Discours du président de la Fédération Espagnole des Sports de Montagne et d'Escalade (FEDME) - 3 février 2003
Commission Environnement du Sénat (espagnol)
3 février 2003
L'organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation a fait de l'année 2002 l'Année Internationale des Montagnes, avec pour objectifs la conservation des écosystèmes de montagne, la protection des cultures montagnardes et la promotion du développement durable des ses populations.
Nous, montagnistes (1) du monde entier qui, depuis deux siècles, parcourons les montagnes dans des buts scientifiques, d'exploration ou sportives, savons que les montagnes constituent des réserves de biodiversité, de diversité culturelle et de paysage, qu'il s'agit d'écosystèmes fragiles et que beaucoup des effets de l'activité humaine sous forme d'érosion, de pollution des eaux, de changement climatique, d'urbanisation démesurée ou de perte des valeurs culturelles, se font sentir particulièrement dans ces zones sensibles. Nous, montagnistes avons observé la dépopulation de nombreux territoires et avons contribué à donner une impulsion dans certaines zones de montagne pour une coexistence entre la vie et la culture des montagnards, la conservation du milieu et la pratique sportive du montagnisme (1).
Pour nous, le montagnisme n'est pas seulement une pratique sportive, mais surtout un style de vie qui passe par le développement de certaines valeurs sociales et éducatives en
relation avec les personnes et le milieu naturel. Nous montagnards voulons continuer à pratiquer en montagne nos sports et à contribuer, dans la limite de nos possibilités, au
développement de ses populations et à la conservation de ses écosystèmes. Nous montagnards voulons rester à la montagne en pratiquant nos activités conformément à des critères de
bonne conduite, en exerçant notre droit à la liberté de circulation sans autres limitations que celles que fondent les lois, basées sur des arguments techniques et scientifiques.
La montagne est le terrain de jeu du montagniste et, nous autres montagnards, ne sommes pas du tout satisfaits de l'évolution que la réglementation environnementale a imposée aux
activités pratiquées en montagne. Bien que la protection des montagnes soit compatible avec son utilisation et sa jouissance, nos activités ont été affectées ces dernières années
par des interdictions et des limitations qui, en de trop nombreux cas, manquant de justification scientifique. Les interdictions d'accès à la montagne et les limitations à la
pratique sportive ont été étendues sans le consentement préalable des montagnistes ni des populations montagnardes. Mais nous en parlerons plus loin.
Les fédérations [et associations espagnoles] dépendent de l'Administration Sportive ; mais, institutionnellement, le sport n'est pas séparé des préoccupations environnementales. La
Loi [espagnole] sur le Sport, inclut dans les compétences du Conseil Supérieur des Sports celle de "collaborer en matière d'environnement et de défense de la nature avec les autres
organismes publics compétents dans ce domaine et avec les Fédérations relatives à ces sujets".
Parmi ces fédérations relatives à la nature figurent sans aucun doute la Fédération Espagnole des Sports de Montagne et d'Escalade et les fédérations autonomes (2) , qui regroupent plus de 65 000 licenciés et 1000 clubs, avec environ 300 000 sportifs associés, représentant aussi un secteur encore plus vaste de la société espagnole qui pratique des sports et activités de pleine nature. L'article 2 des statuts de la FEDME, approuvés par la Résolution du Conseil Supérieur des Sports du 20 septembre 1993, qui coïncide avec les statuts des autres fédérations autonomes spécifie comme objectif propre:
"4) Travailler et collaborer à la protection du milieu naturel avec comme objectif prioritaire de le préserver des actions qui modifient son état naturel initial et intervenir auprès des organismes publics et/ou privés ayant des responsabilités et/ou reliés à ces questions."
"7) Diffuser la connaissance des beautés naturelles du milieu de la montagne, en apportant l'appui et la collaboration nécessaires pour la construction et la conservation des chemins, sentiers et refuges, ainsi que la réalisation de cartes, guides et monographies, et la publication, la réalisation et l'organisation de revues, films, conférences, etc."
