Après avoir rappelé l’expansion du loup, le nombre d’attaques, l’inefficacité du plan loup et des tirs, les contraintes de la directive «habitats»…. Elle insiste sur le coût pour la société en période de crise.
«Sans compter le coût total pour l’Etat de la prédation par le loup qui a été évalué à plus de 12 millions d’euros en 2012, répartis entre:
- L’indemnisation des pertes (1.800.000 €)
- Les moyens de protections (8.500.000 €)
- Les agents d’Etat affectés à plein temps au dossier (2.000.000 €)
«Comment expliquer et justifier auprès de nos concitoyens de telles dépenses en temps de crise? Combien d’instituteurs ou d’infirmières pourraient être financés sur le territoire avec un tel budget? Nous sommes bien ici confrontés à un choix de société qui concerne tous les citoyens, agriculteurs ou non: préfère-t-on une nature vivante, entretenue par l’homme et qui le fait vivre sur tout le territoire, ou une nature sauvage et désertée?
«Aujourd’hui citoyens et élus sont responsables collectivement de cet état et seront responsables de son évolution, quelle qu’elle soit».