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Contrairement aux apparences, l’introduction d’ours dans les Pyrénées n’a jamais été motivé par des objectifs écologiques mais uniquement commerciaux et financiers au profit de quelques entreprises dont La Maison de Valérie (1). Comme l’écrivait l’ADDIP en 2010, l’ours n’est qu’une "escroquerie, un alibi pour gogos volontaires". En 2013, nous supportons encore les conséquences de cette manipulation pour ne pas dire cette escroquerie au profit de quelques associations mais aussi de l’ONCFS.

Le 29 octobre 2010, à l’annonce de la mort de l’ours Camille, l’ONG espagnole FAPAS (Asturies) évoquait la réintroduction d’ours dans les Pyrénées dans ces termes: «peut-être la plus grande escroquerie commise quant à la conservation de la biodiversité en Europe». (Voir: Le FAPAS et la fin définitive de l'ours des Pyrénées en 2010)

Et il poursuivait: «il est impossible de masquer le fait que la réintroduction dans les Pyrénées d’ours provenant de Slovénie obéissait en son temps à une stratégie planifiée par les organisations françaises de tourisme, qui prétendaient l’utiliser pour une campagne de promotion. C’est la raison pour laquelle le biologiste nord américain, Tony Clevenger, avait refusé de diriger ce projet de réintroduction le considérant comme une escroquerie: l’objectif en effet, une fois les ours relâchés, était de les enfermer dans une réserve clôturée où ils seraient utilisés comme produits d’appel touristique» (voir ce communiqué et lettre de démission de Clevenger)

Le document d’ARTUS "L’ours communicateur" nous montre sans ambiguïté l’absence totale de motivation écologique. Le projet d’introduction était uniquement basé sur la communication au profit du développement commercial d’une entreprise: La Maison de Valérie. D’ailleurs ARTUS avait son siège au siège de cette même entreprise qui maitrisait la communication à 100% en qualité de mécène.

Les démarches entreprises par le PDG de la Maison de Valérie (1), Jean-Pierre Hourdin, est tout aussi significative. Pas étonnant que tout le montage est était fait sur des bases mensongères pour servir de «pompe à fric» auprès de l’union européenne.

La lecture complète du document de d’Artus est significative notamment le chapitre «Pas de protection de la nature sans projet économique»

Louis Dollo, le 18 octobre 2013

Voir également:

(1) Un des pionniers de la vente à distance créé par Jean-Pierre Houdin en 1973 à Vineuil dans le Loir et Cher, cette société passée dans le groupe Conforama a définitivement fermé ses portes le 30 septembre 2013

- Pas de protection de la nature sans projet économique

L'écologie n'est pas un combat mené contre la création de richesses économiques.

ARTUS a définitivement lié les deux termes. Ce lien est dicté par toutes les études et observations récentes concernant l'évolution de l'activité touristique, I'intérêt croissant des Européens pour des villages et des loisirs authentiques dans un cadre naturel préservé, et le succès de ce que I'on appelle désormais «les écoproduits». La protection de la nature plutôt qu'une contrainte voire un handicap peut constituer une ressource économique.

C'est ce qu'ARTUS cherche à démontrer auprès de ses interlocuteurs pyrénéens et alpins (collectivités territoriales et secteurs économiques divers), ARTUS finance une étude visant à établir ce que pourrait être, en région Midi-Pyrénées, une "économie de l'ours" - identification des porteurs de projets, organisation des financements, diagnostic sur les ressources, création et labels, valorisation des produits - biens et services - respectueux de la nature et de I'environnement. Une étude similaire est engagée dans les Alpes.

Source: Artus "L'ours communicateur" de septembre 1990