Les diverses transhumances, montantes et descendantes, peuvent être l'occasion de randonnée pastorale intéressantes. C'est une opportunité pour découvrir un lieu ou uen vallée, sa vie, les hommes qui y vivent et y travaillent, les animaux, etc... c'est aussi une occasion d'échanges culturels entre le monde des bergers etd es éleveurs et les autres.
Transhumances et randonnées pastorales en 2009
7 août 2005: finale du championnat de France de chiens de troupeau au plateau du Bénou à Bielle
Pays de Soule. -- La Commission syndicale a voté son budget.
Et décidé la date de la montée en estives.
"Des recettes quasi certaines"
Avoir au moins 400 000 euros de réserve et surtout ne jamais descendre en-dessous des 200 000 euros de trésorerie. Telle est désormais la politique financière d'une Commission syndicale de Soule confrontée à une baisse de ses revenus (chasse, forêt, etc.). Le compte administratif 2004, voté il y a quelques jours, a permis de vérifier que l'objectif fixé était atteint, avec un excédent global, dopé par les excellents chiffres de la satation d'Iraty, de 427 000 euros.
Un budget prudent. "Au 11 avril dernier, notre trésorerie était de 748.000 euros" a par ailleurs annoncé le syndic de Soule Pepela Mirande avant de faire voter le budget primitif
2005. Un budget en équilibre à 755 000 euros pour la régie d'Iraty, de 1.900.000 euros de dépenses et de 2.300.000 euros de recettes en section de fonctionnement. "C'est un budget
prudent, avec des recettes quasi certaines à ce jour", a annoncé le directeur Milou Castan. 3.100.000 euros sont votés en dépenses d'investissement, avec des priorités bien
définies, selon le principe adopté par la Commission.
La date de la montée aux estives approche. Il revenait à la dernière commission plénière d'en décider les modalités. "Les dates d'ouverture restent identiques, au 10 mai pour les
ovins, et au 15 mai pour le gros bétail sur tous les secteurs", annonce David Tourreuil, animateur pastoral.
Fête de la transhumance. Quant à la fête de la transhumance, elle aura bien lieu le samedi 21 mai 2005, selon une formule identique à celle des années précédentes, avec la montée des troupeaux et la messe en plein air le matin, le repas à base de viande de boeuf et une petite innovation avec un kantaldi l'après-midi. En outre, la convention de gardiennage avec la Commission syndicale de Cize est renouvelée. Enfin, la neige a perturbé les écobuages et un arrêté préfectoral interdisait leur pratique quand le temps était favorable. De ce fait, nombre de zones de montagne n'ont pu être nettoyées. Une motion a donc été prise et sera présentée à la cellule départementale, pour demander que les feux pastoraux ne subissent pas d'interdiction en montagne sur des périodes favorables. Selon les délégués, l'arrêté pris cette année se justifiait sur les zones basses et dites intermédiaires mais pas en montagne.
Auteur: Marcel Bedaxagar
Source: Sud-Ouest
Tous les ans, début juin, les troupeaux de brebis sont conduits vers les estives du lac d'Estaing et bien au-delà vers le Grand Barbat, Ilheou et Plan de Prat. C'est l'occasion
d'une journée festive avec les bergers.
Le matin, les brebis sont conduites au village d'Estaing. A midi, bénédiction des troupeaux puis le repas. L'après-midi, montée au lac d'Estaing et aux estives.
Cette année: 4 juin 2005..... s'il n'y a pas de neige.... dans les estives
Prévue le 2 juin 2007. Une grande fête des éleveurs des Pyrénées est envisagée avec la montée des troupeaux. Pour midi, les troupeaux sont réunis au village d'Estaing où un repas est servi pour bergers et accompagnants (s'inscrire à l'office de tourisme). Dans l'après midi montée en 2 groupes: l'un vers le fond d'Estaing et Plan de Prat et l'autre vers la cabane du Grand Barbat et le col d'Ilhéou.
Toutes les infos sont confirmées par le groupement des communes de la vallée de la Barousse, qui organise la transhumance, toutes communes confondues: c'est grandiose.
Date: 3/4/5 juin 2005 avec la journée "J" de la transhumance 2005, le samedi 4 juin.
L'année 2004, première transhumance des communes de la Barousse réunies, a rassemblé plus de 1200 moutons et beaucoup beaucoup de vaches, décorées, enrubannées, énormes cloches à
leur cou, des échos fabuleux dans les montagnes...
Arrivée là-haut après 5h de marche, la cabane de la Saoubète avait été agrandi pour l'occasion de deux énormes chapiteaux pour accueillir tous les convives au repas des estives.
