Alors qu’un rapport d'information parlementaire préconise de rétrograder le prédateur d'espèce «strictement protégée» à «espèce protégée simple», le député-maire PS de Forcalquier et président du Groupe National Loup, Christophe Castaner, estime qu’il s’agit là d’une «mauvaise réponse à une vraie bonne question».
Ce rapport d’information «Patrimoine naturel de la Montagne» a été établi en réponse à l'augmentation des attaques de loups et «à la désespérance» des éleveurs. Les auteurs sont deux sénateurs des départements des Alpes Maritimes et de Savoie, Hélène Masso-Maret et André Vairetto. Selon eux, les associations de défense du loup profitent du statut du prédateur pour demander aux tribunaux administratifs de casser les arrêtés pris par les préfets. Mais pour Christophe Castaner, «il s’agit d’une proposition qui n’a aucun intérêt particulier».
«Même dans le classement actuel du loup, on a des possibilités de prélèvements. La preuve, sur la période 2013/2014 on a la possibilité de prélever 24 loups et pourtant on ne l’a toujours pas fait. A moins d’imaginer que le déclassement rende l’animal un peu plus bête et qu’il ira plus facilement à la rencontre des fusils, j’ai peur que ça ne suffise pas. Ce n’est pas un problème de classement», a confié à la radio Alpes 1, le député-maire PS de Forcalquier et président du Groupe National Loup.
Notez que dans le cadre du «Plan National Loup», 7 canidés ont été prélevé sur 24 possibles
Source: Alpes 1 du 6 mars 2014.