A partir des trois exemples ci-dessous il est facile de comprendre que le patou pose un problème au Tourisme avec les Randonneurs et que son efficacité est pratiquement nule du fait des modes d'exploitation obligatoires pour l'AOP du Mouton de Barèges-Gavarnie (voir cahier des charges) et uses et coutumes qui font la qualité des paysages et de la biodiversité préservée depuis des millénaires. Ceci explique également les raisons pour lesquelles les bergers pyrénéens n'ont jamais coexisté avec les grands prédateurs, loups et ours, comme le prouve toutes les archives des communes et des vallées et qu'ils ont toujours combattu ces animaux. Prétendre que le berger cohabitait, par le passé, avec les loups et les ours relève du mensonge et de la manipulation de la part des associations de protection de la nature qui rêvent d'un retour au tout sauvage d'avant 5 ou 6 000 ans. Objectifs difficilement acceptables au 21ème siècle. Le Patou ne fait pas tout!
L'information des randonneurs est-elle suffisante? En l'absence de formation assurée aux randonneurs par les fédérations sportives délégataires et les organismes de promotion touristique en collaboration avec les éleveurs, quelle efficacité peut avoir un tel panneau? Dissuader à aller en randonnée? Dans ce cas, quel bénéfice pour le développement économique et touristique de la vallée?
Ce chien Patou reste seul sur l'estive du Merdanson au-dessus de Bruges pour garder une centaine de brebis. Il a déjà été blessé par un ours en essayant de défendre son troupeau. Une vingtaine de bête sont mortes ou blessées mortellement. Doit-il être agressif pour défendre encore mieux son troupeau et dans ce cas il s'attaquera à tout intrus y compris un randonneur. Ou doit-il être calme pour ne pas attaquer les randonneurs et dans ce cas il ne sera pas bon protecteur pour le troupeau.
Le troupeau s'éparpille en "escabot", c'est-à-dire en petits groupes sur des petites surfaces herbeuses. Il en est ainsi depuis la nuit des temps. C'est ce qui fait la qualité des paysages, de la biodiversité des estives pyrénéennes et évite le surpâturage dans les endroits les plus herbeux. Le regroupement du troupeau ne permettrait pas d'assurer l'entretien de l'ensemble de l'espace, occasionnerai un surpâturage là où le troupeau pourrait être complet (sachant qu'un berger n'est rentable que pour 800 à 1000 brebis minimum) et serait de nature à favoriser la transmission des maladies et à dégrader la couche végétale du fait du piétinement intensif. En contrepartie, le chien de protection ne peut pas être ^partout avec tous les groupes de brebis. D'où sa vulnérabilité face aux grands prédateurs loups et ours.