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Selon les écologistes canadiens: Sous le prétexte d’une nécessité urgente de se serrer la ceinture, l’État coupe dans les structures régulatrices de surveillance environnementale. Par exemple:
- Environnement Canada a dû congédier 776 employé-e-s, soit environ 11% de son personnel;
- L’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACEE) peut décider si un projet nécessite une évaluation environnementale ou non; et l'évaluation n'est même plus nécessaire pour les projets recevant des fonds fédéraux;
- La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie s’est fait abolir et les groupes écologistes ne reçoivent plus aucun financement fédéral en raison de leurs activités politiques;
- La durée des études menées par l’Office national de l’énergie (ONE) est dorénavant plafonnée à deux ans...
Et, toujours selon les écologistes, le gouvernement fédéral canadien va encore plus loin:
Afin de stimuler l’économie et économiser sur la protection environnementale, l’État entame une déréglementation graduelle qui lui retire le pouvoir d’agir pour protéger l’environnement. Par exemple:
- Le Canada s’est retiré du protocole de Kyoto, et la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale a été abrogée;
- La protection des oiseaux et des espèces aquatiques menacées a été considérablement réduite;
- La Loi sur la protection des eaux navigables a été amoindrie, et ne protège plus que 3 océans, 97 lacs et 62 rivières sur les quelque 35 000 plans d'eau que compte le Canada;
- L'ONE n'a plus l'obligation d'imposer des conditions visant la protection des habitats naturels;
- Le gouvernement possède désormais un droit de veto concernant les décisions rendues par l’ONE, qu’il peut utiliser pour ignorer des recommandations environnementales de l’organisme.
Source: Site Web "L'autérité"