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A travers des vidéos nous donnons la parole aux bergers. Ils parlent de leur métier, de la montagne, de la vie, des évolutions, des prédateyrs. Mieux vaut laisser parler ceux qui vivent ce métier et ne pas laisser la place à d'autres qui ont la prétention de parler à leur place pour donner des leçons, des conseils et avoir des exigences sans rien connaître de ce métier difficile qui est aussi un beau métier. Volontairement, nous ne faisons aucune distinction entre un berger du Pays Basque, de Provence ou de Savoie. C'est le même métier, la même passion, les mêmes hommes. Ce qui différents, ce sont les montagnes, les milieux et donc les pratiques adaptées à chaque milieu à chaque race de bêtes adaptées à son territoire.

- Jean.G - Pyrénées a l'école des bergers

Botaniste mais aussi vétérinaire, météorologue, maître-chien: Yann découvre ce qu'être berger veut dire Aller là où l'herbe est plus verte.

Là où la rumeur de la vie en société s'estompe pour laisser place au vent et au tintement des sonnailles. Devenir berger: à 24 ans, Yann Amourer veut embrasser cette vie rythmée par l'humeur des bêtes et les caprices du temps. Yves Renaud, maître berger dans les Pyrénées, sera son guide le temps d'un été. Fin mai, les deux hommes se voient confier quelque mille trois cents brebis pour les mener sur l'estive. Cinq mois durant, Yves et son apprenti veilleront dès 5 heures du matin à mener le troupeau là où l'herbe est tendre, ou au contraire là où les broussailles menacent d'envahir la montagne. Botaniste mais aussi vétérinaire, météorologue, maître-chien: Yann découvre ce qu'être berger veut dire. Il est seul, seul à soigner, seul à décider, seul à rendre des comptes à la fin de l'été. Seul pour mieux goûter au plaisir des retrouvailles, l'automne venu...

- Jean.G - Histoires de Bergers avec Jean-Pierre Jouffrey en Isère

Pour son combat face aux loups, Jean-Pierre Jouffrey avait été honoré d'une sonnaille pyrénéenne lors de l'AG de l'ASPAP en 2006 en Ariège. Depuis cette visite dans les Pyrénées, la situation face au loup n'a fait que se dégrader. Face aux loups, l'intransigeance des pyrénéens a payé même si c’est insuffisant: il n’y a plus d’introductions.

Sur l'alpage de Périoule, à deux mille mètres d'altitude, au coeur du massif de Belledonne (Isère), le loup rôde. Ces dernières années, Jean-Pierre Jouffrey, 54 ans, un berger d'Arles qui vient chaque été avec ses trois mille moutons dans ces montagnes, a déjà perdu des dizaines de bêtes suite aux attaques du prédateur. Mais l'homme n'est pas du genre à capituler face au loup: «Je me battrai jusqu'au bout et l'on verra qui, de lui ou de moi, gagnera. Devoir surveiller le troupeau vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec toute ma famille, ma femme, mes enfants, deux aides-bergers et des amis, ce n'est pas une vie.»

- "Il faudrait que l'on puisse les tuer chaque fois qu'ils s'attaquent à un troupeau"

Jean-Pierre Jouffrey a appris hier les mesures annoncées par Serge Lepeltier, ministre de l'Ecologie. Il est dépité. «Tout ça ne sert à rien, c'est honteux. Ce n'est pas en tuant quatre loups sur les quarante, cinquante ou soixante existant - personne ne connaît le chiffre, même pas les autorités - que l'on va résoudre le problème. Quatre loups, c'est dérisoire. Il en restera encore beaucoup trop. Il faudrait que l'on puisse les tuer systématiquement chaque fois qu'ils s'attaquent à un troupeau. Et puis, certains départements, comme la Savoie où il y a eu beaucoup d'attaques et l'Isère où je me trouve, ne sont même pas concernés par le plan du ministre. C'est incompréhensible alors qu'une des meutes les plus importantes de France se trouve justement dans le massif de Belledonne.»

