Lors de sa viste à Cauterets, la Ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, s'était montrée hostile à toutes introductions d'ours dans les Pyrénées estimant que ce n'était pas compatible avec les activités pastorale. Elle avait précisé qu'elle émettrait un avis défavorable à des introductions en Espagne sur le versant sud des Pyrénées. Sur BFM TV avec Jean-Jacques Bourdin, elle confirme sa position le 16 décembre 2014.
Interrogée sur BFMTV, la ministre de l'Ecologie a réaffirmé que l'introduction de nouveaux ours "n'était pas décidée" et que "les activités humaines sont prioritaires". Des associations pro-ours lui lancent un ultimatum et menacent de saisir les tribunaux. Menace étonnante lorsque nous savons que c'est déjà fait et renouvelé depuis longtemps.
Jean-Jacques Bourdin:
"y aura-t-il de nouvelles réintroduction d'ours dans les Pyrénées?"
Réponse de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal:
"les activités humaines et le pastoralisme sont prioritaires" et il faut "une bonne cohabitation".
Quelques jours après l'ultimatum lancé à la Ministre par Ferus et l'ADET, la réponse est claire.
Pour les associations écologistes Ferus et ADET-Pays de l'ours: "l'ours brun est une espèce protégée, prioritaire au niveau européen, ce qui implique une obligation de protection en France" .... "la question n’est pourtant plus de savoir s’il faut sauver l’ours, mais comment le faire, et les études scientifiques montrent toutes que l’accroissement naturel ne le permettra pas". Ces associations oublient toujours l'avis des populations humaines locales autant que les activités humaines en général en ne se limitant qu'à la vision de l'ours. Comportement restrictif sans beaucoup d'avenir.