Jean Jaurès, né à Carmaux dans l’espace linguistique d’Oc, pouvait-il être réfractaire aux langues régionales et à leur enseignement? La controverse existe depuis 1911.
Ce 31 juillet 2014 nous commémorons le centenaire de la mort de Jean Jaurès, dont la stature politique ne doit pas faire oublier qu’il était professeur agrégé de philosophie, ayant enseigné au lycée Lapérouse d'Albi, puis à Toulouse en 1882 comme maître de conférences à la faculté des lettres. Maire adjoint de cette ville, il s’occupait principalement de l’enseignement, donc de l’école publique, par ailleurs accusée d’avoir contribué à la disparition des langues régionales par l’enseignement généralisé du français. Le Gascon et ses divers parlers bigourdan, béarnais et autres fut évidemment victime de cette politique linguistique de la République.
Afin d’y voir clair, Jean Lafitte, sociolinguiste, nous fait parvenir un texte qui récapitule les diverses positions et évolutions de Jean Jaurès: Jean Jaurès et les "langues régionales"