L'an dernier, malgré le mauvais temps, la 1ère transhumance dite du Hautacam avait connu un franc succès. Sans trop de tapage, la fête avait drainé du monde. On avait compté jusqu'à 800 voitures. Cette année, la 2ème fête de la Transhumance du Hautacam est programmée pour le 18 juin prochain. Depuis la première édition, les structures ont changé. L'association de la Transhumance du Hautacam a vu le jour en avril. Son président est Marcel Abadie, les vice-présidents: Pierre Vergez, Jean-Guy Navarret et Jean-Pierre Valentin. Claudine Vignelongue en est la trésorière. Les éleveurs se sont renforcés. En 2004, ils étaient 7. En 2005, ils seront 10. Le cheptel sera plus important.
Un millier de brebis et 200 à 300 vaches arpenteront les pentes du Hautacam. Le départ est prévu à 4h, notamment pour les éleveurs de la vallée de Batsurguère. D'autres partiront de divers endroits du pays de Lourdes. A 12h, les troupeaux parviendront sur les crêtes du Hautacam où les abbés Gaby Lagurgue et Marcel Lacaze procèderont à la bénédiction des animaux. Suivra à Tramassel une messe chantée par la chorale de Castelloubon. Ensuite place au repas servi sous deux chapiteaux prêtés par la ville de Lourdes et aux diverses animations, près de la station du Hautacam. Cette partie de l'évènement sera gérée par le Club des Sports Lourdes-Hautacam du président Martial Martreuil. Les éleveurs et le CSLH se sont associés pour organiser ce qu'ils comptent être un grand évènement. De tout cela, on aura encore l'occasion d'en reparler.
Source: Lourdes-Infos
Ahusquy. -- Quinze troupeaux de vaches ont transhumé samedi, dans le cadre de la fête des éleveurs à Ibar Naba
"C'est une belle fête, toute simple et très agréable", commente Battitta Queheille, maire d'Aussurucq, à l'issue de la Fête de la transhumance célébrée samedi 21 mai à Ibar Naba, sur la route d'Ahusquy. Une fête qui a démarré tôt ce matin, notamment pour les quinze éleveurs qui ont accepté d'attendre cette journée pour monter leurs troupeaux. Comme d'habitude, nombreux sont les spectateurs qui se rassemblent à Atxinia, là où se croisent les routes d'Aussurucq et de Garaïbie d'où proviennent les transhumants. Les premiers troupeaux passent dès 7 heures, mais c'est à partir de 7 h 30 que le gros des troupes arrive. Et que les randonneurs, de plus en plus nombreux semble-t-il, se joignent à leurs accompagnateurs pour les suivre pendant les douze kilomètres qui restent. Pour d'autres, qui y ont accédé directement par Alçay, la fête se déroule à Ibar Naba. Là où les chapiteaux ont été dressés par la commission syndicale et par des éleveurs soucieux de promouvoir la Blonde d'Aquitaine élevée dans la région. Après la messe célébrée en plein air par l'abbé Sébastien Ihidoy, 350 convives peuvent y apprécier la saveur de la viande produite par ces éleveurs, au cours d'un repas préparé par Serge Aguer et son équipe. "Nous avons ajouté cinquante couverts de plus cette année, mais les billets étaient déjà tous vendus depuis plusieurs jours" explique David Tourreuil, animateur pastoral. Le succès de la fête est indéniable, et le petit kantaldi organisé après le repas avec les groupes Errejentak et Xiberotarrak permet de prolonger une journée qui, jusqu'à ses derniers instants, bénéficiera de la clémence du temps.
Auteur: Marcel Bedaxagar
Source: Sud-Ouest
Lourdios-Ichere. -- Le village fête la transhumance avant la montée en estives. Vaches et brebis partent samedi
La route des pâturages
Une fois de plus veaux, vaches et cochons ou plutôt, brebis, chèvres, vaches et juments se retrouveront sur la place de Lourdios-Ichère pour célébrer la transhumance. Une fête
programmée ce samedi 4 juin à partir de 10 heures.
"A travers cette journée festive, les bergers et éleveurs du village sont mis à l'honneur", rappelle Nicole Blaye, animatrice de l'écomusée de la vallée d'Aspe qui organise cette
manifestation. Mais cette fête permet aussi de découvrir et de valoriser le métier d'éleveur-berger: vie dans les estives, connaissance des variétés de fromage. Elle donne
également l'occasion d'apprécier les races locales maintenues dans le village. Toujours les mêmes. "Les vaches béarnaises de Patrick Pretou, les chèvres pyrénéennes de Gérard
Lanne, les brebis basco-béarnaises d'André Castagne, Pierre Soule, Jean-Jacques Cauhapé, Julien Lassalle, Jean Blaye seront présentes. Mille brebis se rassembleront durant
cette journée", poursuit Nicole Blaye.
