Les problemes de Yann Arthus-Bertrand, photographe, en Argentine
Le photographe Yann Arthus-Bertrand — actuellement en tournage dans le nord de l’ Argentine — a déclaré à l’AFP avoir été entendu hier par un juge argentin, à Buenos Aires, après avoir été accusé d’escroquerie par l’agence de voyages qui organise son séjour et celui de son équipe.
Il lui est reproché de ne pas s'être s'acquitté auprès d'un voyagiste d' une facture de 33 à 40.000 dollars.
En Argentine depuis environ une semaine avec une équipe d’une quinzaine de personnes, le célèbre photographe français y tourne un film sur les grands fleuves autour du barrage de Yacireta: "C’est un très gros projet, avec des milliers de gens expulsés. Le sujet sur le barrage est un très gros truc, ça dérange beaucoup de monde dans la région", a-t-il expliqué par téléphone à l’AFP.
Tant d'empressement à déclencher une procédure judiciaire pour une note d' hôtel en partie impayée suscite quelques interrogations.
"On vient de payer une caution de 2.390 euros. J'ai l'impression que le juge comme le voyagiste se sont rendu compte que c’était allé un peu trop loin. Ça a l’air de s’arranger", a poursuivi Arthus-Bertrand.
La société de production de Yann Arthus-Bertrand, habituée des voyages à l’autre bout du monde, n’a jamais connu ce genre de problème par le passé.
Selon le photographe, les factures liées à l'hébergement sont toujours échelonnées dans le temps. Arthus-Bertrand ne comprend pas l'accusation dont il fait l'objet, d'autant qu'un tiers du montant total a déjà été perçu par l'agence de voyages, et que la deuxième tranche était sur le point d'être versée, dans les délais tels qu'ils avaient été définis.
Source: Purepeople du Vendredi 22 Février 2008
Yann-Arthus Bertrand et son équipe ont été retenus en Argentine. Yann nous envoie à l'instant (17h30 Heure de Paris) un message rassurant.
Message du 22 février 2008
Le photographe français Yann Arthus-Bertrand, accusé d'escroquerie en Argentine où il réalisait un documentaire, a annoncé samedi à l'AFP être toujours bloqué à Puerto Iguazu (nord-est) dans l'attente d'un interrogatoire lundi devant un juge après le dépôt de deux nouvelles plaintes.
Le photographe et son équipe d'une quinzaine de personnes sont bloqués à leur hôtel depuis mercredi à Puerto Iguazu, après qu'une plainte a été déposée par l'agence de voyages ayant organisé son séjour en Argentine, qui affirme n'avoir reçu qu'une toute petite partie du paiement convenu.
Depuis, deux nouvelles plaintes ont été déposées pour escroquerie, a dit M. Arthus-Bertrand, 61 ans, qui estime être victime d'une "vraie machination" à la suite du reportage qu'il avait commencé à tourner sur le barrage de Yacireta dans la province de Missiones (nord-est).
Ces nouvelles plaintes sont "incompréhensibles venant de gens avec qui nous avons eu les meilleurs rapports, c'est à tomber par terre", a déclaré le photographe. Un garde forestier d'un parc naturel où l'équipe avait travaillé et un chef de l'ethnie guarani, très présente dans cette partie de l'Argentine, sont à l'origine de ces deux plaintes.
Ils affirment avoir reçu l'assurance d'un paiement pour leur collaboration au travail de l'équipe de tournage qui n'a, selon eux, jamais été honoré.
Le photographe et son équipe vont être entendus lundi à tour de rôle par un juge de Puerto Iguazu, qui décidera de la suite à donner à ces différentes plaintes.
Yann Arthus Bertrand souligne que tout se passait parfaitement bien pour son équipe jusqu'à son arrestation mercredi à l'aéroport de Posadas (nord-est) d'où il devait s'envoler à destination de la Patagonie. "Tout a basculé d'un seul coup, alors que nous avions pu travailler jusque là sans aucun problème, y compris avec l'agence de voyages qui s'est montrée très efficace", a-t-il déclaré. Pour le photographe français, célèbre dans le monde pour ses images de la terre vue du ciel, les révélations contenues dans son documentaire ont "à l'évidence" un lien avec ses ennuis.
