La découverte d’un loup en Dordogne n’a rien d’étonnant. Reste à savoir comment il est arrivé. En voiture, par le train, par lâcher d’un élevage clandestin ou par génération spontanée comme en 1999 dans les Pyrénées-Orientales? Voilà le résumé des scénarios possibles comme dans beaucoup d’autres départements de France.
Par le passé, des loups avaient été lâchés clandestinement dans les Landes comme le confirme les auditions devant la commission parlementaire de 2003, notamment celle de Gilbert Simon, l’homme que nous retrouvons dans toutes les affaires curieuses de loups et d’ours.
Un loup est apparu mystérieusement dans le Gers en 2012, puis disparaît tout aussi mystérieusement. D’autres apparaissent dans le Tarn, le Lot, l’Aveyron…. Et même les Pyrénées-Atlantiques en vallée d’Aspe, mais là c’est un secret d’état. Et puis, en 2009, cette curieuse affaire de coyote dans le Tarn selon une information officielle de l’ONCFS mais… sans suite.
Aujourd’hui, plus personne ne croit au retour naturel du loup. Tous les éléments montrent qu’il s’agit de la réalisation d’un vaste programme d’introduction préparée à l’avance. Le retour annoncé en 1992 n’est qu’une mise en scène médiatique organisée par quelques fanatiques du tout sauvage qui croient toujours aux bienfaits de ce prédateur sans jamais être en mesure de le prouver.
Loup ou pas loup en Dordogne? Peu importe, il est mort et c’est sans doute tant mieux pour les élevages et particuliers qui possèdent quelques animaux dans leur cours comme ce retraité avec son poulailler. Le loup est devenu une véritable calamité partout où il est présent.
Les lourdes conséquences du retour du loup en France
Il n'y a plus qu'à espérer pour ce retraité et ce chasseur, qui vivent une vie paisible dans ce milieu rural, que les écologistes ne déposent pas une plainte pour "destruction d'un animal protégé". Ils sont capable de tout, même d'accusations calomnieuses.
Louis Dollo, le 1 novembre 2015
L'animal découvert hier, à Saint-Léon-sur-l'Isle, pourrait bien provoquer la surprise en Dordogne. Selon nos informations, il pourrait s'agir d'un loup. Des analyses plus poussées, notamment sanguines, sont attendues ainsi que le résultat d'une autopsie pour confirmer ce qui en l'état relève de la suspicion. Mais manifestement, les premières constatations ne laissent qu'une place infime au doute.
La bête a été trouvée sur une propriété de Saint-Léon-sur-l'Isle, située au nord-ouest du bourg, dans une zone boisée et peu habitée. Le propriétaire a découvert hier après-midi l'animal gisant dans son poulailler. Il était grièvement blessé à une patte: celle-ci était prise dans un piège, qu'il traînait, a priori, depuis un long moment. L'os était apparent. De surcroît, la bête apparaissait amaigrie. Son poids a été estimé à près de 18 kilos. Afin d'abréger ses souffrances, il a été décidé de l'abattre.
Des gendarmes se sont rendus sur place, ainsi que des membres de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Sollicité hier, un de ses représentants n'a pas souhaité s'exprimer. En l'état, la présence du loup n'est pas connue en Dordogne.
Pour l'ONCFS, le département se situe dans la zone de vigilance accrue. L'étonnement serait d'autant plus grand que l'animal a été vu loin du Lot, seul département limitrophe où l'espèce a fait des apparitions occasionnelles, de surcroît au-delà de l'A 89.
Source: Sud Ouest du 31 octobre 2015
Un animal ressemblant fortement à un loup a été retrouvé blessé dans un poulailler de Saint-Léon-sur-l'Isle vendredi 30 octobre.
Le loup serait-il arrivé en Dordogne? La question se pose sérieusement après la découverte d'un animal lui ressemblant fortement vendredi 30 octobre dans un poulailler de Saint-Léon-sur-l'Isle entre Mussidan et Périgueux.
Dans l'après-midi un habitant de la commune a trouvé un animal blessé dans son poulailler. Il aurait été pris dans un piège. La bête était affaiblie et amaigrie. Pour abréger ses souffrances il a été décidé de l'abattre.
D'après nos informations, tout laisse penser qu'il pourrait s'agir d'un loup même si la présence de l'animal dans le département n'a jamais été confirmée. D'après certains spécialistes elle est même improbable. L'Office National de la chasse et de la faune sauvage ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet.
Une autopsie et des analyses de sang doivent avoir lieu pour confirmer ou non qu'il s'agit d'un loup.
Auteur: Benjamin Fontaine
Source: France Bleu Périgord Samedi 31 octobre 2015
Un loup dans un poulailler à Saint-Léon-sur-l'Isle, en Dordogne, l'hypothèse n'a rien de farfelu. Elle colle à un constat, celui de l'expansion géographique de Canis lupus, jamais démentie dans l'Hexagone depuis son retour naturel par les Alpes italiennes et le massif du Mercantour en 1992.