De plus, par les clubs de montagne, les fédérations autonomes et la Fédération Espagnole ont renforcé des infrastructures et des services pour le développement de ces activités parmi lesquelles on peut mentionner:
Maintenant qu'il est établi que nous nous trouvons bien dans le cadre des objectifs de la Fédération Espagnole et des Fédérations Autonomes, il est temps de demander que les organismes qui administrent les espaces naturels protégés et organisent le territoire montagnard reconnaissent de manière claire et formelle les Fédérations Autonomes de montagnisme comme interlocuteurs valables et nécessaires pour la gestion de leurs activités sportives dans les montagnes protégées.
L'utilisation sportive des Espaces naturels protégés se trouve au croisement de divers articles de notre Constitution. Fondamentalement, le droit de jouir d'un environnement adéquat pour le développement de la personne et le devoir de le protéger, et l'encouragement par les pouvoirs publics concernant l'éducation physique et sportive, et de l'utilisation adéquate du temps libre. Sans doute, ceux-ci sont inférieurs à l'article 19, qui établit le droit de circuler sur le territoire national, droit qui figure parmi les " droits fondamentaux et libertés publiques " et les autres articles mentionnés figurent parmi les " principes directeurs de la politique sociale et économique ". Nous ne parlons pas ici uniquement du droit à l'environnement mais plutôt d'un ensemble de droits que le législateur doit examiner avec des précautions extrêmes en faisant une lecture complète et méticuleuse de la Constitution.
Coexistant avec les normes juridiques de l'Etat, une très abondante législation autonomique concerne les sports de montagne, de sorte qu'aujourd'hui le droit de pratiquer le montagnisme et l'escalade diffère de part et d'autre d'invisibles frontières, comme la réglementation des sentiers, l'ouverture de refuges ou le camping. De plus, chaque communauté autonome a adapté les mesures de protection environnementale à ses espaces naturels concrets. Il existe donc une grande variété de réglementations, provenant de directives générales liées parfois à l'environnement, parfois au tourisme ou bien au sport, sans oublier des directives venues de l'Etat central. Les contradictions qui en résultent ont fait naître une logique incompréhension de la part des montagnistes, des clubs et des fédérations qui constatent que des situations analogues sont traitées différemment selon les lieux.
Comme on le sait, les instruments de base pour la planification dans les Espaces naturels protégés sont lesPlanes de Ordenation des Recursos Naturales (8) et les Planes Rectores de Uso y Gestion (9) . Les PORN et les PRUG limitent la pratique sportive par quelques articles apparemment sans grande importance parce qu'ils sont inclus dans des législations volumineuses, mais qui constituent aujourd'hui la réglementation effective du montagnisme, dans la mesure où ils incluent de longues listes d'interdictions comme celles d'accéder, d'escalader, de bivouaquer, de camper, de se baigner, de sortir des chemins, de descendre des canyons, d'organiser des compétitions sportives, etc.
Dans le Parc National d'Ordesa et du Monte Perdido est interdite l'ascension du Monte Perdido par sa face Nord parce qu'il faut traverser le glacier. La régression des glaciers est due au changement climatique les quelques centaines de personnes qui le traversent chaque année ne font aucun préjudice, dans la mesure où il s'agit d'une voie difficile.
Dans le même parc est interdit le passage dans ce qu'on appelle "umbria de Ordesa" (7). Une telle interdiction ne nous semble plus raisonnable à nous montagnistes, car elle était motivée par le fait qu'y vivait la dernière femelle de bouquetin des Pyrénées. Mais elle est morte depuis des années, et l'interdiction subsiste.
Dans le Parc national d'Aiguestortes i Estany de San Maurici, il est seulement permis de faire du ski de montagne sur le réseau de sentiers existants, alors que l'on sait qu'en hiver beaucoup de ces sentiers sont soumis à de graves risques d'avalanche et qu'on doit utiliser d'autres itinéraires (3) .