Une caution de 11.000 pesos (2.390 euros) a été versée leur permettant d'éviter la prison et de rester à leur hôtel. A la suite d'un premier interrogatoire jeudi, Yann Arthus Bertrand s'était montré confiant, estimant que les choses allaient "s'arranger". Il avait toutefois souligné que son travail sur le barrage de Yacirata dérangeait beaucoup de monde, car "des milliers de gens" avaient été expulsés.
Source: AFP / La Dépêche du Midi du 23 février 2008
Yann Arthus-Bertrand, 61 ans, sera entendu par un juge d'instruction argentin demain mardi, dans la matinée, heure locale. L'entrevue qui devait se dérouler aujourd' hui n' a finalement pas eu lieu, et le photographe français fait toujours l'objet de trois plaintes (lire). Trois plaintes étrangement rapprochées et difficilement compréhensibles... YAB est accusé d'escroquerie par une agence de voyages — qui n'aurait été que partiellement rémunérée de ses prestations—, et deux hommes, un garde forestier et un chef de l'ethnie guarani, interviewés lors du reportage, et qui, selon leurs déclarations, n'auraient pas reçu de contrepartie financière à leur participation.
Le photographe de La Terre vue du ciel est en Argentine depuis dix jours maintenant. Il travaillait à un sujet sur les grands fleuves, à proximité du barrage de Yacireta, pour l'émission Vu du ciel de France 2. Et il semble que les thèmes abordés par le journaliste n' aient pas eu l'heur de plaire à tout le monde...
Yann Arthus-Bertrand et son staff - une quinzaine de personnes - ont été arrêtés le mercredi 20 février et sont restés vingt-huit heures en garde à vue..
Ce jour là, l'équipe s'apprête à quitter le village d'El Brete, dans le nord-est de l'Argentine, pour rallier la Patagonie.
C'est à l'aéroport qu' elle est interpellée par une quinzaine de policiers. En cause, une facture de 33 à 40.000 dollars partiellement réglée au voyagiste en charge de l'organisation — l'agence Cuenca del Plata. Ses dirigeants exigent d'être payés de la totalité de la somme due, en liquide, et ce à la toute dernière minute. En outre, ils veulent mettre un terme à leur prestation. Et laisser le photographe et son staff se débrouiller seuls pour la suite de leur périple...
Yann Arthus-Bertrand explique qu'il ne peut alors satisfaire à cette demande, qu'une partie des fonds liés au séjour de l'équipe de tournage a déjà été réglée sous forme de transfert bancaire — ce qui n'est pas contesté —, et que le reste doit être échelonné, conformément aux accords initiaux...
Entendu par un juge, le groupe est finalement relâché le jeudi 21 février, moyennant une caution de 2 390 euros. Les onze membres de l'équipe faisant l'objet de la plainte du voyagiste, sont néanmoins retenus à leur hôtel de Puerto Iguazu.
Vendredi 22 février, YAB et son équipe auront une nouvelle surprise: ils apprennent qu'à la plainte du voyagiste, sont venues s'en ajouter deux autres. La première a été déposée par le garde forestier d'un parc naturel; la seconde, par un chef de l'ethnie guarani... Ils affirment avoir monnayé leurs entretiens, que Yann Arthus-Bertrand en a accepté l'augure, mais qu'au final, ils n'ont pas été rétribués.
Le photographe soutient pour sa part qu'il n'a jamais été question de rémunération — ce ne sont d'ailleurs pas là des méthodes de travail qui lui ressemblent.
Selon Yann Arthus-Bertrand, et c'est aussi l'avis des ONG locales, ces plaintes ne seraient qu'un moyen de pression visant à entraver son reportage sur le barrage de Yacireta. Qualifié de «monument de la corruption» par l'ancien président argentin Carlos Menem, l'ouvrage est très critiqué pour ses conséquences écologiques, et il a été à l' origine du déplacement de milliers de personnes.
Yann Arthus Bertrand et son équipe espèrent pouvoir quitter l'Argentine dès demain, mardi. Et être de retour en France mercredi — c'est d' ailleurs la date de retour qui avait été initialement fixée.
Mais il reste que ce retour est lié au bon vouloir d'un juge d'instruction...
Source: Purepeople du 25 février 2008
Le photographe français a été autorisé mardi à sortir du territoire argentin, après y avoir été bloqué depuis mercredi, accusé d'escroquerie. Une «machination», selon lui.
Après avoir été bloqué en Argentine pendant près d'une semaine, le célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand a été autorisé mardi à sortir du territoire. Il est à présent au Brésil avec son équipe. Un seul membre a été contraint de rester en Argentine, le temps que la justice avance.
