsque la FFME ose mettre un panneau d'information à l'accès d'un site d'escalade,
des âmes bien pensantes n'hésitent pas à critiquer cette présentation. Et pourtant c'est une réalité nécessaire. Pourquoi?
L'intérêt de ces conventions est de transférer la garde juridique des lieux du propriétaire à la fédération. La fédération, en tant que gardien du site assume la responsabilité
de l'utilisation sportive des terrains en lieu et place du propriétaire qu'il s'agisse d'une falaise ou d'un sentier. Le propriétaire des lieux n'a pas en charge les balisages,
les équipements, de la pose des points d'assurance ou de l'entretien global du site.
Dans certains cas, dans les Pyrénées en particulier, les itinéraires balisés de randonnées sont assurés par des Communes, des Groupements de Communes, Des Groupements Pastoraux (cas du Pays Toy),
des Offices de Tourismes, des Réserves ou le Parc National. Mais ceci ne signifie pas que les terrains sont à tout le monde ou à ceux qui ont assuré un balisage ou un entretien.
Le randonneur doit bien avoir en tête qu'il est accepté et toléré sur un terrain qui ne lui apartient pas et qu'à ce titre il doit le respecter.
A titre d'exemple, citons le travail réalisé par la FFME pour les sites naturels d'escalade:
- Convention d'autorisation d'usage sur un terrain communal
- Convention d'autorisation d'usage d'un site sur un terrain privé
- Autres exemples liés au pastoralisme
Les usagers de l'espace dit naturel en montagne qui pratiquent la randonnée, le canyon, l'escalade, etc... sont amenés à partager cet espace avec des éleveurs et bergers. La présence de loups et d'ours a profondément modifié les pratiques et les comportements de ces usagers. Il faut savoir que:
- Il existe des espaces publics (Communes, Départements, Commissions Syndicales...) et des espaces privés ayant un propriétaire privé. Les propriétaires des espaces peuvent, pour des raisons qui leurs sont propres, et sans qu'ils aient à s'en justifier pour les propriétés privées, en interdire l'accès et la traversée.
- Ces espaces peuvent (et parfois doivent, selon des prescriptions minimums recommandées, lorsqu'il y a présence de troupeaux, loups et chiens de protection) clôturer ces espaces.
- Un éleveur ou un berger paie une redevance au propriétaire pour y faire paître ses bêtes alors que le randonneur utilise gratuitement l'espace
- Les cabanes sont Toutes pastorales donc prioritairement réservées comme abri ou lieu de résidence par un berger ou éleveur.
La mention de refuge sur une carte ne signifie pas systématiquement que c'est un refuge pour randonneurs. - Ce que le randonneur estime être de la vulgaire herbe voire même de la mauvaise herbe est en fait de la nourriture pour les bêtes (ovins, caprins, bovins, équins) et qu'il faut donc la préserver, la protéger et la conserver propre.
- L'eau peut être un espace ludique mais, pour l'éleveur c'est la boisson de ses bêtes et peut également être la source d'alimentation d'un village
En conséquence, le plus grand soin, le plus grand respect doit être garanti à ces espaces par celui qui l'utilise gratuitement et ne participe jamais à son entretien.