L'interdiction de circuler
hors des chemins, sentiers et sentes a été décidée
dans ce même parc national, mais se généralise de plus
en plus dans les espaces protégés de montagne, alors que l'on
sait qu'en haute montagne il n'y a pas de sentiers, et que c'est la caractéristique
du montagnisme, par opposition à la randonnée sur sentiers
(4) . Dans la récente
réglementation du Parc national des Picos de Europa, cette interdiction
a été proposée, mais finalement, elle est restée
limitée aux zones boisées.
Fréquemment, on interdit l'escalade sportive dans les zones d'escalade
pour cause de nidification. Mais il faudrait étudier où on
peut, et où il ne faut pas édicter des limitations pour des
périodes précises de l'année pour la nidification.
L'interdiction s'applique à des parcs entiers pour n'avoir pas à
faire d'études scientifiques préalables dans des zones où
il aurait fallu la limiter.
Beaucoup d'interdictions sont motivées par la sur-fréquentation touristique en juillet et août, mais elles restent pourtant en vigueur toute l'année. C'est le cas de l'interdiction de camper, sans doute justifiée en été, mais sans raisons valables durant les autres saisons. Quand l'escalade nécessite un accès difficile ou quand la voie est longue, il est nécessaire de passer la nuit au pied de la paroi, et cet élément n'est pas pris en compte. Le grimpeur (5) se trouve dans une situation différente de celle du visiteur qui fait une excursion de la journée.
Nous proposons aux fédérations que l'on permette le bivouac, c'est-à-dire de dormir en plein air quand on effectue des activités sportives, et que soit permis en haute montagne le camping nocturne, sachant que les dommages causés sont faibles si on monte la tente au coucher du soleil pour la démonter à l'aube et que, d'autre part, il est souvent impossible de savoir à l'avance où on devra passer la nuit.
Dans les Espaces naturels protégés, il apparaît que tous les types de visiteurs sont traités de la même manière, ce qui conduit à des situations absurdes comme amener en téléphérique des centaines de milliers de personnes à 3500 m d'altitude dans le Parc national du Teide. La conséquence est que l'ascension du sommet demande un permis, que l'on soit un touriste transporté en téléphérique ou un montagniste faisant toute l'ascension à pied.
On interdit également la construction de nouveaux refuges de montagne sans considérer les différences entre les divers parcs, alors que dans le parc d'Aiguestortes i Estany de San Maurici ou dans celui des Picos de Europa il en existe près d'une dizaine, mais un seul dans le parc d'Ordesa y Monte Perdido, avec d'incompréhensibles problèmes pour adapter les hébergements à la demande actuelle pour des raisons que seule l'administration centrale semble comprendre.
La situation dans les Espaces naturels protégés régionaux n'est pas différente. Citons comme exemple l'interdiction d'escalader à Contreras dans certaines parois qui ont toujours été escaladées, situation doublement curieuse puisque l'escalade est autorisée dans la zone rocheuse dans la province de Valencia, alors qu'elle est interdite dans la partie située dans la province de Castilla La Mancha. En ce qui concerne la randonnée sur sentiers, il y a en permanence des interdictions et des clôtures illégales sur des chemins publics, dues à l'administration elle-même et aux propriétaires privés qui violent la légalité.
Nous pensons que la conciliation nécessaire entre l'usage public et la protection de l'environnement, entre les intérêts de conservation et la jouissance du milieu naturel, ne doit pas se faire par des interdictions mais en régulant les activités liées aux sports de montagne et à l'escalade de manière globale, après études et réflexions systématiques pour chaque espace naturel. Nous savons ce que nous demandons: régulation et non, interdiction. Et toujours la liberté quand c'est possible.