Samedi, comme le veut la tradition de cette fête, les bêtes seront accueillies dès 10 heures sur la place du village où les éleveurs procéderont au marquage et à la pose des
cloches. "Elles seront rejointes par les vaches béarnaises et les chevaux de Christian Bellocq et tous ces troupeaux regagneront la place de l'église pour l'hommage et la
bénédiction. "Un pot de l'amitié en musique et chanson sera partagé entre les éleveurs et les hôtes. Et chacun se dispersera sur les estives de Lacoste, d'Ichère, du Raché ou du
Layens. Le repas animé au prix de 13 euros sous chapiteau clôturera cette matinée.
Conférences et contes. Mais la fête n'en sera pas terminée pour autant car à partir de 14 heures, un détour par l'écomusée permettra de comprendre l'organisation agricole et
pastorale du village du 19 e siècle à aujourd'hui et au rythme des saisons.
A 17 heures, une conférence sur le thème "Société montagnarde: regard croisé Tchétchénie - Béarn" sera animée par Patrice de La Condamine, documentaliste au collège de Bedous. A
21 heures, Louis Espinassous se produira, en plein air, si le temps le permet, pour relater des histoires et des contes de la Vallée d'Aspe, animation qui sera suivie de chants
et de musique
"A l'Ecomusée, nous aurons toute la journée une exposition de sonnailles prêtées par les bergers éleveurs du village, une autre sur les origines de la transhumance, la
présentation de maquettes de cabanes de bergers réalisées par Jacques Vyns et Jo Chimier fera découvrir le village en proposant des promenades à cheval", ajoute l'animatrice de
l'écomusée.
Le repas du midi pourront être pris sous chapiteau ou dans les auberges (sur réservation) et le repas du soir uniquement dans les auberges, chez Bellocq au 05.59.34.41.50 et chez
Lamothe au 05.59.34.41.53.
Renseignements et inscriptions auprès de l'Ecomusée de la Vallée d'Aspe. Pour les repas, appeler le 05.59.34.44.84
Auteur: Marcel Bedaxagar
Source: Sud-Ouest
Vallée d'Aspe. -- Le village de Lourdios-Ichère a fêté la transhumance samedi, devant une foule arrivant parfois de loin. Les connaisseurs ont apprécié, les autres ont découvert une autre vie.
Bérets vissés sur la tête, ils regardent en connaisseurs. Ces agriculteurs observent les troupeaux arrivant sur la place du village de Lourdios-Ichère. Et commentent le spectacle,
en français ou en béarnais, bien sûr, mais aussi en basque souletin ou même en labourdin de la région de Hasparren. Car on vient de loin pour cette fête de la transhumance mise sur
pied par l'écomusée de la vallée d'Aspe.
Pour les autres, tout aussi nombreux en ce samedi matin, les commentaires éclairés des animateurs successifs donnent à cette journée tout son sens. Car, au-delà de son aspect
festif, l'écomusée cherche à mieux faire connaître le pastoralisme et la vie de berger à travers cette manifestation. Une tâche dont Didier Hervé, directeur de l'Institution
patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB), s'acquitte
avec brio. "Il faut cinq litres de lait pour un kilo de fromage et donc vingt-cinq litres pour faire un fromage" explique l'animateur en présentant les troupeaux de Jean-Jacques
Cauhapé ou de Pierre Soulé, deux bergers de Lourdios.
L'âne et le ministre.
"Mes brebis seront un peu déçues tout à l'heure, car elles sentent l'appel de la montagne mais elles ne monteront pas de suite, avoue Pierre Soulé. Je les confie à un berger qui
les prend avec les siennes dans la cabane de Couecq, à Borce, et qui se paie en faisant du fromage avec leur lait."
L'occasion pour Didier Hervé de donner une image exacte du dur labeur de ces bergers en estives. "Quatre heures de traite le matin, quatre heures de traite le soir, plus la
surveillance du troupeau et les autres tâches quotidiennes", résume le directeur de l'IPHB.
Mais Jean Lassalle arrive et c'est avec un peu de soulagement que Didier Hervé confie son micro à son président qui est ici sur ses terres. Et qui, de suite, donne un ton plus
léger à la manifestation. "Chez nous, cet animal, on l'appelle le ministre" sourit le député maire en regardant Louis Bellocq mettre le bât à son âne.
