Société d'études des Sept Vallées s'est bien évidemment penchée sur l'histoire du tramway du PCL (Pierrefitte - Cauterets - Luz). Nous pouvons y trouver, notamment, deux sujets très intéressants:
- Un article de Jean Darrieux "Le PCL Compagnie des chemins de fer électriques Pierrefitte-Cauterets-Luz" dans le n°23 "Spécial" (1992) de la revue de l'association "Lavedan et Pays Toy"
- Un excellent ouvrage qui retrace cette partie d'histoire des Pyrénées: "Au Temps du Tramway du PCL" - Auteur/Editeur: Société d'études des Sept Vallées
Le PCL se décompose en trois parties:
- Pierrefitte - Luz
Compagnie des Chemins de Fer de Pierrefitte à Cauterets et à Luz (PCL). L'ensemble du résau de cette compagnie était de 25 km. Cette partie de ligne était de 12 Km environ de voie étroite avec un tunnel dans les gorges de Luz.
La ligne: Voie étroite (1 m) unique à rails noyés d'un peu plus de 12 km. Dénivelé: 249 mètres. Pentes maximum de 6 %. La ligne suivait la nationale sur la presque totalité
du parcours. Tunnel de 180 mètres.
La traction: Alimentation au moyen d'un "feeder" de 1200 voltes dont l'énergie provenait de la centrale de Calypso dans la vallée de Cauterets et par la suite la centrale du Pont
de la Reine. Traction électrique avec automotrices comme sur la ligne de Cauterets.
Mise en circulation: 1 février 1901 pour Luz
Fin de l'exploitation voyageurs en 1934
Fin de l'exploitation marchandise en 1939
Selon certains auteurs, l'arrêt d'exploitation aurait été le 31 décembre 1932 et voies déposées en 1934
- Photos (en construction)
- La saga de la route des gorges de Luz
- Pierrefitte - Cauterets
Compagnie des Chemins de Fer de Pierrefitte à Cauterets et à Luz (PCL). L'ensemble du résau de cette compagnie était de 25 km. Cette partie de ligne était de 11 Km 200. La ligne comportait un tunnel et un viaduc. Elle a été tranformée en voie verte. La gare de Cauterets existe toujours.
La ligne: Voie étroite (1 m) unique de 11 km 200. Rayon des courbes de 35 m.
Dénivelé: 448 m. Rampes maxi de 80 mm/mètre par simple adhérence. La ligne dessert la mine qui appartenait à la compagnie anglaise "The Pierrefitte Mining C° Ld" puis,
à partir de 1918 à la Société Espagnole "Penarroya".
Jusqu'en 1901, la faiblesse de la puissance des motrices nécessitait un systéme de refoulement au niveau du "Limaçon" et de la carrière de Calypso.
A noter qu'en 1906, la route de Cauterets était encore un chemin de terre.
La traction: automotrices électriques avec caténaires. Aucun atelage non automoteur. Pour les voyageurs: automotrices Decauville à 7 et 5 compartiments et 5 compartiemnts avec
plateforme centrale (fourgon à bagages)
Mise en circulation: 1897
Fin de l'exploitation voyageurs: 1 avril 1949 (déclassée en 1944? A vérifier)
- Cauterets - La Raillère
Compagnie des Chemins de Fer de Pierrefitte à Cauterets et à Luz (PCL). L'ensemble du résau de cette compagnie était de 25 km. Cette partie de ligne était de 1Km836 et menait les curistes du Casino aux thermes de la Raillére (aujourd'hui fermés). Une partie de l'emplacement de la ligne sert aujourd'hui de voie routiére de descente (sens unique). Les anciennes gares de départ et d 'arrivée ont été conservées (photos à venir)
La ligne: Voie double étroite de 1.836 km sur 125 m de dénivelé.
Traction: 3 motrices électriques contruites par les chantiers de la Buire à Lyon. Chacune avec une motorisation différente qui leur a donné leur nom:
- Motrice I: "Ivry" de 25 CV (Réserve)
- Motrice II: "Alsthom" de 45 CV
- Motrice III: "Jeumot" de 45 CV
Mise en circulation: 2 août 1897
Fin de l'exploitation voyageurs le 15 octobre 1970
- Ligne de Luz
Route de Pierrefitte à Luz: sortie amont du tunnel (180m. de longueur) dans les gorges de Luz après Soulom. Ce tunnel est toujours visible en bordure de route. Dans les années 1980, lors de chutes de pierres dans les gorges, les automobiles pouvaient l'emprunter. Il est officiellement fermé au public mais il peut être visité à pied. A noter que la voie utilisait la chaussée actuelle.
Le pont d'Enfer, aujourd'hui totalement réservé à la route. Il existe toujours en sortant des par-avalanches pour traverser le Riu du Pla venant de la rive droite avant les anciennes mines de Chèze.