- Ecobuage: Le parquet persuadé du caractère accidentel du drame.
Le procureur de la République de Bayonne a indiqué, hier, que les morts entraînées par un feu de montagne, jeudi dans les pyrénées-atlantiques, «n’ étaient pas voulues» par les deux hommes qui ont reconnu avoir allumé ce feu d’écobuage. Ceux-ci seront mis en examen aujourd’hui pour homicide involontaire. Pris au piège de l’incendie, quatre randonneurs avaient été tués. Trois autres sont dans un état grave.
Source: Le Télégrame, un quotidien breton du 16 février 2000
- Prison ferme requise
Cinq randonneurs sur huit avaient trouvé la mort le 11 février 2000 à Esterençuby (Pyrénées Atlantiques) à la suite d'une opération d'écobuage effectuée par deux bergers sans tenir compte de la réglementation. Ils comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Bayonne à la mi-mai pour homicide involontaire. Si les parties civiles avaient requis de la prison ferme pour les deux bergers, le ministére public a suivi sans pour autant demander le maximum. Six mois ferme pour les deux. Le jugement a été mis en délibéré au 18 juin
- Condamnation à des peines de prison ferme
Les 14, 15 et 16 mai deux bergers comparaissaient devant le tribunal de grande instance de Bayonne ( Pyrénées Atlantiques) pour avoir pratiqué l'écobuage sans autorisation à
Esterençuby au cours duquel cinq randonneurs, pris dans les flammes, avaient succombé le 11 février 2000.
Mis en délibéré au 18 juin, le jugement a été rendu et se trouve être conforme aux réquisitions du ministére public, à savoir trois ans d'emprisonnement dont six mois fermes pour
les deux auteurs, pour homicides et blessures involontaires. Ils ont été condamnés également à 450 Euros d'amende chacun. Les parties civiles, une cinquantaine, avaient demandé au
total 1,5 millions d'euros de dédommagement
Source: Le journal des accidents et des catastrophes - Bréves de palais de juin 2002