Bénédiction. Ainsi va la fête, avec des démonstrations de marquage et de pose de cloches dans un des troupeaux parqués. Et des animations, assurées par les gaiteros de Jaca et les
enfants des écoles. L'heure de rejoindre la place de l'église a sonné et c'est entre ces deux sites que le spectacle prend tout son sens, avec le défilé des chevaux, des vaches
béarnaises ou des milliers de brebis qui s'avancent dans la symphonie de leurs superbes cloches.
Un nouvel arrêt sur cette place permet à l'abbé Pierre Moulia de bénir ces troupeaux, en présence du sous-préfet d'Oloron Claude Gobin. L'écomusée de la vallée d'Aspe n'oublie pas
de remercier tous les vachers, bergers ou éleveurs de chevaux qui, une fois de plus, se sont prêtés au jeu. "Il y des années, on disait que les bergers qui transhumaient étaient
les derniers des Mohicans. Vous prouvez aujourd'hui que ce n'est pas vrai", se réjouit l'abbé Moulia en s'adressant à ces éleveurs, jeunes pour la plupart.
Auteur: Marcel Bedaxagar
Source: Sud-Ouest
Samedi, le village fête la transhumance des troupeaux vers les estives
Comme tous les ans depuis 1996, l'écomusée de la Vallée d'Aspe et les éleveurs organisent une journée autour de la transhumance des troupeaux. Jean Blaye, berger de la plaine
d'Oloron arrivera au village vers 12 h, où il sera rejoint, après 2 km de marche, par les cinq autres troupeaux, place de l'église. A 10 h, activités pastorales: marquage des
brebis, pose des cloches sur les troupeaux, etc, place du village; 11 h 15, traversée du village jusqu'à l'église; 12 h 15, bénédiction de tous les troupeaux et hommage au berger
transhumant (J. Blaye). Présentation des races locales de vaches et chèvres; 12 h 30, pot de l'amitié animé par les musiciens Gaitiers de Chaca de Jaca et le groupe polyphonique
Montanhes et Riberes; 13 h, repas fermier sous le chapiteau (inscriptions sur place). A 16h, concert de Montanhes et Riberes à l'église. Randonnée découverte de Lourdios à cheval
toute la journée.
Inscriptions sur place. La restauration pourra aussi se faire dans les auberges sur inscription: Bellocq (05 59 34 41 50) et Lamothe (05 59 34 41 53).
Source: Sud Ouest du 7 juin 2007
Vallée d'Ossau.--Une tradition séculaire. La transhumance des troupeaux débute aujourd'hui
Un spectacle à ne pas manquer si l'on est en vacances. La montée des troupeaux vers les estives débute aujourd'hui dans la vallée d'Ossau. Cette transhumance, qui va amener des
milliers de brebis, vaches et chevaux vers des paturages situées en altitude, fait partie, depuis des siècles, des grandes traditions du Béarn.
Les premiers à partir sont les éleveurs du syndicat du Bas Ossau. Leurs troupeaux se rassemblent cet après-midi à 16 h à Iseste. Démarrant entre 16 h et 18 h, ils monteront
toute la nuit pour se diriger vers le col du Pourtalet et le cirque d'Anéou.
Le vaste cortège commencera à emprunter la rive droite du gave afin de progresser sur la route départementale 240 vers Louvie-Juzon, Castet et Aste-Béon. Une dernière commune dont
la route sera ouverte à titre exceptionnel aux animaux et aux piétons, mais pas aux voitures. Bêtes et bergers se rendront ensuite à Béost et Laruns avant de prendre la direction
de la gorge du Hourat, de traverser les Eaux Chaudes, puis de se diriger vers Gabas et le col du Pourtalet.
Demain, vendredi, le relais sera pris par les troupeaux du Haut Ossau. Ces derniers seront rassemblés sur le plateau du Benou pour le marquage des bêtes qui débutera à 14 h 30. Ils
prendront le départ entre 16 h et 18 h pour se rendre à leur tour vers la haute vallée d'Ossau, en empruntant la même route que leurs prédecesseurs, en cheminant lentement vers le
village de Gabas, puis vers la cabane de Bious-Oumette qui se trouve à peu de distance en aval du lac de Bious-Artigues.
Chants, randos, fête.
La transhumance, qui est toujours l'occasion de témoigner d'une culture profonde ancrée en vallée d'Ossau, sera accompagnée de plusieurs animations (information à l'office de
tourisme de Laruns, tel.05.59.05.31.41.).
Aujourd'hui jeudi.
