Le catastrophisme et la peur font partie de la culture écologiste notamment des extrémistes et des éco-terroristes tel que Paul Watson. Un peu comme des Gourous ou Madame Soleil, ce pirate des mers nous prédit la disparition de l’espèce humaine si les océans venaient à disparaître. Mais il n’explique pas comment ils disparaîtraient d’autant que d’autres nous prédisent la montée des mers…. Bref, l’écologie politique et militante du climat comme d’autres aspects est un grand foutoir de diseurs de bonne aventure, de gourous, de terroristes et de…. financiers. Car, dans le fond, Paul Watson est un businessman qui assoit son autorité sur la violence en dirigeant un groupe financier appelé Sea Shepherd Conservation Society. C’est sous cet aspect peu recommandable qu’il faut aborder ce dernier ouvrage édité par Glénat, qui sortira le 6 janvier 2016.
Auteur: Paul Watson
Editeur: Glénat
EAN/ISBN: 9782344013571
Selon le commentaire de l'éditeur: "Il existe des solutions au dérèglement climatique, mais personne ne semble vouloir les entendre. Fidèle à ses méthodes d’activiste, Paul Watson dégaine un manifeste. Cet opuscule uppercut qu’il remettra aux différents gouvernants participant à la COP 21 s’adresse à chacun d’entre nous".
Objectif de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris: maintenir la hausse des températures en deçà de 2 degrés. Percutant, dramatiquement réaliste, Urgence! Si l’océan meurt nous mourrons est un appel au monde à se mobiliser pendant qu’il en est encore temps.
Le «capitaine» Watson s’appuie sur ce qu’il définit comme les trois grands piliers de l’écologie – la diversité, l’interdépendance et les ressources limitées – et affirme que les germes, les vers de terre, les abeilles et les arbres sont plus importants que l’humanité. Provocation? Conviction. «Nous avons besoin d’eux, l’inverse n’est pas vrai.» Avec un credo: «’eau est le sang de la planète», l’océan est à la base de tout.
Quand on agite les océans et les esprits depuis plus de quarante ans, on ne baisse pas les bras. Au-delà du constat brut, Urgence! Si l’océan meurt nous mourrons propose des solutions concrètes à mettre en place par gouvernants et citoyens. On ressort de la lecture de ces pages sinon convaincu au moins ébranlé dans ses certitudes. Avec cette phrase en tête: «L’humanité a franchi le seuil de tolérance écologique (…). La COP 21 est sa dernière chance.»