Jusqu'en 1995, les Pyrénées n'étaient pas concernées par l'encéphalite à tiques. C'est en 1996 et 2006, après les importations d'ours de Slovénie et après ce qui a été pudiquement et officiellement été appelé une concertation, que les documents faisant état de risques de contamination par l'arrivée des ours que le public a pu en avoir connaissance. A chaque fois ces informations ont été, apparemment, volontairement cachées. Ils ressortent en 2000 pour les importations de 1966 (Rapport Final Life) ou publiés trop tard pour que l'on puisse intervenir (2006, moins d'un mois avant les lâchers; et dernières infos en 2009).
L'ours et l'encéphalite à tiques, une nouvelle menace pour les Pyrénées
(Document pédagogique de présentation résumée)
Les risques sanitaires liés à l'ours dans les Pyrénées
Les tiques et le virus TBE (Tick-Borne Encephalitis) atteignent des hauteurs avec le réchauffement climatique. En 2008, c'est la première fois que des tiques infectées par le virus de l'encéphalite à tiques TBE ont été détectées à plus de 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, l'une des conséquences du réchauffement climatique.
Les spécialistes du Groupe international de travail scientifique sur l'encéphalite à tiques (ISW-TBE) ont émis des avertissements au sujet des dangers de l'encéphalite à tiques (Tick-Borne Encephalitis ou TBE) pour les randonneurs, car les tiques, elles aussi, grimperaient de plus en plus haut.
En effet, l'année 2008 a marqué la première fois que des tiques infectées par le virus de l'encéphalite à tiques TBE ont été détectées à plus de 1.500 mètres au-dessus du niveau de la mer, l'une des conséquences du réchauffement climatique que connaît la Planète.
Le ISW-TBE, le groupe de travail international ISW-TBE qui se consacre à la lutte contre le virus potentiellement mortel TBE depuis plus de 10 ans, a donc décidé de lancer un appel en faveur d'une vaccination contre la TBE, laquelle deviendrait une mesure préventive usuelle pour quiconque aurait à voyager dans des régions endémiques.
Pour les voyageurs, le fait de ne pas recevoir de vaccins préventifs contre l'encéphalite à tiques peut avoir des conséquences très graves, prévient le ISW-TBE. La TBE, maladie virale transmise par les tiques, touche le système nerveux central. Les diverses formes d'expression de l'encéphalite à tiques vont de la dysfonction neurologique mineure au manque de concentration, à la dépression et à la paralysie sévère, voire la mort.
"Depuis 1990, plus de 157 500 cas de TBE ont été observés en Europe, soit 8 755 cas chaque année. Ses conditions climatiques font de l'Autriche un pays à haut risque pour la TBE. Grâce aux multiples campagnes de vaccination qu'on y trouve, le nombre de cas de TBE est passé de 677 en 1979 à 86 en 2008", explique le professeur Jochen Süss du Friedrich-Löffler-Institute, Iéna.
Pier Luigi Lopalco, professeur au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEPCM), ajoute pour sa part qu'à "l'échelle européenne, la TBE n'est pas encore une maladie à déclaration obligatoire. Toutefois, nous nous employons à sensibiliser la population aux dangers de la TBE afin de les inciter à se faire vacciner." Il est à noter qu'une fois l'infection contractée, il n'existe aucun traitement étiologique disponible.
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Auteur: Pierre Melquiot
Source: Actualité Environnement du 30 janvier 2009
Cet article fait état de la recrudescence de ce risque en Autriche en soulignant bien sa gravité: "Il est à noter qu'une fois l'infection contractée, il n'existe aucun
traitement étiologique disponible".
Partant de là, le risque mortel pour l'homme est bien réel.
L'article ne mentionne pas le mode de transmission des tiques et de l'encéphalite. L'ours étant un des moyens de cette transmission notamment avec les ours en provenance
de Slovénie dont a pu " bénéficier" l'Autriche un certain temps avant qu'ils ne disparaissent.
L'évolution en Autriche dont il est fait état est-il vraiment le fait du réchauffement climatique ou du déplacement des ours?
Louis Dollo, le 10 février 2009
Autres noms de l'encéphalite à tiques
Il s'agit d'un arbovirus de la famille des flavivirus
Le problème est résumé dans le document pédagogique
Pour les anticorps igM non seulement les analyses n'ont pas été faites, mais il faut deux prélèvements à 15 jours d'intervalle et cela bien sûr n'a pas été fait puisque les ours ont été relâches 12 heures après leur capture en Slovénie