Une randonnée "patrimoine et transhumance" permettant d'accompagner les troupeaux est organisée sur le parcours.
Rendez vous à 16 h 30 aux Eaux-Chaudes, sur le parking de l'établissement thermal; départ à 18 h à Béost.
Tarif: adultes 12 euros, enfants 8 euros.
A Laruns, à 18 h, sous les arcades, projection d'un film sur la vie pastorale et débat animé par un garde moniteur du Parc national des Pyrénées. A 20 h, marché de nuit animé
avenue de la gare par le groupe Le Petit Bal; 21 heures, sous les arcades, chants traditionnels et modernes d'Ossau avec Jean-Luc.
Vendredi 8
Randonnée au plateau du Bénou autour des troupeaux en partance. Marquage des vaches, préparation des hommes et des bêtes, découverte des paysages de la vallée d'Ossau.
Rendez-vous et départ à 14 h à la chapelle de Houndas, au Bénou. Tarif: adultes 12 euros, enfants 8 euros.
A Laruns, à 21 h, sous les arcades, projection d'un film sur la vie des bergers, présentation des instruments de fabrications du fromage, sonnailles...
Samedi 9
Randonnée transhumance, départ avec un berger pour rejoindre sa cabane au rythme des sonnailles et l'accompagner dans son installation. Rendez-vous et départ à 7 h à Gabas.
Tarif: adultes 12 euros, enfants 7 euros; garbure (facultatif) 3 euros.
A Laruns, fête ossaloise à 18 h au fronton, découverte des associations du Béarn et de leurs activités; 18 h concours de chants béarnais pour enfants; 20 h apéritif chantant et
dansant; 21 h concours de chants amateurs, concert avec le groupe espagnol A Cadiera Coixa.
Source: Sud-Ouest du 6 juillet 2005
C'est dans la plus pure tradition de la transhumance gasconne que se fera, en septembre 2005, la 7ème édition de "la route de la transhumance".
Jadis, les troupeaux quittaient les hautes estives des Pyrénées et descendaient progressivement dans la vallée en utilisant cabanes et granges intermédiaires selon les vallées et
en fonction de l'évolution du regain dans les prairies de fauche. Les troupeaux de brebis regagnaient les plaines gasconnes des Landes, de la Gironde, du Lot et Garonne, du Gers ou
du Tarn...
Le départ de la montagne était donné courant septembre pour ne revenir qu'au printemps. Tous ces déplacements se faisaient à pied. Les brebis servaient, en quelque sorte, de
tondeuses sur le bord des chemins et des routes et permettaient de "fumer" les prairies traversées.
La "route de la transhumance" reprend cette tradition.
Le berger, Stéphane Iriberri descend des estives du Caillaou (vallée d'Estaing) pour arriver au lac. Il repart du lac d'Estaing dans le Val d'Azun (Hautes-Pyrénées) pour terminer
après 3 semaines de marche au lac intercommunal d'Aillas, Labescau et Sigalens.
Cette transhumance est l'occasion, chaque année, de festivités comme par le passé.
En 2005, le programme est le suivant:
Après la transhumance, voici la fête du retour des troupeaux dans la vallée à Arrens-Marsous, la fête de l'agneau fermier.
De nombreuses animations vous attendent à cette occasion.
Découverte des traditions et des coûtumes locales qui font le caractère et le charme du Val d'Azun.
Au programme: marché aux bestiaux, concours de fromage, tonte à l'ancienne, marché artisanal, chorale du Val d'Azun, visites et découvertes, gastromie... et bien sûr le fameux
repas aux côtelettes que vous pourrez déguster soit à la salle des Fetes, soit dans un des restaurants du village.
La soirée se termine tard dans la nuit au son des bandas et d'un bal populaire.qui sonne la fin de l'été.
En 2005, la foire aura lieu le 17 septembre même si certains troupeaux sont encore en estive.
Source: OT du Val d'Azun
Transhumances en Vicdessos: samedi 17 juin 2006 à Auzat avec 3.000 ovins tarasconnais
Renseignements/Inscriptions: 05 61 64 87 53
- Fête de la Transhumance de Lourdios-Ichère: 9 juin
- Fête de la Transhumance de la vallée d'Ossau: Non connue à ce jour, mais dans la première quinzaine de juillet
- Fête du fromage d'Etsaut: 29 juillet
- Fête des Bergers d'Aramits: du 13 au 16 septembre
- Fête du fromage de Laruns: 6 et 7 octobre
Pour le Biros, la transhumance est devenue une tradition avec cette sixième édition; pour Bethmale, elle se confirme et cette troisième année prend plus d'ampleur.
