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Les écologistes de CAP-Loup ont de moins en moins d’arguments pour justifier le non abattage de loups. Il faut qu'ils s'attaquent à des détails sans grand intérêt tout en conservant le même discours depuis plus de 20 ans: la protection. Aucune des expériences menées n’ont abouties. Il est par ailleurs évident que moins il y a des loups moins il y a de prédations. Mais ce ne sont pas 40, 50, 100 loups abattus qui régleront le problème mais plus simplement l’éradication des loups des zones pastorales. Il faudra que les écologistes se fassent à cette idée.

- Un 42ème loup mort, sur un «plafond» de 36

42 loups morts en France depuis juillet 2015

Une jeune louve a été trouvée morte le 20 février dans les Hautes-Alpes à Saint-Martin-de-Queyrières, vraisemblablement percutée par un véhicule. Des analyses devront être effectuées pour déterminer si elle a préalablement été empoisonnée, comme c’est parfois le cas pour des loups victimes de collisions routières.

Il s’agit du 42ème loup dont la mort est connue depuis juillet 2015. Pourtant, le «plafond», nombre maximum de loups pouvant être abattus pour l’année en cours (juillet 2015->juin2016), est de 36. Pourquoi un tel écart? Le décompte officiel oublie un peu trop facilement certaines destructions considérées «accidentelles» ou tout simplement passées sous silence… Ce qui permet de continuer les abattages «légaux»!

Bilan des cas de mortalité CONNUS depuis juillet: 33 abattus «légalement» + 1 braconné (soit 34 décomptés du «plafond») + 5 tués de façon supposément accidentelle + 1 cas de mortalité non élucidé + 2 cas de mortalité possiblement naturelle.

D’après les services de l’État, le cas du loup trouvé mort le 15/11 à Jausier (04), d’abord qualifié de braconnage, a été requalifié en accident après autopsie et n’est plus décompté du «plafond». Le loup braconné le 30/10 à Saint-Léon-sur-l’Isle (24) est décompté sous réserve que les analyses en cours confirment qu’il s’agisse bien d’un loup d’origine sauvage.

Le cas de mortalité non élucidé devraient être décompté aussi, car s’agit potentiellement de braconnage. Mais l’État refuse de le faire malgré nos demandes. Il ne comptabilise pas non plus les 4 loups morts par collision, si l’empoisonnement préalable ne peut être prouvé. Mais un loup tué par collision est de toutes façons mort par une cause humaine, et devrait donc être décompté du «plafond», au même titre qu’un loup abattu!

L’État a suspendu provisoirement les tirs pendant 24 heures après chaque nouvel abattage, pour éviter le dépassement du «plafond» de 36. Mais ce «plafond» est déjà dépassé! CAP Loup demande l’arrêt des tirs depuis la découverte du 36ème loup mort, le 5 décembre dernier. Ségolène Royal, en autorisant la poursuite des tirs, permet le dépassement d’un «plafond» qu’elle a elle-même fixé par arrêté ministériel.

- Bilan détaillé des 42 loups morts connus depuis juillet 2015

Mise à jour de l’actualité du 13 janvier

Source: CAP Loup du 20 février 2016