Les jeunes agriculteurs de l’Ariège répondent non surtout lorsque le comportement et les méthodes employées par l'ONCFS sont pour le moins contestables avec une préfète incompétente qui écoute ces bouffons sources de conflits manifestement volontaires et permanents depuis de nombreuses années. Interviewé par Florence Jacquemoud de la Vie Agricole, François Marfaing explique ce qui se passe sur le terrain et ainsi mieux comprendre cette haine développée par l'institution d'Etat à l'égard des éleveurs en légitime colère. Pour les institutionnels, les éleveurs devraient se taire et subir. Et dès qu'ils parlent ils sont soumis aux pressions les plus diverses y compris policières et judiciaires. Comme en Roumanie et en Italie, le berger est un esclave qui doit subir. Désolé, mais il n'en est pas ainsi en Ariège et Préfet, ONCFS et procureur de la république devront revoir leur copie. Ces jeunes sont des professionnels de l'élevage. Ils savent ce qu'ils ont à faire pour produire le meilleur produit possible pour une demande de clientèle à une date choisie. Ce n'est pas à l'Etat et ses services totalement incompétents de décider de ce qui est le mieux à faire. Par contre, c'est à l'état de respecter la législation qui lui impose le gardiennage des troupeaux (article L113-1 du Code Rural) et le bien-être animal. Ce n'est pas à l'éleveur de le faire avec des miettes de subventions dont on ne sait jamais quand elles seront versées. Depuis 2010 les rôles sont inversés. Il reste à l'inverser sur le plan judiciaire.