Les clôtures sont une des préoccupations des éleveurs quel que soit la filière ovine, équine, caprine ou bovine, ou le lieu, montagne, bas de vallée ou plaine. L’éleveur a toujours besoin d’une clôture pour éviter la divagation des bêtes. Ce besoin est fonction des espaces, des usages, des risques…. La clôture peut suppléer le gardiennage de l’homme ou le remplacer selon les cas.
L’idéal pour les bêtes, c’est la liberté. Le problème sera alors de les retrouver et qu’elles n’aillent pas perturber le voisin ou d’autres activités humaines. Il peut s’agir de clôtures fixes, de pacage, de contention, etc… Et, plus récemment, la recherche de solutions pour protéger les troupeaux de la prédation des grands carnivores prédateurs comme l’ours, le loup ou le lynx.
Des essais, des recherches sont faites, plus ou moins sérieusement. Comme pour les chiens de protection, des apprentis sorciers apparaissent et viennent fleurir l’horizon attrayant des subventions pas toujours au profit des éleveurs.
A la problématique de la clôture au profit légitime et primordial de l’élevage, de l’éleveur et du berger / vacher, viennent s’ajouter des problématiques environnementales sur les sols avec la concentration des bêtes, sanitaires mais aussi paysagères et relationnelles avec les autres usagers du milieu comme les chasseurs et les randonneurs à pied, à cheval ou VTT.
Tous ces aspects, parfois complexes sur un même territoire, doivent être pris en compte étant entendu que le plus souvent agriculture, élevage, pastoralisme et tourisme sont totalement complémentaires. La clôture prend alors une dimension très large que nous essairons d'aborder sans aucune prétention de substituer aux professionels de l'élevage, seuls compétents pour formuler un avis sur la qualité de tel ou tel solution.
En montagne, il existe, pour les troupeaux et les éleveurs, une forme de clôture invisible du néophyte randonneur ou autre. C’est la nature et la transmission culturelle des hommes et des bêtes. Un couple indissociable souvent mis à mal par des exigences administratives qui ne font pas la différence entre la Hollande et les Pyrénées sans parlers des Alpes et d’ailleurs.