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Alors que des éleveurs et bergers sont attaqués au plus profond d’eux-mêmes tous les jours par des attaques incessantes de loup, la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, fait une annonce stupéfiante d'une "concertation" dans la perspective de l'élaboration du plan loup 2013-2017.

Comportement d’ignorante et d’incompétente affichant ouvertement un profond mépris à l’égard de la profession. Pourquoi?

Voilà 20 ans que la profession discute ou, plus exactement palabre, pour voir tous les ans progresser le nombre de prédation sans même connaître l’état précis de la population de loups alors que l’on connaît celle des chamois, des sangliers et des chevreuils permettant d’établir, avec les chasseurs, des plans de chasse.
Attendre l’élaboration du plan loup 2013-2017 c’est n’être efficace qu’en 2014 c’est-à-dire imposer, pour des raisons strictement administratives liées au bien-être des fonctionnaires, un an d’esclavage supplémentaire. Quel syndicat ouvrier accepterait une telle situation? Aucun!

Incompétence manifeste d’une ministre qui semble ignorer le Code de l’agriculture (article L113-1) et le code de l’environnement. Assez stupéfiant!

Mais nous sommes témoin de l’expression d’un mode de gouvernance permettant de ne pas bouger et laisser diriger une bande de fonctionnaires écologistes inféodés à des associations sectaires incrustés au plus profond du Ministère de l’écologie pour défendre une idéologie du «tout sauvage» et une poignée de subventions pour faire vivre des ONG manifestement inutile pour la protection de l’environnement.

Quant à José Bové, après 20 ans de silence sur le sujet, il a accumulé beaucoup de retard pour ne pas avoir déjà constaté que la concertation elle existe depuis longtemps mais n'a jampais servi à régler les problèmes. L'heure n'est plus à la concertation mais à l'action et à l'efficacité. Il y a déjà eu tellement de palabres sans avenir qu'il serait tout aussi stupéfiant d'imaginer que les éleveurs participent à de nouvelles concertations.

Louis Dollo, le 10 août 2012

- Bové: les éleveurs doivent être "au coeur" de la concertation sur le loup

(AFP) José Bové, visé par une plainte d'une association de protection des animaux sauvages après avoir recommandé de "tirer sur les loups" en cas d'attaque de troupeau, a estimé mercredi que les éleveurs devaient être "au coeur" de la concertation promise par la ministre de l'Ecologie.

"Aujourd'hui, le sentiment des éleveurs, c'est qu'ils sont laissés pour compte dans les territoires", a déclaré le député européen d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), joint au téléphone par l'AFP.

Saluant l'annonce d'une "concertation" par la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, dans la perspective de l'élaboration du plan loup 2013-2017, il a estimé que les éleveurs devaient être "au coeur des débats et des préoccupations dans cette discussion".

La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le sud-est, accusent de décimer leurs troupeaux.

La question de la gestion du loup, une espèce protégée, doit être posée "massif par massif, territoire par territoire", selon M. Bové.

L'ancien porte-parole de la Confédération paysanne met en avant le rôle de l'élevage dans la lutte contre la désertification rurale et les incendies: "Le fait de manger l'herbe empêche le feu de proliférer. Je préfère qu'on ait des bergers plutôt que des canadairs", a-t-il souligné.

Il a précisé "assumer" les propos tenus le 17 juillet sur Radio Totem, où il avait notamment déclaré: "Pour moi, les choses sont claires: si le loup risque d'attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c'est de prendre le fusil et de tirer".

L'association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a porté plainte le 2 août à Mende pour "incitation à la destruction d'une espèce protégée".

"La question posée était: +en cas d'attaque d'un loup, qu'est-ce que vous préconisez?+. On est dans une situation où on n'est ni dans la prévention, ni dans le débat philosophique, mais dans une situation où un éleveur doit défendre son troupeau, que ce soit contre un loup ou un chien errant", explique M. Bové, mettant en avant "l'état de nécessité" prévu par le code pénal.

"Après, que des associations fantasment ou extrapolent, c'est leur choix. Simplement, qu'elles lisent bien mes déclarations", ajoute-t-il.

L'eurodéputé a reçu mercredi le soutien du président du Conseil économique, social et environnemental (Ceser) de Midi-Pyrénées, Jean-Louis Chauzy, pour qui, "dans ce débat invraisemblable, si l'ont doit choisir entre le pastoralisme et le prédateur, il faut choisir le pastoralisme".

Source: Google actualité du 9 août 2012

[Ndr: Il nous est dit, depuis plusieurs années, qu'il y aurait 200 loups en France. Le chiffre est assez peu sérieux compte tenu de la capacité de reproduction des canidés. Le chiffre de 500 serait plus réaliste ce qui expliquerait sa prolifération hors des Alpes.]