Le rapport final du programme national "Chiens de Protection des Troupeaux" a été remis en mai 2009. Il a permis de "réaliser le recensement et l'évaluation de l'efficacité des chiens et faciliter leur introduction par les éleveurs dans leur troupeau".
Selon l’Institut de l’Elevage: "Ce rapport final présente l’ensemble des résultats obtenus dans le cadre du Programme National "Chiens de Protection": bilan du recensement des chiens de protection et présentation de la base de données; présentation des tests d’évaluation de l’agressivité vis-à-vis de l’homme et de la qualité pastorale des chiens de protection ainsi que des modèles de décision pour classer les chiens et inventaire de l’existant en matière d’outils de formation des éleveurs et d’information du grand public".
Il est précisé que: "Le Programme National "Chiens de Protection des Troupeaux" a été initié en décembre 2006 à l’instigation d’un ensemble de partenaires, associant des praticiens, des techniciens pastoraux des Alpes et des Pyrénées, des scientifiques comportementalistes et la Société Centrale Canine (SCC), dans un objectif global d’améliorer l’efficacité des chiens de protection des troupeaux tant sur le plan de leur qualité pastorale que sur le plan de la maîtrise des risques d’incidents qu’ils peuvent faire encourir aux autres usagers des espaces pastoraux". Pour ce qui est des Pyrénées, il faudra y mettre beaucoup de réserves quant à la représentation des partenaires. Le choix ne semble pas vraiment représentatif des éleveurs et structures agricoles pyrénéennes.
"Soutenu financièrement par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche et par l’Office de l’Elevage, présidé par la FNO et animé par l’Institut de l’Elevage, ce Programme National comprend 3 actions complémentaires: le recensement des chiens de protection, l’évaluation des chiens de protection par le biais de tests se comportements simples et l’inventaire des outils existants en matière de formation des éleveurs et d’information du grand public. Au terme de 2 ans ½ de travaux et d’études, les objectifs fixés par le Programme National ont été atteints". Depuis 2009, nous pouvons raisonnablement penser que la situation a fortement évolué et par ailleurs, les tests sont remis en cause par de nombreux éleveurs, notamment les associations qui, le 5 janvier 2014, exprimaient leurs inquiétudes pour ne pas dire leur réprobation quant à la démarche entreprise.
Nous pouvons par ailleurs nous étonner de la démarche de la FNO aux côtés d’associations fortement engagées dans les projets d’introduction d’ours dans les Pyrénées comme La Pastorale Pyrénéenne qui ne représente qu’une dizaine d’éleveurs. Tout aussi étonnant, la démarche en faveur de tests dont la procédure pourrait bien se retourner, une fois encore contre les éleveurs.