Sept agriculteurs de la Coordination Rurale de Lozère seront traduits en justice pour «destruction et violences aggravées». Il s’agissait d’une action syndicale suite aux nombreuses provocations de l’Association Lozérienne pour l’Etude et la Protection de l’Environnement – ALEPE. La Coordination Rurale appelle à une mobilisation des éleveurs devant le Tribunal de Mende le 4 février à 9h.
Cette affaire dépasse le simple fait syndical et les petites luttes et divergences d’opinion. Il s’agit ici du loup et d’une association écologiste particulièrement agressive à l’égard de tous. C’est toute une profession qui est concernée.
En 2006, alors qu’à la suite d’une nouvelle manipulation, l’Etat envisageait d’introduire 15 ours (qui sera réduit à 5) dans l’ensemble des Pyrénées. Préparé dans la discrétion, l'ASPAP, (membre de la coordination pyrénéenne ADDIP) composé de membres de plusieurs syndicats et des élus, sont allés expliquer d’une manière un peu musclée, au village d’Arbas, repère de l’association écologiste ADET, que l’arrivée des ours n’était pas opportune. A la suite de cette manifestation «spontanée», dix éleveurs pris au hasard sur la base de photos écologistes ont été traduit en justice.
Le 20 juillet à Saint-Gaudens, 500 à 800 personnes ont accompagné et soutenu les accusés jusqu’au Tribunal à travers les rues de la ville, toutes tendances syndicales réunies. Le problème était de lutter tous ensemble contre les introductions d’ours en mettant de côté les querelles syndicales qui sont d’un autre domaine.
Il est à souhaiter que la même solidarité se retrouve à Mende le 4 février pour bien faire comprendre aux écologistes qu’ils ne feront pas plier l’opposition à la présence des loups dans les espaces d’élevage extensif.
Souvenons-nous que la haine développée par les militants écologistes s’adresse à l’ensemble de la profession et non un syndicat en particulier.
Louis Dollo, le 25 janvier 2016
Rassemblement le 4 février 2016 à partir de 9h devant le tribunal de Mende
Lorsque l'éco-terroriste, Paul Watson, coule des navires, on trouve son combat légitime même s'il est illégal. Même chose lorsque Bougrain-Dubourg, Président de la LPO se fait justice dans les Landes. Pourquoi en est-il toujours différemment lorsqu'il s'agit des éleveurs opposés aux loups ou aux ours?