La logique voudrait que, comme pour tout élevage, l’élevage de chiens de protection relève d’une activité agricole avec suivi génétique et efficacité comportementale quant à la protection contre les prédateurs. Et bien non. Ce type d’élevage est suivi par des organisations écologistes, notamment La Pastorale Pyrénéenne, lorsqu’il ne s’agit pas de chiens de salon et de concours. Pire encore! Les tests comportementaux sont faits sur la based'un protocole ne tenant compte que du comportement vis à vis des touristes et non des prédateurs contre lesquels ils sont destinés. Et sans parler de mensonges, mani^pulations sur les idées reçues parfois à des fins commerciales au profit de vendeurs de chiens sans grand scrupule. En fait, tout est fait pour créer, une fois encore, un petit business entre copains écolos ou se faisant passer comme tel, le business étant plus fort que l'écologie.
Communiqué de l'association Pays de l'Ours - Adet
Résultats d'une récente étude sur l'efficacité des chiens de protection.
37 éleveurs ont répondu à un questionnaire sur les pertes subies par prédation et vol avant et après la mise en place d'un chien de protection.
Les résultats sont clairs:
-L'ours ne représente que 3% des pertes par prédation (1% sur l'ensemble des Pyrénées);
-les chiens de protection mis en place dans le cadre du programme Ours ont permis de réduire la prédation sur les troupeaux de 92% en moyenne;
Un chien de protection permet en moyenne de sauver 7 brebis par an et par troupeau, soit une économie de 1221€ pour l'éleveur.
Sur l'échantillon de 37 éleveurs enquêtés, plus de 300 brebis sont ainsi sauvées chaque année, soit déjà beaucoup plus de bêtes que n'en tuent l'ensemble des ours par an dans les
Pyrénées.
Depuis 1995, les techniciens patous ont placés 174 chiens dans les élevages pyrénéens; 65 montent en estive chaque été.
Une fois de plus, nous démontrons que les arguments des opposants à l'ours ne sont pas fondés.
Chacun peut ainsi se rendre compte que leur position est un refus de principe de cohabiter avec l'ours.
Les éleveurs qui ont mis en place des chiens de protection reconnaissent subir depuis moins de pertes qu'avant la réintroduction de l'ours.
La démonstration est donc faite qu'il est possible de concilier dans les Pyrénées développement de l'élevage et protection de l'ours, ce que l'association Pays de l'Ours - Adet
défend depuis 1991.
La brochure complète de présentation de l'étude est accessible sur internet:
L'enquête a été réalisée par Pays
de l'Ours - Adet et l'Association Cohabitation Pastorale (ACP), publiée dans le cadre du programme européen
Life Coex (améliorer la coexistence entre agriculteurs et grands carnivores en Europe du Sud).
Par email, Alain Reynes, association Pays de l'Ours - Adet
Photo: association Pays de l'Ours - Adet