Nous reproduisons ici un texte trouvé en français sur un site web. Nous ne pouvons pas jugé de la valeur de celui-ci faute de pouvoir vérifier les propos tenus. Néanmoins, il
semble bien qu'il y ait, dans ce pays comme ailleurs, des problèmes relationnels avec les associations écologistes qui semblent se distinguer par leurs différences. Nous constatons
également le poids que représente le WWF pour la diffusion de son idéologie tout comme on laisse croire que la Convention de Berne règle, ici, les questions de chasse.
Bref, comme dans tous les pays où le WWF a un poids, l'ordre écologique règne sur la base du
mensonge.
Les groupes de protection des animaux Européens sont inquiets par l'état des ours bruns des Carpates Roumaine. Ces inquiétudes sont causées par la campagne très émotives menée par une très petite organisation Roumaine pour la protection de la nature qui demande l'arrêt de la chasse commerciale des ours et de se conformer à la convention Berne qui réglemente la chasse en Europe.
Le nom de cette petite ville est très difficile à prononcer pour ceux/celles qui ne parlent pas le Hongrois. En Roumain elle s'appel Odorhei et en Allemand on l'appel Odorhellen. Elle est située dans une région montagneuse, dans l'est des Carpates, colonisée par les Hongrois, où la controverse règne toujours car ses habitants assidus et obstinés réclament toujours l'autonomie pour leur région. Cependant, ce qui suit n'est pas à propos de la politique mais plutôt à propos des ours ou encore de la politique entourant la chasse aux ours bruns.
Cette triste histoire a débutée dans le temps de Ceausescu. L'ancien cordonnier et ce chef mégalomaniaque échangeait son sceptre pour son fusil de chasse et tuait tout ce qu'il pouvait pour satisfaire son ego. Durant sa dictature, dans les montagnes Harghita, un grand nombre de camps de chasse luxueux ont été construits juste au nord-est d'Odorhei. Là, le Dictateur, nommé le "Génie des Carpates" par les media, tuait jusqu'à dix ours par jour, sans même salir ses souliers, comme si c'était un jeu vidéo sur ordinateur. Les gardes-chasse déposaient les appâts tout près des camps de façon à attirer les ours à venir se nourrir en groupe. Seulement quand le dictateur quittait après avoir satisfait sa soif pour tuer que la paix revenait dans la forêt. Le sujet de la chasse aux ours bruns (Ursus Arctos) était tabou à l'époque car seulement le dictateur et son entourage avaient le droit de les tuer.
Après la mort du dictateur en 1989 alors qu'il termina sa vie comme tant de ses victimes à quatre pattes, un recensement a été fait par les autorités en place et ils ont déclarés une surpopulation des ours qui menaçait les humains et l'environnement. A ce moment la, presque 8.000 animaux vivaient en Roumanie dont 1.185 dans la région d'Arghita. M. Laszlo Szabo-Szeley, biologiste, photographe, exploitant touristique et président d'AVES, qui est dédié la protection des ours, a confirmés ces chiffres.
En novembre dernier, M. Laszlo Szabo-Szeley, président d'AVES, envoyait une lettre au Ministre responsable de l'administration de la chasse en Roumanie pour sonner l'alarme. La lettre soulignait le déclin dramatique de la population des ours dans la région d'Harghita causé par le braconnage et les quotas de chasse trop élevés. La lettre mentionnait aussi les techniques de chasse illégales ainsi que la corruption qui existe entre les chasseurs et les gardes-chasse. La priorité de ces gardes-chasse est d'émettre des permis de chasse aux riches gens de l'ouest et étrangers qui se fouttent de la protection des ours bruns (Ursus Arctyos). Le publique a eu vent de cette affaire et une pétition contre le "massacre des ours bruns" a été lancée, et M. Laszlo Szabo-Szeley a eu l'occasion de dénoncer ce massacre sur la télévision National Roumaine. Depuis, il est adoré par les amis de l'ours et détesté par les autorités et les groupes pro chasse.
