Lorsqu'une catastrophe est passée, nous avons tendance à l'oublier sans en tirer les enseignements. Afin d'éviter cet oubli, nous reproduisons ici, dans la mesure du possible, tout ce qui peut concerner cette catastrophe annoncée qu'est la fièvre catarrhale ovine - FCO - dans l'Aude, qui touche tous les ruminants d'élevage (moutons, vaches, etc...) et sauvages.
La fièvre catarrhale ovine (FCO), c'est quoi?
Diaporamas de présentation de la fièvre catarrhale ovine (FCO) en Ariège
Environnementalistes: la haine de l'éleveur pyrénéen
Une délégation de la FDSEA chez le préfet à propos de l'épizootie de fièvre catarrhale.
Une stratégie, voire un plan de guerre. Ce sont les mots employés par Serge Vialette au sortir d'une rencontre avec le préfet de l'Aude, hier matin, concernant l'épizootie de fièvre catarrhale ovine dans le département. Cela ne saute pas aux yeux, mais il est avéré que la maladie a fait des dégâts dans les élevages depuis son apparition à la mi-août. Selon Michel Sicre, président de la section ovine, pas moins de 500 bêtes, toutes espèces confondues, et 120 élevages sont touchés dans le secteur des Pyrénées, de la Piège et de la Montagne Noire.
"A ce jour 40 % du cheptel inscrit au fichier du service élevage à la chambre d'agriculture a été vacciné. Nous devons aussi recenser les élevages non professionnels qui sont des foyers potentiels de la FCO. Par l'intermédiaire des services de l'Etat, de la direction des services vétérinaires et du corps vétérinaire nous lançons un appel au civisme de ces éleveurs. En accord avec le préfet de l'Aude une information va être diffusée auprès des maires pour qu'à leur tour ils relaient le message des déclarations et de la vaccination auprès des populations", résumait Michel Sicre en sortant de la préfecture.
Si elle fait moins de bruit dans l'opinion publique que la crise de la vache folle, l'épizootie de fièvre catarrhale met de plus en plus en danger l'équilibre économique de la filière élevage dans l'Aude. Pour enrayer ce fléau, les responsables de la FDSEA conseillent aux éleveurs de pratiquer la vaccination et de ne pas oublier la piqûre de rappel trois semaines plus tard; sachant que la vaccination est obligatoire pour le stéréotype 1 et qu'elle ne l'est pas pour le stéréotype 8.
Michel Sicre et Guy Giva, président de la chambre d'agriculture, ont rappelé que cette maladie ne présente pas de danger pour l'homme. Son développement en France depuis trois ans est cependant pris au sérieux par les instances nationales de l'agriculture. Michel Sicre a indiqué que le sujet fera l'objet de communications en direction des consommateurs lors de la prochaine foire de l'élevage à Espezel.
Auteur: Christian Aniort
Source:
La Dépêche du Midi du 26 septembre 2008
Afin de mieux comprendre la maladie, le Comité Départemental Santé et Protectyion Animal de l'Ariège (CDSPA) propose quatre thèmes sous forme de diaporamas sur la fièvre catarrhale ovine (FCO)