Au début du 20ème siècle, l'espèce était présente uniquement au sud-est de la Suisse dans la Basse Engadine, le Val Müstair et le Val dal Spöl. Le dernier ours a été tiré sur sol suisse en 1904, et la dernière observation directe date de 1923. L’extermination de l’ours était à peine achevée que l’on commençait déjà à discuter du désir et des possibilités de son retour en Suisse. Il existe aujourd’hui au Tessin et dans les Alpes grisonnes des habitats adéquats potentiels qui sont connectés à des régions alpines riches en forêts et proches de l’état naturel en Italie.
Une réintroduction de l’ours en Suisse est exclue.
- Probablement la dernière observation de l’ours brun dans le Parc national suisse.
La carte postale contient une description détaillée de la rencontre: «C’était au début Octobre 1904, quand un double sentinelle à Punt Purif sur Spoel a vu un grand ours dans le Parc national Suisse. L’ours descendait à travers les éboulis à l’ouest de Punt Purif et s’approchait du poste à environ 100 mètres. Les soldats ont vu très clairement la grosse tête et les grosses pattes. Egalement sur l’allure de l’animal, les soldats le reconnaissent comme un ours. Un des soldats a ensuite donné deux coups à blanc, après quoi l’ours s ’est éloigné rapidement. Quand j’ai entendu cela, je suis allé immédiatement à Punt Purif et j’ai trouvé les traces dans le sol doux de la forêt. Zernez, 29 décembre 1914. Lieut. Adank, Bat 92, 2 Comp - Membre de l’Association Suisse pour la Conservation de la Nature». ©Archives PNS, Zernez
- Le dernier tir historique de l’ours brun en Suisse
Le premier septembre 1904, le dernier ours brun a été abattu en Suisse dans la vallée S-charl. Il s’agissait d’une femelle de 116 kg. Depuis la recolonisation sporadique de l’ours brun dans le canton des Grisons, un individu a été abattu le 19 février pour son manque de crainte envers l’homme.
Source: Kora capté le 18 novembre 2013
La Suisse est un petit pays dont l’histoire est multiple et mosaïque. Chaque vallée a son vécu, son patrimoine et son histoire notamment lorsqu’il s’agit des grands prédateurs ours, loups et lynx et du pastoralisme et de l'élevage de montagne.
Les traditions qui motivent les actions et les comportements peuvent différer dans les détails tout en retrouvant les mêmes grands axes dans toutes les régions de montagne. L’ours comme le loup, ne sont pas regardé comme étant un patrimoine naturel mais plus comme une contrainte voir même un malheur lorsque ces bêtes considérées comme nuisibles s’abattent sur un troupeau. Le véritable patrimoine dans ce domaine c’est la chasse. Comme dans les Pyrénées, la chasse à l’ours en Suisse donnait lieu à des festivités tout en honorant les chasseurs.
Cet aspect de l’histoire ne satisfait pas les mouvements écologistes. Les faits vont à l’encontre de leurs théories, leur idéologie et l’ont donc exclu de toute analyse sociologique quel que soit le pays d’Europe. Il convient donc de revenir systématiquement aux origines et aux bases fondamentales pour comprendre les réactions et comportements.
Il a été revu pour la première fois dans les Grisons de juillet à septembre 2005 avec le mâle «Lumpaz», rejeton de Jurka et Joze.. Il se trouvait dans le Parc National italien de l'Adamello Brenta du 25 juillet et le 30 septembre 2005 d'où il s'est déplacé sur un vaste triangle à cheval sur la Suisse, l'Italie et l'Autriche.
L'ours peu farouche a suscité un grand intérêt dans toute la Suisse avec parfois beaucoup d'inconscience. Ceci montre bien que certains hommes ont perdu l'habitude d'un comportement raisonné et raisonnable avec un animal sauvage..