Samedi 2 juin 2007,
ce sont plus de 3.500 bêtes qui prendront la direction des estives du Biros. De 7 heures à 8 heures, rassemblement des troupeaux à la sortie de Sentein et
petit déjeuner des éleveurs. A 8 heures, départ échelonné des troupeaux: 220 ovins pour l'estive de l'Isard, des vaches limousines pour La Parade, 800 ovins pour l'estive
d'Ourdouas, 1.500 ovins pour les estives de Las Planes. A 13 heures, repas-grillade au cirque de La Plagne, menu traditionnel avec produits locaux (16 € par personne).
Réservation au 05.61.96.04.22.
A 15 heures, animations pastorales sur le site de La Plagne avec l'Association pyrénéenne ariégeoise du cheval de Castillon et animation musicale avec le groupe folklorique des
Biroussans.
A 17 heures, retour à Sentein.
A 18 heures, animation musicale.
A 20 heures, repas au restaurant Le Crabère (menu montagnard, boeuf gascon grillé). Réservation au 05.61.96.04.22.
A partir de 21 h 30, animation musicale.
Dimanche 3 juin, transhumance en Bethmale.
Une marche à pied depuis Saint-Lizier avec départ à 7 heures pour accompagner un troupeau de chevaux de Mérens, un troupeau de vaches gasconnes
et un troupeau d'ovins tarasconnais depuis Lescure et Engomer.
A 9 heures, arrivée à Moulis, animation avec les écoles.
A 12 heures, à Castillon.
A 13 heures, aux Bordes-sur-Lez, repas-buffet (10 €).
A 14 h 30, tri des chevaux (estive d'Orle ou estive de Bethmale).
A 17 heures, arrivée à Lascoux puis à Tournac.
A 9 heures, harnachement des chevaux et départ du troupeau.
A 10 heures, pause casse-croûte tiré du sac à La Serre.
A 13 heures, arrivée au cirque de Campuls, repas pastoral (16 € par personne), animation avec le groupe folklorique La Bethmalaise; réservation à l'office du tourisme de
Saint-Girons (tél. 05.61.96.26.60) ou à l'auberge de La Core, à Arrien-en-Bethmale (tél. 05.61.96.46.39). A 9 h 30, rendez-vous de quarante vaches gasconnes au lac de Bethmale.
A 12 heures, cirque de Campuls.
Samedi 9 juin,
à 17 heures, départ des troupeaux (800 ovins) de Lescure.
A 20 heures, arrivée à Engomer.
A 20 h 30, vin d'honneur.
Dimanche 10,
départ des ovins d'Engomer, à 5 heures. Petit déjeuner aux Bordes-sur-Lez et tri (estives du Trapech ou Bethmale).
A 13 heures, repas tiré du sac sur l'estive.
Source: La Dépêche du Midi du 29 mai 2007
Ne pas oublier que cette année encore, la transhumance se fait dans des conditions difficiles. L'ours Hvala est signalée dans vallon d'Autrech. Difficile de dire où sont les autres.
Aulon a vécu, ce week-end, sa 6e transhumance, autour de son comité d'organisation et de Maurice Dubarry, maire du village.
Fort d'une quarantaine de bénévoles, le comité tient à perpétuer cette tradition chargée d'authenticité. Avec au programme une journée placée sous le signe de la convivialité, égayée par de nombreux airs musicaux de la région.
Les amoureux du pastoralisme, venus de loin pour certains, ont fait un bout de chemin avec les bergers et leurs troupeaux.
Parmi les fidèles de cette "Transhumante" se trouvait bien évidemment l'ancien maire tarbais Raymond Erraçarret, accompagné de Ginette, son épouse. Pour rien au monde, il n'aurait manqué cette occasion de retrouver ses racines, ses amis et cette région qui l'a vu naître.
Etait également présent Jeannot Delhom, de Batsère, et sa trompette d'or. Comme chaque année, le public a rendu un hommage chaleureux au plus célèbre des bergers. En compagnie des Tistailhs et Eric Gachole, Jeannot a chauffé l'assistance sous le chapiteau.
L'Ourse Inquiète les Bergers
Après le repas, Maurice Dubarry a remis la clé des estives aux bergers Jacques et Vianney, partis sur les hauteurs pyrénéennes quatre mois durant. Vers la grande aventure, vers
cette liberté chérie, et au coin du refuge, le soir...
Le tout à travers de somptueux paysages au pied de l'Arbizon, mais avec une crainte supplémentaire, cette année, pour les bergers: que l'ourse Franska ne vienne faire parler d'elle dans la montagne.
