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Voici un article de janvier 2016 dont la rédaction est revendiquée de Gaëlle Darmon avec l’appui de Thierry Chevrier et Jacques Michallet de l'ONCFS, qui prête, une fois de plus, à sourire et qui, par sa naïveté ou son comportement intentionnel lié à près de 30 ans de mensonges, apporte des informations intéressante mettant en cause des affirmations institutionnelles et des mouvements prétendument "protecteurs de la nature". C'est aussi une preuve supplémentaire que beaucoup de monde a menti lors de l'enquête parlementaire de 2003 présidée par Christian Estrosi. Nous relevons ici quelques morceaux choisis concernant le loup.

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- Le rôle des Prédateurs

"Les grands prédateurs effectuent un retour progressif sur le territoire français depuis les années 1980. Le loup est revenu naturellement depuis l'Italie dans le Mercantour, dans les années 1990. On estime que 150 lynx occuperaient de manière discontinue le Jura et les massifs forestiers des Préalpes du Nord principalement et que 300 loups résideraient en permanence dans 38 zones, dans les massifs alpins, le Massif central, les Vosges et modestement dans les Pyrénées. Toutefois, même dans leurs zones de présence, la régulation des ongulés par les grands prédateurs n’est pas suffisante pour atteindre un équilibre forêt/gibier compatible avec les enjeux économiques."

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Voilà qui confirme que le loup fait un "retour progressif sur le territoire français depuis les années 1980" mais néanmoins ils "est revenu naturellement depuis l'Italie dans le Mercantour, dans les années 1990". Allez donc savoir entre 1980 et 1990.... Une belle embrouille. Quant au retour naturel, nous savons que c'est faux et mensonger. Le plus extraordinaire dans cette analyse est que "la régulation des ongulés par les grands prédateurs n’est pas suffisante pour atteindre un équilibre forêt/gibier compatible avec les enjeux économiques." Là il faut oser. De quels enjeux économiques parlons-nous lorsque nous voyons la dégradation du pastoralisme et des milieux en voyant se créer des espaces propices aux incendies au nom du rewilding c'est à dire l'ensauvagement des territoires?

- Des Connaissances encore à acquérir...

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- Commentaires

Il n'y a manifestement que les institutionnels qui n'ont rien compris ou qui veulent gagner du temps pour voir disparaître le pastoralisme, un des objectifs principaux des mouvements écologistes et financiers dans le cadre des marchés compensatoires. Les éleveurs sérieux, ceux qui ne sont pas des chasseurs de primes, ont compris depuis longtemps qu'il s'agisse du loup ou du lynx.

Il est assez étonnant qu'il ne soit question que des Alpes. Ce rapport néglige totalement les Pyrénées, le Massif Central et partout où le loup s'implante en France. Il y a manifestement un parti pris pour laisser croire que le loup n'est qu'une question alpine et le lynx une affaire jurassienne. Cette vision est fausse. Il existe, dans les Pyrénées le loup et le lynx et bien plus encore le loup qui n'est pas sans incidence sur les ongulés sauvages. Faut-il encore parler de manipulation?

Commentaires: Louis Dollo, avril 2016