Les images que nous diffusons peuvent heurter la sensibilité des lecteurs. Oui et nous l’assumons contrairement à une certaine presse bien-pensante car il faut que l’on sache et que tous connaissent la réalité de la situation outrageusement cachée ou minimisée depuis plus de 20 ans dans les Alpes avec les loups et 30 ans dans les Pyrénées avec l’ours.
Ces photos et les informations ont circulé sur le Net durant plusieurs mois. Leur diffusion sur cette page, sur Facebook et sur Twitter ont beaucoup choqué. C’était l’objectif
comme il en sera de même lorsqu’il s’agit de brebis.
Curieusement, nous apprenons aujourd’hui 29 avril 2012 par ce message qu’il s’agit d’une tuerie entre chiens…
«Suite aux photos postées sur divers forums concernant des chiens mangés par des loups, il s’avèrent que ce sont les chiens qui se sont entretués. Message vu sur
“sangliers.net”: hier à la réunion de la fédé 04, le sujet a été évoqué et le président Chevalier du 05 a tenu à préciser que suite aux analyses
effectuées se sont bel et bien les chiens qui se sont entre dévorés!!»
Une information qui arrive bien tard et qui pose la question de savoir: qui croire?
Ceci dit, nous ne pouvons pas négliger le comportement de certains chiens sans pour autant sombrer dans les fantasmes des associations écologistes.
Ces photos représentent ce qu'il reste de deux chiens de chasse retrouvés dans leur chenil le 20 janvier dernier, après le passage du loup sur la commune de St Jean St Nicolas
dans le Champsaur (Hautes-Alpes).
La hauteur du grillage est de 1.60m. Malheureusement, il a neigé et la hauteur de neige autour du chenil sur un mètre d’épaisseur. Ce n’est pas pour autant que les chiens
divaguaient. Bien au contraire. L’erreur a été qu’ils étaient pris au piège du loup. Et pourtant, le chenil n’est pas en pleine montagne mais tout simplement à proximité d’une
habitation dans un village. Il en aurait été de même si les chiens avaient été à la chaine, dans une niche, à la porte de la maison. Sur les 6 chiens présents 2 sont morts dont
un qui venait d’être soigné par le vétérinaire. La loi du plus fort sans doute. Les amis des bêtes diront que c’est normal. Le loup a tué les plus faibles. C’est, chez eux, ce
qu’on appelle «aimer les bêtes».
Durant 3 jours, le propriétaire a attendu pour voir si le loup revenait. Ce ne fut pas le cas. Alors il a contacté l’ONCFS qui a constaté la trace d'un seul loup dans la neige. Conclusion: un loup nourri avec deux chiens.
A voir ce qu’il reste, nous pouvons imaginer la souffrance endurée par ces deux chiens devant les quatre autres. C’est la même chose pour les moutons, veaux et ânes. Et les volailles qui n’échappent pas aux carnages de ces prédateurs. Quelle parade? Aucune! Sauf à imaginer que les villages soient barricadés comme la prison américaine de Guantanamo avec des grillages de 3 mètre de haut? Mais est-ce l’humain qui doit vivre en cage ou l’animal? Bien joli d’imaginer la cohabitation lorsque les conseilleurs sont bien installés hors des lieux à problèmes. Doit-on continuer à écouter ces conseils qui, en 20 ans, se sont avérés un total fiasco? Les éleveurs et les habitants des vallées montagnardes doivent-ils continuer à vivre dans la crainte du loup?
Aujourd’hui, des loups apparaissent un peu partout dans les massifs: Jura, Vosges, Ardennes et avant les Pyrénées dont «on» dit qu’ils viennent d’Italie. Ne soyons pas naïfs. Aucun loup n’arrive par hasard dans une réserve ou un massif surtout lorsque des associations écologistes ont le culot de prévoir les dates d’apparition. Ce ne sont pas des animaux spécifiquement montagnards et ils ne connaissent pas l’adresse des réserves pour s’y retrouver… tout à fait par hasard. Il s’agit, là encore, d’une vaste manipulation comme ce fut le cas pour l’ours dans les Pyrénées (Cf. «La réintroduction de l’ours – L’histoire d’une manipulation» - David Chétrit – Ed. Privat). Ce sont les mêmes individus qui sont aux commandes. Le décès du principal d’entre eux ne changera rien à l’idéologie du tout sauvage poursuivie depuis les années 1930.
A terme, si rien n’est fait pour contenir cette prolifération, c’est l’ensemble de la France et de l’Europe qui seront contaminés par ces prédateurs. Ce sont toutes les exploitations d’élevage mais aussi tous les citoyens français qui seront soumis à des contraintes, pas seulement pour leurs chiens, leurs animaux de compagnies mais aussi pour leurs enfants comme récemment en Suède. Curieusement, personne n’en parle. Ce n’est probablement pas politiquement correct de faire peur et donc de dire la vérité.
Louis Dollo, le 21 avril 2012