Selon l’association écologiste pro-ours Ferus, La démarche de Parole d’ours est: «Basé sur l’échange, l’écoute et la sensibilisation, ce programme d’écobénévolat permet d’apporter aux habitants et aux gens de passage une information de qualité sur l’ours dans les Pyrénées, à la fois très attendue et nécessaire. FERUS s’attache à prendre en considération toutes les remontées du terrain et à rechercher des solutions/actions pour une meilleure acceptation de l’ours, voire une banalisation de sa présence sur le massif pyrénéen».
En somme, cette association vient apporter la bonne parole, la sienne, aux populations locales males informées. Comme si les éleveurs des vallées qui subissent des prédations ne savaient pas ce que c’était. Le plus remarquable est dans deux points:
En fait cette opération a pour seul objectif de tenter de créer des conflits et ainsi justifier des subventions et des soutiens. L’ours est accessoire. L’argent est une plus noble motivation comme en témoigne le soutien de la DREAL Midi-Pyrénées.
Dans les faits, cette action ne modifie pas beaucoup les clivages. Les habitants des vallées et les éleveurs ne s’y intéressent même pas et les laisse faire sur le marché. Ils sont en quelque sorte la risée locale.
S’il est normal et légitime de voir d’autres associations écologistes soutenir l’action "Parole d’Ours", il est étonnant de voir un service de l’Etat le faire connaissant le sujet particulièrement conflictuel. De là à penser que la DREAL Midi-Pyrénées, non contente d’avoir couvert un scandale d’état et un mensonge d’Etat prend une orientation partisane au profit d’une association extrémiste et sectaire, il n’y a qu’un pas largement franchit.
Avec ce type de comportement, nous comprenons mieux pourquoi le conflit perdure. Peut-être saurons-nous aussi qu’il y a une affaire d’argent comme avec La Pastorale Pyrénéenne.