Face à leurs échecs et au succès des Pastoralies, les écologistes pro-ours sont dépités
Nous les comprenons... qu'ils soient dépités. Le plan ours à l'abandon, un Groupe National Ours qui ne se réunira plus, des conclusions stupides à l'inverse de tout ce qui est mis en place pour la relance des filières ovines et bovines, des préconisations déjà vouées à l'échec et une annonce officieuse de l'arrêt des importations d'ours. Voilà un échec cuisant de ceux qui voulaient imposer leur point de vue aux pyrénéens qui a pris pour nom "dictature écologique".
Aujourd'hui, il ne s'agit plus d'ours mais de développement durable, d'élevage raisonné, de produits bio, de certification environnementale des exploitations, de reconquête des estives intermédiaires et prairies de fauche, de diversité des paysages, de développement de la biodiversité dont l'homme fait partie. L'ours n'est qu'un élément parmi d'autres mais pas le seul et unique élément. Il n'est pas, non plus, un élément majeur et indispensable à la biodiversité. Il existe infiniment plus d'espèces animales et végétales à protéger et développer. Et puis, est-il raisonnable de vouloir revenir 2000 ans en arrière? De défendre l'idéologie néo-nazie du tout sauvage? Ou encore de faire de l'élevage de vautours ou d'ours en les nourrissant en prétendant en faire des bêtes sauvages?
Les Pastoralies sont l'apothéose du désarroi des écologistes pro-ours qui n'ont jamais eu d'encrage sérieux dans la population pyrénéenne tout en laissant croire le contraire. Près de 30 ans de mensonges et manipulations en tout genre tombent à l'eau. Les Pastoralies sont là pour le prouver. En 2008, première année de cette manifestation, a vu plus de 8.000 personnes sur le plateau de Beille. De quoi dépité les écologistes qui, pour une manifestation nationale à Toulouse en faveur de l'ours ne réunissent que 500 p ersonnes ou guère plus de 2.000 à Paris en faveur de la biodiversité.
Face à ce dépit et en l'absence d'argumentaire un peu sérieux, nos écologistes institutionnels et subventionnés invitent au boycott. Voilà un argument solide qui ne doit guère s'adresser qu'à peu prés 500 personnes. De quoi faire sourire.
Les motifs? C'est une fête anti-ours. Et alors?
C'est aussi la fête de la montagne et du pastoralisme. Il y a des animaux d'élevage que l'on rencontre en montagne, des éleveurs, des bergers mais aussi des activités de loisir, un marché fermier de
produits de qualité...
Le récit de Férus sur les Pastoralies 2008? Une montagne de stupidités qui vaut le détour pour comprendre le niveau. Il suffit de lire les commentaires qui suivent. Mais le plus beau, c'est Stéphan
Carbonaux qui nous le livre en écrivant: "Les chiens de Carélie de l'A.S.P.A.P. Quand une race russo-finlandaise serait plus adaptée aux Pyrénées que le Patou-Montagne Pyrénées!"
Le pauvre!
Il n'a pas compris que les chiens d'ours de Carélie ne sont pas des chiens de garde ou de protection mais des chiens de chasse utilisés notamment à la chasse aux sanglier y compris comme chien de sang
mais aussi pour la chasse à l'ours. D'ailleurs, l'Equipe Technique Ours (ETO) en possède. Pourquoi pas les éleveurs pour savoir où sont les ours puisque les services de l'Etat sont incapables
d'informer? Ne pas avoir compris cela est purement incroyable.
Nous voyons là tout le fossé qui sépare ceux qui croient savoir et donnent des conseils, pleins de leurs certitudes et de leurs fantasmes et ceux qui ont un savoir faire ancestral et parfaitement terre à terre et réaliste qu'ils veulent le faire connaître aux Pastoralies de Guzet en Ariège le 7 août prochain.
Louis Dollo, le 25 juillet 2009
Vendues comme la fête du Pastoralisme, les Pastoralies sont en fait le rassemblement des anti ours...
Une très lourde propagande a été faite en Ariège pour assurer le succès de l'évènement.
Sur les plaquettes et autres tracts ou publicités, on ne voit jamais le mot ours apparaître, et le mot ASPAP est quasiment invisible.
Que de manigances et de manipulations pour tromper le touriste!
N'allons pas aux Pastoralies acheter des produits aux antis ours, privilégions les éleveurs soucieux de l'environnement...
Source: Blog Ours-Ariège