- Dans sa présentation du courrier, l’ADDIP précise:
"Le 25 janvier dernier, l’ADDIP (Association pour le Développement Durable de l’Identité des Pyrénées) a participé à Bruxelles à la réunion des parties prenantes organisée par la Direction Générale de l’Environnement de l’Union Européenne sur l’action de la Commission en faveur des grands carnivores, pour les Pyrénées l’ours brun plus particulièrement.
"Mme Pia Buccela, Directrice de la Nature et de la Biodiversité de la Commission Européenne, dirigeait la séance de travail et, à la fin de la journée, a demandé aux participants de lui exposer par courrier de façon détaillée leur analyse de la situation créée dans leurs pays respectifs par la politique européenne en la matière. L’ADDIP a expédié ce courrier le 19 février 2013, sa réception a été assurée.
"Le délai de rigueur respecté, il est donc temps de faire connaître publiquement ce courrier: au-delà du problème de réintroduction des ours en tant que tel, il questionne d’abord le déni de démocratie qui, depuis le début, accompagne le processus au rebours même des textes qui l’encadrent, directive Habitats notamment, et aux dépens des populations concernées. Ce problème a d’ailleurs été relevé par de très nombreux pays représentés à Bruxelles ce 25 janvier, le propre représentant du Ministère Fédéral allemand de l’Environnement soulignant par exemple: «ne pas faire passer la Directive Habitats à marche forcée … les approches mises en œuvre inquiètent … les éleveurs sont très soucieux, c’est très difficile dans la zone alpine». Ce qui conduisit l’un des représentants de la Commission à déclarer qu’il fallait «plus de démocratie, plus de flexibilité.»
"Comme nous le soulignons dans notre courrier, il est par ailleurs essentiel de constater comment les documents de travail remis aux participants montrent eux-mêmes l’inanité des
réintroductions d’ours dans le massif au regard de la situation de l’espèce et de ses diverses populations dans l’aire européenne. Comment aussi ce programme est aux antipodes des
actions de développement menées dans ce massif par tous les partenaires concernés, dans le respect de ce qui est sa nature propre.
Ce courrier est un peu long, complexe, mais cela est indispensable si l’on veut ne pas se contenter des apparences mais bien saisir les enjeux au-delà des images souvent
caricaturales et simplistes"
- Rappel de février 2011: consultation publique organisée par le Préfet des Pyrénées-Atlantiques
- Observation: La FNO (Fédération Nationale Ovine) et le CERPAM ont également adressés des courriers.