Les bergers ont rappelé qu'ils tolèrent tout à fait la présence de l'ours dans les Pyrénées, mais pas que Franska fasse d'importants dégâts dans les troupeaux.
Tous les amoureux du pastoralisme se sont en tout cas déjà donné rendez-vous pour le mois de septembre, aux granges de Lurgues, pour la foire des estives.
Auteur: Gérard Latour
Source: La Dépêche du Midi du 7 juin 2007
Le samedi 9 juin a eu lieu la transhumance traditionnelle de Campan, par opposition à la "moderne", où les brebis sont transportées par camions. Cette idée d'une transhumance traditionnelle de Campan a été lancée par Eric Abadie, éleveur de la vallée depuis 23 ans.
Comme "dans le temps", départ de Campan à 3 heures du matin, arrivée à Artigues, puis redémarrage à 7 heures pour le mythique - et ardu - col du Tourmalet à plus de 2.100m d'altitude, atteint vers 11 heures.
La partie allant d'Artigues à La Mongie devient de plus en plus raide. Le final, de La Mongie au Tourmalet, un dénivelé encore plus pentu, laisse imaginer l'effort et la volonté de ces hommes animés par l'amour de leur métier.
La transhumance est une fête qui démarre à pied et se poursuit jusqu'au lendemain 3 heures une fois arrivé aux estives. L'homme qui procède ainsi depuis l'aube de la domestication ne fait qu'imiter la nature: les troupeaux sauvages faisaient leur propre transhumance en allant chercher des pâturages en altitude une fois l'été installé.
Arrivée au but, à deux pas du col du Tourmalet au restaurant d'altitude L'Etape du berger, tout prend l'allure d'une fête, avec la buvette qui ne désemplit pas, un nombre impressionnant de brebis, divers stands proposant des produits du terroir, des femmes et des hommes s'affairant çà et là pour les préparatifs pour du repas de midi. Une effervescence que rejoignent de nombreuses personnes, venues participer à cette fête d'altitude. Elles affluent à pied, des randonneurs, que l'on peut déjà apercevoir au niveau de La Mongie, et aussi à l'arrivée de la transhumance. On pouvait croiser la transhumance des vaches avec des hommes en plein effort pas encore arrivés au but.
L'après-midi, place aux démonstrations des chiens de travail, de tonte à l'ancienne au ciseau et aussi moderne, électrique.
Sont présents de nombreux acteurs symbolisant la culture pyrénéenne et le patrimoine pyrénéen tels que le CPIE de Bagnères-de-Bigorre, qui a pour rôle l'information sur le site et aussi tout ce qui concerne la flore et la faune, le Parc national des Pyrénées, les Danseurs des Deux-Ponts de Bagnères et également les Chanteurs des Baronnies venus mettre de l'ambiance.
Une journée très animée au coeur du noeud qui unit les Pyrénées et les hommes.
Auteur: Marc Meyer.
Des vies enracinées dans la montagne
Eric Abadie, éleveur de 43 ans de la vallée de Campan, a commencé il y a 23 ans avec 16 bêtes. Aujourd'hui à la tête de près de 2.000 bêtes, ce passionné, également responsable de
la commission montagne et conseiller municipal à la mairie de Campan, a relancé la transhumance traditionnelle. Il travaille avec deux personnes et souhaiterait même un emploi de
plus pour se protéger des prédateurs.
"C'est un métier difficile, peu attractif pour les jeunes, car rude, avec une concurrence venue des pays de l'Est qui vendent moins cher l'agneau", explique-t-il. L'éleveur élève des brebis dans le but de vendre des agneaux. Les béliers servent uniquement à la reproduction soumise à une sélection organisée par l'homme afin de garantir une bonne descendance, gage d'agneaux sains et de bonne qualité. Les siens ont d'ailleurs obtenu le Label rouge
Le beau-père d'Eric Abadie, Roland Galiay, à présent retraité poursuit la discussion avec passion. Cet ancien éleveur a fait l'école d'agriculture. Il tenait une petite exploitation avec une centaine de brebis et béliers et aussi une vingtaine de vaches dans les années "50".
Il a créé le restaurant où arrive la transhumance traditionnelle de Campan, L'Etape du berger, ouvert été comme hiver, à présent géré par sa fille et son beau-fils, une affaire familiale guidée par l'amour d'un métier et la passion de la montagne. Roland Galiay, qui a consacré sa vie entière à ses chères Pyrénées, confie: "Mon dernier voyage, je le souhaite ici, en face du restaurant sur le pic d'Espade (Ndlr: l'épée en patois), celui de droite, pour qu'on y disperse mes cendres".