Le photographe et son équipe sont en effet accusés d'escroquerie. L'agence de voyages ayant organisé son séjour en Argentine affirme n'avoir reçu qu'une toute petite partie du paiement convenu. Un garde forestier d'un parc naturel où l'équipe avait travaillé et un chef de l'ethnie guarani,avaient également porté plainte. Ils affirmaient avoir reçu l'assurance d'un paiement pour leur collaboration au travail de l'équipe de tournage qui n'a, selon eux, jamais été honoré.
Pour Patrick Patelin, l'avocat de Yann Arthus-Bertrand, contacté par le Figaro, «ce dossier est totalement vide». Il rappelle que le photographe et son équipe «ont été considérés comme des malfrats et ont connu des jours difficiles».
Dans une interview au Parisien, le photographe explique qu'un «versement bancaire depuis la France était prévu» mais qu' «il n'était pas question de déplacer une valise de billet». Au sujet des deux autres plaintes, Yann Arthus-Bertrand déclare qu'il s'agit de «personnes rencontrées lors du tournage» avec qui «il n'était en rien question d'argent».
Yann Arthus-Bertrand estime être victime d'une «vraie machination»: son travail sur le barrage de Yacirata dérange beaucoup de monde, selon lui. Une hypothèse partagée par les ONG locales, affirme le photographe: «pour les ONG qui se battent aux cotés des expulsés du barrage, il n'y a aucun doute, les autorités veulent faire pression sur nous en stoppant le tournage et nous interdire de parler de ce scandale du barrage», affirmet-t-il.
Vendredi, le juge en charge de l'affaire devra se prononcer sur les suites et dire s'il y aura des mises en examen.
Source: Le Figaro du 25 février 2008
Retenu en Argentine depuis près d'une semaine par la justice locale, Yann Arthus-Bertrand dénonce une "machination". Le photographe français et son équipe d'une quinzaine de personnes ont été arrêtés mercredi, accusés d'escroquerie, et libérés sous caution vendredi. Yann Arthus-Bertrand devait être interrogé par un juge argentin, lundi 25 février.
Les ennuis ont commencé pour le photographe après qu'une plainte a été déposée par l'agence de voyages ayant organisé son séjour en Argentine. L'agence affirme n'avoir reçu qu'une toute petite partie du paiement convenu. Depuis, deux nouvelles plaintes ont été déposées pour escroquerie, a indiqué M. Arthus-Bertrand, qui estime que ces accusations ne sont pas sans rapport avec le reportage qu'il effectuait sur le barrage de Yaricita, dans le nord de l'Argentine, dont la construction a nécessité l'expulsion de milliers de personnes.
Ces nouvelles plaintes sont "incompréhensibles venant de gens avec qui nous avons eu les meilleurs rapports, c'est à tomber par terre", déclare le photographe dans un communiqué. Un garde forestier d'un parc naturel où l'équipe avait travaillé et un chef de l'ethnie guaranie, très présente dans cette partie de l'Argentine, sont à l'origine de ces deux plaintes. Ils affirment avoir reçu l'assurance d'un paiement pour leur collaboration au travail de l'équipe de tournage qui n'a, selon eux, jamais été honoré. "Pour les ONG locales qui se battent aux côtés des expulsés du barrage, il n'y a aucun doute, les autorités veulent faire pression sur nous en stoppant le tournage et nous interdire de parler de ce scandale du barrage", affirme le photographe.
"Comment expliquer qu'une équipe entière est arrêtée pour escroquerie alors que, par exemple, le preneur de son ne peut pas être tenu pour responsable de l'organisation du voyage?", s'interroge Yann Arthus-Bertrand, célèbre dans le monde pour ses images de la Terre vue du ciel.
Une caution de 11 000 pesos (2.350 euros) a été versée, leur permettant d'éviter la prison et de rester à leur hôtel, dans la localité de Puerto Iguazu.
Source: Le Monde.fr avec AFP et Reuters du 25 février 2008
Accusé d'escroquerie alors qu'il effectuait un reportage sur le barrage de Yacireta (en Argentine), le photographe français Yann Arthus-Bertrand a été autorisé à quitter l'Argentine mardi. Il a gagné le Brésil.
Il y a une semaine, l'agence de voyages qui organisait son séjour en Argentine avait porté plainte contre le photographe pour défaut de paiement, entraînant son arrestation, ainsi que celle de plusieurs membres de son équipe. Pour éviter la prison, Yann Arthus-Bertrand avait déjà dû payer une caution de 11.000 pesos (3.390 euros), mais il lui était interdit de quitter la ville.