Il y a aussi des exemples
à suivre. Le PRUG du Parc naturel de Penyal d'Ifac contient une régulation
de l'escalade, autorisant celle qui se réalise de façon traditionnelle,
mais interdisant l'ouverture de nouveaux itinéraires et fixant les
conditions du rééquipement ou des stages. Ce sera mieux ou
pire, mais on ne peut nier que nous avons là une authentique régulation
consensuelle et étudiée en détail, et pas une liste
d'interdictions.
Un autre exemple est le PORN du Parc naturel de la Sierra y Canones
de Guara pour la régulation du canyonisme, qui précise les
canyons où existent des restrictions, le nombre maximal et la fréquence
minimale d'entrée des groupes ou le matériel collectif et
personnel obligatoire. Ici aussi, nous avons affaire à une réelle
régulation.
Les fédérations ont apporté des idées, des expériences européennes et des moyens dans certains espaces protégés. La canalisation des flux d'information existants, l'utilisation des instruments que met à notre disposition l'éducation à l'environnement, l'interposition de barrières que constitue l'effort physique ou les limitations d'accès au moyen de transports collectifs, sont quelques-uns des aspects qui peuvent apporter des éclairages sur ce sujet.
Une opinion de plus en plus affirmée dit que le montagnisme doit être considéré dans certains Espaces naturels protégés comme une activité traditionnelle, dans la mesure où la pratique du montagnisme précède parfois de plus de cent ans la déclaration de cet espace comme espace protégé. Le point de départ du PRUG du Parc national du Teide, approuvé en 1984, offrait une vision réaliste et positive, puisqu'il considérait le montagnisme comme un sport traditionnellement pratiqué et adapté au Parc. Bien que déjà s'annonçaient de possibles restrictions, le projet semblait raisonnable: " La régulation de la pratique du montagnisme recevra une attention spéciale dans la mesure où il s'agit d'un sport traditionnellement pratiqué dans le Parc et bien en accord avec le type de loisir qu'il souhaite. " Cette reconnaissance, incorporée récemment au PRUG du Parc naturel du Moncayo, nous paraît un bon point de départ.
La loi 4/1989, du 27 mai 1989 concernant la Conservation des espaces naturels, de la flore et de la faune sylvestre établit que la participation de la société se fera par l'intermédiaire de "Patronatos" (6) . Il est important que les fédérations soient représentées dans tous ces Patronatos de Espacios Naturales Protegidos dans lesquelles sont gérées les activités en rapport avec les sports de montagne et l'escalade, y compris celles qui ne sont pas spécifiquement de montagne, mais dont la compétence concerne la randonnée sur sentier. L'article 23 bis de la loi laisse la porte ouverte à l'entrée des fédérations autonomes faisant partie de la FEDME.
Dans les Espaces naturels protégés de montagne il faudra que soit instaurée la possibilité de signer des conventions de collaboration entre l'Administration et les fédérations dans toutes les matières qui les concernent. La proposition pourrait s'étendre à toutes les fédérations qui développent leurs activités en milieu naturel et pas seulement au montagnisme. Les conventions pourraient se référer tant à un cadre général de collaboration accompagné de conseils techniques, qu'à des questions concrètes liées à la signalisation et l'homologation des sentiers, l'ouverture et la maintenance de voies d'escalade, aux installations de canyonisme, la formation de guides et techniciens sportifs des zones de montagne et les études de détail sur la viabilité des nouveaux équipements sportifs. En tous les cas, toutes conventions seront avantageuses pour toutes les parties prenantes des Espaces naturels protégés.
Toutes ces préoccupations ne sont pas nouvelles. Elles étaient présentes dans la Déclaration de Cáceres, approuvée par l'AG de la FEDME en 1995, et dans l'exposé de la FEDME au séminaire sur les Espaces naturels protégés et les sports de montagne qui s'est tenu aux Canaries en décembre 1999.