Source: La Dépêche du Midi du 11 juin 2007
Le retour des troupeaux a été dignement fêté, samedi dernier à Sentein.
La traditionnelle "Foire de la Descente de la Montagne", opération inverse de la Transhumance qui permet aux troupeaux de rejoindre les estives pour l'été, allégeant d'autant le travail des éleveurs qui peuvent ainsi faire le foin dans la vallée pour nourrir les troupeaux pendant la saison hivernale, la redescente donc, s'est tenue le 6 octobre à Sentein.
Mais toutes les bêtes ne rejoignent pas l'étable qui les a vu naître.
Le retour des troupeaux est l'occasion pour les bouchers de "faire leur marché", pour les marchands de bestiaux de repérer l'élevage correspondant à leur clientèle, et aux éleveurs eux-même de faire évoluer leur cheptel en apportant un sang nouveau au troupeau.
Cette année, à côté des ovins, rois de la fête, une place particulière avait été réservée aux races locales de chevaux, à savoir les "Castillonais" et les "Merens"
Du côté des ovins on a pu également apprécier les races locales que sont des "Castillonnaises" et les "Tarasconnaises"
L'excellente habitude qui consiste à faire déguster gratuitement, des grillades connaît toujours un grand succès auprès des amateurs et des quelques touristes encore présents dans
la vallée.
En fin de matinée, après la remise des prix, un repas a réuni les éleveurs et autres exposants au restaurant "Le Crabère"
Une nouvelle fois, les organisateurs, qui avaient élargi la foire de la descente à la foire foraine s'estimaient satisfaits de cette journée malgré le temps menaçant qui a empêché la tenue du vide-grenier, toujours très attendu.
Auteur: René Sicre
Source: Ariège News du 9 octobre 2007
Les transhumances en Couserans se sont terminées ce week-end avec celles du haut Salat. Chaque année elles rencontrent un succès grandissant. En était-il ainsi autrefois? Nous avons rencontré François Martres, dit "Fanfan", éleveur, qui nous répond.
Depuis quand faites-vous les transhumances?
J'ai commencé j'avais 19 ans, cela fait donc trente-neuf ans que je fais la transhumance. A l'époque on n'était pas organisé comme maintenant. On partait avec une pile à l'avant du troupeau et une pile à l'arrière. On prenait un peu de ravitaillement, les chiens et on prenait la route. On a fonctionné comme ça pendant une dizaine d'années. Puis, vers les années 1980, on s'est un peu mieux organisé. On avait une voiture qui nous suivait avec le ravitaillement, mais on ne s'arrêtait pas davantage. Si bien que les bêtes ne se reposaient pas.
Ensuite nous avons équipé des voitures de signalisation afin d'éviter les accidents en pleine nuit. Car nous marchions de nuit de Saint-Lizier à Seix, les bêtes avaient moins chaud et il y avait moins de circulation.
Est-ce que les transhumances attiraient les gens comme aujourd'hui?
Non, il y avait une indifférence totale. Personne ne s'extasiait sur notre passage. Cela faisait partie du boulot de berger. La transhumance, c'était un travail. Ce n'était pas structuré, chaque éleveur organisait sa propre transhumance.
Mais au fil des ans, cela est devenu très dangereux. Il y avait trop de voitures sur la route. Même si des bénévoles nous aidaient, on avait toujours peur d'une catastrophe. Dans les années 1990, nous avons donc monté les bêtes en estives en camion. Cela a duré dix ans. Mais là aussi ce n'était pas satisfaisant car les bêtes stressaient et s'étouffaient pendant le voyage.
On dit que vous êtes à l'origine des transhumances en Couserans.
Un jour, Claude Baquié est venu me voir et m'a dit: "Je m'occupe de la sécurité et des autorisations et on refait la transhumance à pied." J'ai accepté. De là est née Transhumance en haut Salat, puis les autres et enfin Transhumances en Couserans qui fédère les quatre associations. Je suis celui qui a peut-être fait le pont entre les générations. Je n'ai rien inventé. Je ne fais que transmettre ce que les anciens m'ont appris.
Comment expliquez-vous cet engouement aujourd'hui pour les transhumances?
Je crois que les gens reviennent vers les traditions. Ils s'aperçoivent qu'il existe une autre façon de vivre. On voit des gens de toutes catégories sociales. Ils viennent pour se couper du monde, se ressourcer. En plus nous faisons de la pédagogie, on se sent utile.
Auteur: Propos recueillis par Sylvie Polycarpe
Source: La Dépêche du Midi du 17 juin 2008