Mardi, le juge a donc accepté de libérer Yann Arthus-Bertrand et son équipe à l'exception toutefois d'un responsable de la société de production, Bernard Chaudot, toujours sous le coup d'une interdiction de quitter Puerto Iguazu dans l'attente d'une décision sur le fond.
"On est tous un peu amers après cette histoire, en plus on a été obligés de laisser un membre de l'équipe derrière nous", a déclaré Yann Arthus-Bertrand. Le photographe de 61 ans, s'est toujours défendu de toute malversation et estime avoir été victime d'un "coup monté".
Source: Le Point du 26 février 2008
Après avoir été interpellé en Argentine alors qu' il réalisait un reportage, Yann Arthus-Bertrand est arrivé ce matin à Paris. Le sujet pour France 2 sur le barrage de Yacireta sera mené à son terme: le photographe n' est pas du genre de ceux qui renoncent...
Yann Arthus-Bertrand, retenu pendant six jours en Argentine après le dépôt d'une plainte pour escroquerie, est enfin de retour à Paris. Le photographe français ainsi qu'une partie de son équipe, sont arrivés mercredi matin, à 8 H 30, à l'aéroport Roissy Charles De Gaulle.
Mais le militant écologiste, parti en Amérique du Sud avec son staff pour l'émission Vu du Ciel, afin d' y réaliser un reportage sur sur le barrage de Yacireta — et sur ses enjeux écologiques et financiers — est très en colère. En cause, l'arrestation pour escroquerie dont il a fait l'objet (voir les détails ici), d' une part; et d'autre part, l'attitude de la France qui "l'a laissé se faire traiter d'escroc".
Sans omettre que la justice argentine retient encore un membre de la production, et il en sera ainsi jusqu'à ce que le différend soit réglé...
Pour Yann Arthus-Bertrand, cette interpellation n'était qu'un prétexte pour empêcher la réalisation d'un reportage à même de discréditer le gouvernement argentin.
"Ça devenait ridicule. Je me suis dit c'est pas possible, c'est une blague", a déclaré YAB sur l'antenne de France Info, mercredi matin. "Yacireta, pour l'ancien Président Menem, est un symbole de corruption en Argentine. C'est un barrage qui aurait dû coûter 1 milliard de dollars et qui en a coûté 10 fois plus", a-t-il poursuivi. C' est un sujet très très sensible... Les résistants au barrage traitent le gouvernement de voleur. Ca ne plaisait pas à celui-ci qu'une équipe de tournage européenne vienne avec de gros moyens. Ils ont arrêté les onze personnes pour faire capoter le sujet", a-t-il conclu.
Malgré cette affaire, Yann Arthus-Bertrand est bien décidé à aller jusqu'au bout: "Ça ne nous empêchera pas de réaliser ce reportage... C'est un sujet fort, très violent, très émouvant et il aura encore plus d'importance, grâce à eux [les responsables argentins]".
Le reportage devrait être diffusé sur France 2 avant l'été.
Source: Purepeople.fr du 27 février 2008
Chambre 121, hôtel Panoramic, Puerto Iguazu (nord-est de l'Argentine). Entre «nuits blanches et interrogatoires», Bernard Chaudot, 38 ans, directeur de production, rumine là sa colère et son désarroi. Il est le dernier de l'équipe de tournage de Yann Arthus-Bertrand encore bloqué dans cette petite ville célèbre pour ses chutes. Assigné à résidence depuis quinze jours dans le cadre d'une enquête pour escroquerie, il doit de nouveau être entendu par un juge ce jeudi, avant une décision de non-lieu ou de mise en examen attendue vendredi. «Si Bernard n'est pas libéré dans la foulée, je vais le chercher moi-même!» tonne le célèbre photographe français, indigné de la tournure prise par l'affaire dans un pays où son exposition, «la Terre vue du ciel», avait fait un tabac il y a quatre ans. «Ils nous ont traités de voleurs dans la presse argentine!» s'emporte Yann Arthus-Bertrand, qui confesse «vivre très mal cette histoire».