Comme exemple de modèle à suivre, nous pouvons citer la Déclaration des Picos de Europa sur les refuges de montagne, signée à Cangas de Onis le 12 mai 2001 par les directeurs des parcs nationaux de montagne et les représentants des fédérations représentées dans les conseils de ces parcs. Dans cette déclaration, il est dit que "Les refuges doivent s'ériger en exemples de la compatibilité des activités de montagne avec la conservation de la nature. Les refuges sont la base pour la pratique du montagnisme et doivent être considérés comme des infrastructures sportives et de service public." "Les refuges situés à l'intérieur des parcs nationaux doivent constituer un modèle de gestion d'infrastructures en milieu naturel, qui pourra être étendu aux autres régions de montagne." Avec cet accord on a ouvert une nouvelle voie qui n'a pas donné de nouveaux résultats.
Les montagnistes tendent la main aux pouvoirs publics pour collaborer dans la mesure de nos possibilités. En 2001, la FEDME a lancé une nouvelle voie. Jusqu'à cette date, on a approuvé des décrets de sentiers en Pays Basque, La Rioja, et la Principauté des Asturias, même si ces régulations ne concordent pas. Pour sa part, la FEDME a élaboré en collaboration avec l'Université un modèle de décret de régulation des sentiers que les fédérations autonomes ont proposé à leurs gouvernements respectifs pour mettre en cohérence les réglementations de toutes les communautés autonomes. Si elles ne veulent pas les homogénéiser, il se peut que ce soient les organisations sociales qui promeuvent les principes généraux qui devraient orienter les réglementations.
La participation des agents sociaux à la gestion quotidienne des Espaces naturels protégés est reconnue, non seulement pour le domaine des populations et communautés locales liées à cet espace, mais aussi pour celui des associations, collectivités ou personnes impliquées dans sa conservation et sont utilisation. Les organismes que représentent la participation des montagnistes lors des décisions qui les concernent dans les espaces naturels protégés prennent la forme de Patronatos, bien qu'appelés différemment dans certaines communautés autonomes. La réalité quotidienne de ces Patronatos ou Conseils de gestion montre que le chemin à parcourir pour atteindre ce modèle théorique de participation civique, est encore bien grand.
La loi 15/2002, du 2 juillet 2002, qui crée le Parc national Maritimo-Terrestre des Îles Atlantiques de Galicie est tombée dans le même travers désapprouvé par les montagnistes, puisqu'elle introduit de nouvelles modifications de la loi de Conservation des espaces naturels, de la flore et de la faune sylvestre de 1989, retirant la compétence aux organismes de participation citoyenne dans les parcs nationaux, où sont représentés, outre les municipalités, les autres organisations sociales comme les fédérations autonomes de montagnisme.
Cette modification de la loi qui régit les parcs nationaux est de grande importance pour les organisations sociales et, surtout, pour les fédérations de montagnisme en retirant au Patronato, unique organisme où elles étaient représentées, la compétence pour approuver les Plans directeurs d'usage et de gestion (PRUG) et en faire un organisme purement consultatif aux avis non contraignants. Il s'agit là d'une grave restriction de participation démocratique.
En résumé, nous autres montagnistes revendiquons un usage responsable de la montagne qui permette de préserver notre patrimoine naturel et culturel de grande valeur, convaincus que l'activité sportive est compatible avec la conservation de la nature et, plus concrètement, en accord avec la déclaration sur la gestion des espaces naturels protégés. Nous, montagnistes, souhaitons arriver au plus large consensus possible sur l'usage et les valeurs des territoires de montagne, sur l'activité humaine et sur le développement durable, en aidant, par nos apports, à améliorer la qualité de vie des montagnards. Nous proclamons notre droit d'accéder librement aux zones de montagne et de pratiquer le sport dans les conditions adéquates de sécurité, de ne pas subir plus de limitations autres que celles strictement justifiées, et de disposer d'un réseau de refuges dont les conditions de prestations de services correspondent à la demande actuelle des citoyens.
Confortés par
notre propre histoire, nous montagnistes désirons collaborer aux
politiques de conservation et de développement des zones de montagne,
et aux processus d'élaboration de leurs normes spécifiques.
Notes: