Il arrive souvent que le randonneur en montagne se contente d'utiliser une carte de type TOP25 ou au 1/50 000 avec "surcharges" en rouge indiquant des itinéraires de randonnée,
des refuges, des gîtes et autres informations diverses. L'usage pure et simple de ces cartes et indications sans autres compétences reléve de l'inconscience à l'état pur dès lors
que l'on sort des sentiers bien marqués, bien paneautés ou parfaitement balisés.
Pourquoi?
Pour apprendre à lire une carte et savoir bien naviguer, une formation minimum est indispensable pour devenir autonome.
- La carte
- une carte n'est pas un topo-guide
- une carte ne vous donne jamais les conditions du terrain
- une carte mal orientée ne vous donnera jamais la bonne indication de l'itinéraire (tous les arbres, tous les cailloux et tous les chemins se ressemblent lorsqu'on ne les connait
pas)
- une carte seule sans boussole et sans altimétre ne servira pas beaucoup de nuit ou par temps de brouillard
- ne pas savoir utiliser ou ne pas avoir les 2 autres instruments complémentaires que sont la boussole et l'altimètre revient, en cas de brouillard, à disposer d'une voiture sans
volant.
La pratique de la montagne ne s'arrête pas à la simple randonnée estivale. Il faut aussi penser aux alpinistes (accès à une voie) et aux randonneurs à ski et à raquettes.
- Apprendre à s'orienter
- Adhérer à un club qui vous apprendra les rudiments de l'orientation
- Acheter un bouquin et une carte et aller sur place tout seul (déjà plus aléatoire mais possible)
- Payer un professionnel de la montagne (qui est avant tout un éducateur sportif)
- Suivre un stage de formation de la FFME, qui contraiement aux idées reçues, ne sont pas ouverts qu'aux personnes licenciées et aux personnes
ayant pour objectif d'obtenir un diplôme.
- Informations diverses