Les preuves du paiement fournies
Tout commence le 20 février. Venu tourner pour France 2 l'un des volets documentaires d'une série sur la mort des grands fleuves, le photographe s'intéresse au barrage hydroélectrique de Yacyretá. La construction de cet ouvrage situé sur le Parata, lancée il y a vingt ans, a provoqué le déplacement de milliers de personnes et a engendré une corruption galopante. Le sujet est sensible et les premières interviews, réalisées dans un village menacé par la montée des eaux que les habitants refusent de quitter, sont accablantes pour les autorités. Le soir même, les relations avec l'agence chargée de l'organisation du voyage, Cuenca del Plata, s'enveniment. Les accusations de sa responsable, Patricia Duran (elle n'a pas répondu à nos sollicitations), qui affirme n'avoir pas été payée, puis celles de deux autres personnes rencontrées lors du tournage valent à toute l'équipe d'être interpellée. Tous sont libérés contre caution six jours plus tard... sauf Bernard Chaudot. «Machination ou pas, les proportions prises par cette affaire sont incompréhensibles!» dénonce-t-il.
Epaulé par deux avocats, le producteur a fourni au magistrat enquêteur tous les documents prouvant la réalité des paiements: outre un reçu de 3.000€ en cash daté du 19 février, la société de production a transmis la preuve d'un premier transfert de 15.000€ daté du 20 février, la somme restante devant être acquittée les jours suivants. «Lors de son audition devant le juge, l'accusatrice a reconnu ne pas avoir vérifié le bon transfert des montants, avoir interrompu ses prestations et, au final, n'explique rien», souligne l'un des défenseurs de Bernard Chaudot, M e Patrick Patelin, pour qui «le dossier est totalement vide.»
«Qu'il y ait malentendu, mauvaise foi ou problème de pouvoir, le gouvernement argentin aurait tout intérêt à faire une enquête sur cette histoire qui ne fait que nuire à l'image de notre pays», souligne un observateur argentin.
Auteur: Pascale Egré
Source:
Le Parisien du 6 mars 2008
Alors que la quasi-totalité de l'équipe de tournage de Yann Arthus-Bertrand est rentrée à Paris, Bernard Chaudot, directeur de production, est quant à lui toujours assigné à résidence en Argentine.
L'équipe était partie tourner un reportage pour le compte de France 2 sur le barrage de Yacireta, mais avait été la cible d'accusations de la part de l'agence de voyages organisatrice, qui affirme jusque là n'avoir été que partiellement payée.
Le tournage du documentaire avait été subitement interrompu (voir les détails ici).
Bernard Chaudot devrait être entendu par le juge dans les heures qui viennent et devrait être fixé sur son sort d'ici demain soir. La justice argentine décidera d'un non-lieu ou d'une possible mise en examen.
Du côté de la société de production parisienne, on reste optimiste mais prudent: «Il y a eu une ouverture d'enquête, cela prend du temps, mais on a bon espoir pour Bernard», nous a déclaré un membre de la production, soumis à l'attente. D'autant que d'après les sources proches du dossier, la somme réclamée par l'agence a «complètement été réglée».
Dans Le Parisien de ce jeudi, l'un des avocats de Bernard Chaudot, Me Patrick Patelin, déclare que le dossier «est totalement vide».
Selon lui, l'accusatrice, Patricia Duran, responsable de l'agence de voyages qui ne souhaite pas commenter ces dernières informations selon le quotidien, aurait déclaré au juge ne pas avoir "vérifié le transfert des montants".
Le producteur de l'émission, quant à lui, a fourni les preuves de paiement à la justice.
Source: Purepeople du 6 mars 2008
Les jours passent mais la justice argentine n'a toujours pas pris de décision concernant le sort de Bernard Chaudot, membre de l'équipe de production de Yann Arthus-Bertrand, encore retenu en Argentine dans le cadre de l'enquête ouverte pour "escroquerie" (voir les détails ici).
Selon nos informations, les autres membres de l'équipe de tournage sont toujours "inquiets". Malgré tout, l'un des responsables nous a confié que Bernard Chaudot était retenu dans de bonnes conditions, même si "psychologiquement, ça devient difficile".
L'enquête ouverte suite au dépôt de plainte d'une agence de voyages qui accuse la production de ne pas avoir totalement payé le montant de l'excursion, pourrait faire l'objet d'un non-lieu dans les jours qui viennent. Mais les autorités locales pourraient également décider de mettre en examen les protagonistes de cette affaire (voir les détails ici).
Purepeople.com vous tiendra informés de l'évolution de la situation.
Source: Purepeople.com du 12 mars 2008