Le braconnage des ours, comme des loups, en Italie, est devenu une sorte de sport national. L’intransigeance sectaire et souvent violente même physiquement de trop nombreux écologistes pousse les populations locales, et pas que les éleveurs, à prendre des mesures extrêmes tendant à éliminer discrètement les prédateurs carnivores qui présentent des problèmes. La prévention de la prédation passe par l’élimination préventive de ces espèces hyper protégées.
Même s’il y a peu d’ours dans le Trentin, comme dans les Pyrénées, il suffit d’un seul pour qu’il devienne un problème. Même les chasseurs de champignons prennent des risques. D’où la réaction de certaines personnes: «Autant éliminer le risque préventivement, discrètement et efficacement».
Selon le WWF, 38 % des ours retrouvés morts seraient braconnés, soit quelques dizaines sur des périodes de 25 ans. Ce n'est pas beaucoup.