Est-ce que ses reproches sont justifies? Les gardes-chasse qui inspectent les montagnes Harghita, quotidiennement depuis trente ans, pressentent leur propre statistique démontrant que le décompte officiel est très exagéré.
Le professionnel responsable du programme de la protection des grands carnivores des Carpates, programme coordonné par le World Wildlife Fund for Nature (WWF), et le CLCP Roumain, est au courant de la campagne mené par AVES et nie qu'il y aurait massacre. Cependant, il admet qu'il y a de véritables problèmes avec les méthodes de chasse.
Cette situation permet aux entrepreneurs Allemands d'offrir en ligne, via l'Internet, des voyages, pour une ou plusieurs personnes, de chasser l'ours brun en Roumanie; voyage qui inclut sept jours de chasse, l'appréciation de trophée et garantis de tuer son propre trophée pour 10.100 Euros. Le chasseur garde la peau et la tête préservée de l'ours. Ces prix ont permis d'atteindre des millions d'Euros avec es ventes de licences commerciales de chasse.
Cependant, qu'arrivera-t-il lorsque le trophée garanti ne se présente pas devant le fusil de chasse du chasseur? Nous avons attendus deux heures assis aux abords de la forêt. Le soleil s'était couché depuis un bon bout de temps, il faisait froid et la fatigue nous frappa tous. Prêt de nous, M. Laszlo Szabo-Szeley, assis dans une posture d'ours, s'était endormi. C'est lui qui nous a guidé toute la journée à travers la forêt, cherchant toujours ces terriers dans la lave qui ont permis à ces montagnes d'êtres des gîtes idéals pour les ours et où les animaux ne sont pas dérangés durant l'hiver. Nous avons vu d'innombrables pistes d'ours, petites et grandes. La plus grande emprunte de pattes laissée dans la neige que nous avons vu était de 18 centimètres de large et serait, selon un expert, celle d'un animal de 300 kilo. La noirceur nous a envahis, ce qui nous a fait réaliser que nous devions retourner à l'auto par un sentier de forêt sans éclairage. De retour à l'auto, nous avions, dans le coffret de la voiture, un livre sur les ours très bien illustré et écrit par le "gardien de l'ours". Une de ces photos nous reste à l'esprit, celle qui montre un garde-chasse d'Odorhei avec un oeil caché par une des pattes de l'ourse, le garde-chasse borgne. Nous avons finalement quitté sans avoir vu un seul ours...
Nous aurions peut-être dû mieux utiliser un des anciens camps de chasse Ceausescu, que nous avions visité le matin, là où les ours arrêtent régulièrement sur leur parcours. Pas de miracle, là la nourriture est toujours répandue comme dans le vieux temps. Une grille de métal, plein d 'os d'animaux, a été érigée à environ 20 mètres des chasseurs qui sont dans le camp de chasse, comme appât pour les ours. L'Ursus Arctos n'aime pas seulement le miel mais aussi les carcasses d'animaux. Les chasseurs le savent très bien. A un endroit comme celui-ci la réussite du chasseur est garantie. La convention de Berne qui réglemente la chasse en Europe et signée par la Roumanie, interdit cette méthode de chasser. Les animaux n'ont aucune chance de survie dit M. Laszlo Szabo-Szeley en soupirant évidement inconfortable avec cette situation.
Quelques jours plus tard nous sommes assis en face du Directeur de l'Association Roumaine des Club de Chasse qui est aussi à la tête du gouvernement Roumain, M. Adrian Natase. "Est-ce que les ours Roumains sont en danger M. le Premier Ministre?" "Non" il répond, lui qui a déjà tuer quatre des ces magnifiques animaux. "Il y a une politique très claire sur la protection des 5.000 ours existants. Une conférence sur la chasse internationale sera bientôt tenue à Bucarest et il est certain qu'elle sera supportée par les chasseurs du monde entier car la Roumanie est le meilleur endroit au monde pour chasser l'ours. "Nous nous sommes tous demandés...si les ours voient ça du même oeil?
Source: site roumain - mai 2004