- Loi sur le Sport
- Communiqué de presse du 22 mars 2000
1 - L'obligation pour les encadrants bénévoles d'être diplémés aura pour conséquence:
- soit de tuer le bénévolat et de provoquer l'enchérissement des activités pour les pratiquants,
Dans l'obligation de diplémes, il n'a jamais été dit qu'ils devraient tous être rémunérés. Il y a les diplémes fédéraux qui sont reconnus et qui, par ailleurs posent probléme aux professionnels quant à la modification de l'article 43 de la loi actuelle. Le bénévolta avec des diplômes fédéraux n'est don cpas remis en cause.
- soit de faire passer les sorties collectives des clubs dans la clandestinité, avec en corollaire une augmentation des accidents,
Ce problème risque d'être résolu à travers les projets de labellisation des clubs. Pas de diplémés (professionnels ou fédéraux), pas de sorties officiels donc pas de label donc réduction des effectifs et disparition des clubs peu ou pas performant sur le plan de la qualité des prestations offertes. D'un autre cété, est-il normal que n'importe qui encadre n'importe comment n'importe quoi dans des pratiques dites à risques?
- soit de conduire à la délivrance de diplémes au rabais.
C'est aux fédérations de prendre les mesures qui s'imposent.
2 - La réglementation des espaces naturels, de leur équipement et des conditions d'accès laisse croire que la montagne peut-être transformée en stade
Ce qui nous paraît dangereux pour tous. On peut aussi craindre qu'une telle réglementation porte en germe des interdictions et des obligations semblables aux exigences qu'on a connues dans le système soviétique d'il y a une trentaine d'année où il fallait faire preuve d'une qualification pour obtenir un "permis d'ascension" de tel ou tel sommet, et qu'on rencontre aujourd'hui sous d'autres formes, dans les parcs américains.
C'est ce qui se passe dans le Parc des Tatras en Pologne et Slovaquie. Le risque existe effectivement.D'un autre cété, les parcs et réserves font tout pour favoriser et développer le tourisme autour de ces structures de protection. Ils en font un argument de conviction auprés des collectivités locales concernées. Des infrastructures d'accueil sont mises en place pour attirer le tourisme.Des topos guides sont par les Parcs Nationaux pour y faciliter la randonnée et la percée touristique. Les Parc Nationaux tout comme un certain nombre de Réserves et les PNR on développé des politiques d'investissement en structures lourdes (refuges, chemins, balisages, etc...). Tous ces éléments sont autant d'incohérence avec certains aspects de la loi. Toutefois il convient d'attendre les décrêts d'application de cette loi. C'est à cette occasion qu'il conviendra d'avoir des représentants forts et cohérents, c'est à dire une fédération structurée capable de discuter et de négocier.
Louis Dollo Le 2 avril 2000