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L’ours n’est pas un imbécile. C’est un malin. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est respecté "Le Monsieur"… "Lo Moussur"… Et non pas parce qu’on accepte de partager sa vie sous l’expression idéologique environnementaliste de "cohabitation". Il est opportuniste, ce qui est une preuve de capacité d’adaptation à des situations nouvelles. Donc doté d’une certaine intelligence… qui n’est pas la même que celle de l’humain. Des biologistes, en cours d’expérience avec un grizzli peuvent en témoigner… De même le corbeau sauvé de la noyade.

- L'extraordinaire réaction d'un ours face à une expérience scientifique

Alors que des biologistes testaient une méthode pour éloigner les ours du gibier des chasseurs, un grizzli ne s'est pas laissé faire. Et devant les caméras, il a fait quelque chose d'assez étonnant.

Apercevoir un ours sauvage en pleine nature est une expérience forte, mais personne n’a envie de laisser l’animal s’approcher de trop près. Afin de limiter le nombre de rencontres fortuites et dangereuses, l’association américaine Vital Ground a mené plusieurs expériences. L’une d’elle a consisté à électrifier une carcasse de biche pour voir si cela pouvait permettre d’éloigner les ours des camps de chasseur. Sauf que l'expérience n'a pas du tout fonctionné!

Vital Ground est une association basée dans le Montana qui se charge de la protection et de la conservation des ours. Elle opère sur plusieurs zones d’un total d’environ 2.500 kilomètres carrés, qui s’étendent également sur la Canada. Dans ces régions où la chasse est très pratiquée, le gibier abattu peut attirer des ours et provoquer des rencontres aux conséquences dramatiques pour les humains comme pour les plantigrades.

Lors de sessions de chasse de plusieurs jours, il est en effet courant que les proies soient suspendues à proximité des campements de chasseurs.

Une batterie de voiture

Des biologistes ont donc voulu voir s’il serait utile d’électrifier ces carcasses d’animaux afin de faire fuir les ours. Une biche, retrouvée écrasée sur le bord d’une route, a donc servi d’appât. Suspendue et reliée à une batterie de voiture, elle provoquait une décharge électrique à quiconque la touchait. Une caméra a été installée pour ne rien rater du comportement des ours.

Au bout de quelques jours, un grizzli a découvert l’étrange installation. D’abord un peu méfiant, il a fini par croquer dans la biche et a pris un coup de jus qui l’a fait détaler. Mais il n’en est pas resté là. Sur une plage de quatorze heures, il est revenu plusieurs fois à la charge, toujours plus méfiant mais tout aussi déterminé. Il a continué à s’approcher de la carcasse piégée pour la frôler avec précaution et essayer de comprendre ce qu’il se passait.

A l’aube, il a pris appui sur la batterie laissée à l’air libre et l’a déconnectée. Difficile de savoir s’il a voulu volontairement enlever un élément étranger, ou si c’était purement fortuit. Cela a en tout cas déconnecté la source du courant électrique. Toujours prudent, il a passé encore un peu de temps à roder autour de la biche et à la tâter. Une fois certain que le danger avait disparu, il a arraché l’installation pour partir avec son butin. Un repas bien mérité.

L'extraordinaire réaction d'un ours face à une expérience scientifique par Gentside Découverte
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Auteur: Martin Koppe
Source: Maxisciences du 1 novembre 2014