Jusqu'à preuve du contraire, les loups qui prospèrent à l'état sauvage sur le sol français sont de souche italienne. Il y a déjà plus de quinze ans que des individus ont quitté les Alpes pour franchir la vallée du Rhône. Le loup a été identifié de manière certaine dans le Massif central dès 1997 et dans les Pyrénées-Orientales en 1999. Au terme du suivi hivernal 2014-2015 mené par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), on recense 42 «zones de présence permanente» du loup. On estime les effectifs à quelque 280 spécimens. Entre janvier et juillet de cette année, il a fait officiellement quatre victimes dans les troupeaux en Aveyron et 79 en Lozère, deux départements proches de la Dordogne.
En 2014, sa présence occasionnelle a aussi été mise en évidence dans le Gers et dans le Lot. Son expansion vers l'ouest étant admise par les spécialistes, rien d'étonnant à ce qu'un loup soit, un jour ou l'autre, vu en Aquitaine. Ce qui ne signifie pas qu'il y fait souche pour le moment. De jeunes mâles chassés par les dominants se déplacent loin de leur meute d'origine, en quête de nouveaux territoires.
Source: Sud-Ouest du 1 novembre 2015
Un animal agonisant ressemblant à un loup a été abattu vendredi dans un poulailler de Saint-Léon-sur-l’Isle. En attendant l’autopsie, c’est silence radio côté officiel.
C'est une drôle d'histoire qui se raconte depuis vendredi soir autour de Saint-Léon-sur-l'Isle, un village de Dordogne, à quelques kilomètres à l'ouest de Périgueux. Un animal blessé ressemblant à un loup a été abattu. Une enquête officielle a été ouverte et des examens pratiqués dans les prochains jours permettront de faire le point sur cette suspicion qui ne serait pas farfelue (lire ci-contre). À la veille d'Halloween, on aurait pu penser à un canular. Mais, sur le terrain, Albert, 73 ans, conte son aventure avec des accents de vérité et force détails. «J'ai entendu des bruits dans la nuit, les chiens ont aboyé.» Mais, dehors, il ne voit rien. «Le matin, vers 9 heures, j'ai remarqué une bête qui marchait vers les bois et s'est couchée sous un arbre…»
«Mon amie a aperçu elle aussi l'animal et a dit ‘‘c'est un loup''. Je lui ai répondu ‘‘non, il n'y a pas de loup ici, c'est un renard''. Après, je l'ai vu entrer dans le poulailler. Il n'a pas touché aux poules et s'est allongé au fond, près du mur.» Pas rassuré, Albert ferme la porte du poulailler avant de courir chercher un voisin chasseur qui coupe du bois non loin. «Quand il est arrivé avec son fusil, vers 15 heures, il a compris que la bête était très mal en point. Il l'a abattue en tirant depuis la porte.»
En sortant le corps, ils constatent que ce n'est pas un renard. L'animal est dans un grand état de maigreur, couvert de gale, et un câble d'acier lui a quasiment sectionné une patte: «Elle était comme morte, comme si elle avait été prise dans un piège, dont il s'était débarrassé en partie», avance Albert.
Le voisin chasseur suit les procédures et appelle les gardes fédéraux, qui, dépêchés sur les lieux dans l'après-midi, font des constatations minutieuses, avant de joindre les gendarmes qui, à leur tour, procèdent à d'autres investigations, «comme pour un accident de la route», commente le fermier. Suspendu à une balance romaine, l'animal suspect affiche un poids de 18 kilos. Tous les témoins sont troublés par son aspect: poil gris, crocs proéminents, forme du museau… «Je n'ai jamais vu de loup, mais ça y ressemble», confesse Albert.
L'histoire a attiré du monde autour de la petite ferme et s'est vite ébruitée. Dans le voisinage, les chasseurs se font pourtant désormais très discrets pour éviter d'avoir à témoigner sur ce tir peut-être précipité. Même si l'homme a cru bien faire pour achever les souffrances d'une bête agonisante.
Du côté des autorités, on gère ce dossier comme s'il s'agissait d'un secret d'État. Hier, rien n'a transpiré quant à la destination de la dépouille ou des analyses qui allaient être réalisées. À la préfecture, on explique très sèchement qu'il n'est pas question de communiquer sur la question. Ce qui alimente évidemment les rumeurs.
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage respecte le mutisme préfectoral. Même la Fédération départementale des chasseurs, par le biais de son président, Michel Amblard, n'a pu obtenir d'informations plus précises. De toute évidence, si le grand méchant loup ne fait plus peur aux enfants, il est redouté par les autorités. Reste à savoir pourquoi.
Auteur: Hervé chassain et Pierre-Manuel Réault
Source: Sud-Ouest du 1 novembre 2015
Selon le journal Sud Ouest, un loup aurait été abattu en Dordogne le vendredi 30 octobre 2015 sur la commune de Saint-Léon-sur-l'Isle, à proximité de Périgueux.
Si les analyses le confirment elles apporteront le témoignage irréfutable qu’il s’agit de lâcher de loup. Effectivement il est impossible à un loup de traverser la moitié du territoire français sans avoir été vu un seul instant malgré les kilomètres parcourus. Jusqu'à quand le monde écologiste prendra-t’il les français pour des benêts?
CPNT Dordogne ne peut que s’offusquer de la mystification de ces lâchers qui ne peut être que l’œuvre d’intégristes travaillant le culte du tout sauvage et vers une société ou tout est planifié pour servir les lobbys verts.
Serge Canadas
Secrétaire général adjoint de CPNT National