L’antispécisme a, selon le journaliste Aymeric Caron, la prétention de réconcilier l'humain, l'animal, la nature. Pour cela, faut-il encore qu’il y ait conciliation possible et que les parties concernées soient d’accord. Pas sûr que tous les animaux acceptent cet accord. Ce ne sont pas tous des toutous et des matous de salon. C’est bien là les limites de cette idéologie sectaire qui vise à dénoncer la hiérarchisation des espèces et la supériorité de l’homme sur l’animal. Il n’est pas très utile de lire l’ouvrage. Le titre et la présentation de l’éditeur suffisent à eux-mêmes pour comprendre que le contenu a quelque chose qui pue.
Auteur: Aymeric Caron
Editeur: Don quichotte editions
Date de sortie: 17/03/2016
Avertissement: avant de lire cet ouvrage, il convient de bien s'informer sur l'antispécisme et ses liens idéologiques avec le nazisme
Certains en possèdent déjà: les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, et les cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens présentent une sensibilité et une intelligence similaires. Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes? C'est que nous sommes spécistes. Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. A l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique.
Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes. L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis 2000 ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins.
Surtout, l'animalisme s'inscrit dans une logique d'écologie politique, éloignée de celle incarnée dans les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite, mais en symbiose avec toutes les formes de vivant. Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court-terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de "profit". Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néo-libéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés.
Vous ne connaissiez pas ce terme "d'antispéciste"? Moi non plus je vous rassure sauf que depuis le début de la crise requin, les tenants de cette idéologie constituent les plus dangereux de nos opposants, organisés, et extrêmement puissants tant sur le plan financier que médiatique...
Pas besoin de lire ce livre pour savoir qui constituera un condensé d'idées "étranges" autour d'une mouvance éco-romantique qui vise à donner au moindre animal la même valeur qu'à votre enfant…
Ça pue, ça pue, et ça pue encore... mais les gens vont probablement adorer surtout quand elle est portée par un petit soldat du star-system... qui va tenter de surfer sur cette nouvelle mode, d'un monde où l'homme pourrait cohabiter sans problème au milieu des prédateurs, des rats, les cafards, les virus... comme si la nature était bonne par essence… Alors que l'histoire de l'humanité montre que elle a toujours été hostile et qu'il a fallu se battre pour traverser les âges.
Ce livre trouvera son public car les gens pourront continuez à consommer de façon outrancière, en se rachetant une bonne conscience en adhérant à des idées radicales, totalement inconcevables puisqu'à l'encontre même des principes de l'humanité. Et bien sûr, ils soutiendront tout et n'importe quoi au titre de l'égalité entre les hommes et les animaux comme par exemple la présence de requins bouledogue qui mangent les enfants (c'est pas leur problème puisque ce ne sont pas les leurs)
En même temps, les mêmes antispecistes/végans ne vise qu'une seule chose derrière l'idée de "cohabitation pacifique": la "sélection" car nous sommes trop nombreux, voir l'éradication du genre humain.
De toute façon, pour les plus durs d'entre eux, jamais vous ne trouverez de compassion pour des humains qu'ils détestent, la seule chose qui retiendra leur attention ce sont les animaux...
sur Facebook le 2 janvier, 15:46
Voilà près de 15 ans que je dénonce la montée de l'antispécisme, nouvellement appelé "biocentrisme"(1) par le gourou Gérard Charollois. L'idée est bien sur qu'entre la carpe et le chercheur de l'INSERM il n'y a pas de différence de nature, mais de degré d'évolution. On appréciera!! Reste que ce mouvement philosophique est la porte d'entrée d'un combat de nature politique qui est celui de la revendication d'un véritable "droit de l'animal". Inutile de préciser qu'accéder à cette demande signe la fin de toute utilisation de l'animal par l'homme dès lors que le premier droit fondamental est celui à la vie!! Alors bien sur tout ceci faisait sourire il y a encore une dizaine d'année, et je me souviens des sourires moqueurs lorsque je dissertais sur ces thèses élaborées par des philosophes Anglo Saxons.
Aujourd'hui, deux faits nouveaux: la trop grande non prise en compte de la sensibilité animale dans une certain nombre d'activités humaines, telles l'élevage intensif et l'abattage industriel, et la prise de parole des nouveaux hérauts que sont devenus les people écolo bobos tel l'innéfable Aymeric Caron!
Attention, il va falloir argumenter, car au nom d'une "nouvelle éthique animale", ou encore du concept de la "libération animale" de plus en plus d'intellectuels remettent en cause notre relation originelle à la nature et aux animaux! Merci Jean-François d'être l'un des rares à avoir pris conscience de la menace!
(1) Le biocentrisme est plutôt axé sur l'écologie que sur la seule question animale. Ses sources idéologiques sont différentes de celles de l'antispécisme. Dans la pratique, nous retrouvons ces deux idéologies dans l'écologie radicale qui peut mener à des actions volentes d'écoterrorisme.
Attendons dela sortie du livre pour l’analyser. Mais, en sachant ce qu’est l’antispécisme et qu’Aymeric Carron défend cette idéologie, l’ouvrage ne pourra être que celui d’une propagande poussant à mettre l’animal égal de l’homme. En gros, il ne fera aucune différence entre la naissance d’un chiot ou d’un veau ou celui d’un enfant.
Certains bien-pensants trouveront toujours une justification au respect de cette idéologie qui, au final, m’apparait assez puante comme expliqué ici.