Jean-Pierre Jouffrey est un homme exaspéré: «Je ne peux plus supporter de voir mes bêtes égorgées par le loup. Mes brebis, je les aime, je les connais toutes, je les appelle par leur petit nom. De les voir tomber sous les crocs du loup, ça me rend malade.» Officiellement, les bergers ne peuvent pas tuer les loups, une espèce protégée. Certains ont déjà été condamnés pour avoir enfreint la loi. Mais, sur le terrain, la colère est la plus forte: «Bien sûr que j'ai un fusil, et des amis de la région qui viennent m'aider à surveiller mes bêtes sont aussi armés. Chaque fois que j'ai vu un loup, je lui ai tiré dessus. L'autre jour, j'ai tiré onze coups pour faire fuir plusieurs loups qui attaquaient le troupeau. C'est de la légitime défense.»

En novembre 2000, Jean-Pierre Jouffrey avait fait l'objet d'une enquête préliminaire pour port d'arme illégal et destruction d'espèce protégée. Il clamait en effet haut et fort qu'il avait tué un loup. Mais la dépouille de l'animal n'ayant jamais été retrouvée, la justice a classé l'affaire. «Beaucoup de bergers ont décidé de ne plus se laisser faire en tirant sur le loup quand c'est possible. Ils ne le crient pas sur les toits, mais ils ne vont pas attendre une autorisation écrite du ministre pour défendre leurs bêtes», explique un syndicaliste agricole.

Combien de loups ont déjà été tués par les bergers? Impossible de le dire. Reste qu'abattre le prédateur n'est pas chose facile car le loup attaque la plupart du temps de nuit. «Toucher l'animal dans ces conditions au milieu d'un troupeau affolé, c'est du sport», reconnaît un éleveur. Certains envisagent, du coup, l'utilisation de pièges ou de poison. Jean-Pierre Jouffrey, le berger d'Arles, reste toujours aussi déterminé: «Mes enfants, Didier, Yves et Sandra, veulent devenir bergers. Je veux leur laisser la même montagne que m'avaient laissée mon père et mon grand-père. Ils avaient exterminé les loups. Et moi, maintenant, je me bats pour ça.»

- Mémoire de Berger - Portrait d'André Nouqueret(première partie)

Portrait de Berger en vallée d'Aspe - Des personnages pyrénéens, des habitants, témoignage des anciens... Le vieux berger de Lescun, dans le Béarn, Pyrénées Atlantiques, nous parle de l'évolution ou de la régression de la montagne et de ses activités.

Une démarche pyrénéenne avec le soutien de la DATAR Pyrénées
Une interview de Hergès Production Juillet 2011
TV Izard 2013

- Mémoire de Berger - Portrait d'André Nouqueret (deuxième partie)

L'Ours dans les Pyrénées
Cet entretien complète par ailleurs la thématique "l'Ours, le Loup et la Mondialisation" "La Montagne disparaîtra" Régression du pastoralisme et de la biodiversité dans les Pyrénées. Un témoignage d'André Nouqueret qui vit à Lescun depuis 1924, dans la Vallée d'Aspe en Béarn, dans les Pyrénées Atlantiques. Où il évoque ses souvenirs de berger, l'évolution de la vallée, la disparition de l'ours pyrénéen, du grand tétra, des fruits et des insectes ; le manque de bergers et l'invasion de la fougère... Encore actif, il aide son fils qui lui succède dans ce métier. (Vente directe de fromage par Marguerite, la femme d'André, à Lescun (64), que vous verrez dans la troisième partie).

- Mémoire de berger 1

Lors d'une veillée, un berger nous fait partager et redécouvrir un certain art de vivre.

Mémoire de berger 1 par ASSMI

Mémoire de berger 2

Lors d'une veillée, un berger nous fait partager et redécouvrir un certain art de vivre.

Mémoire de berger 2 par ASSMI

- Mémoire de berger 3

Lors d'une veillée, un berger nous fait partager et redécouvrir un certain art de vivre

Mémoire de berger 3 par ASSMI

- Reportage sur un couple de bergers

Les enfants de l'accueil de loisirs, ont réalisé un reportage sur un jeune couple de bergers, une rencontre pas si ordinaire.

- Un Berger basque "sans terre" - Portrait - Esprit des Pyrénées Atlantiques

Rencontre et entretien avec Jean Claude Jaime
Un berger basque "sans terre" - estives basques
Brebis manech tête noire - brebis manex Cayolar d'Istaurdy - Pays Basque - Pyrénées Atlantiques
Une vidéo de Hergès
Production 2011 TV Izard