Des couvaisons ratées pour des raisons climatiques normales et nous ne ferons pas ressusciter les jeunes. Des aigles qui changent de quartier, ce n’est pas pour autant que le monde en sera perturbé mais c’est la vie des rapaces. Un gypaète qui se blesse, cela fait partie des risques naturels dans le milieu naturel dit sauvage.
En vallée d’Aspe dans les Pyrénées, un gypaète a été repéré blessé. C’est la nature. C’est la vie sauvage. Que des gardes se portent à son secours c’est la nature humaine avec une sensibilité humaine. Rien à voir avec le sauvage. A moins de placer la vie sauvage au-dessus de la vie humaine?
Il y a manifestement des échelles de valeur qui ne sont plus respectées ou qui sont nouvelles. Difficile de comprendre et surtout de lire la cohérence des discours avec les actes.
Notons néanmoins que de nombreux services publics indispensables aux humains disparaissent mais il y a toujours de l’argent pour sauver et soigner un rapace, ou ours ou un loup… C’est la nouvelle échelle de valeur 2015…. dans un contexte de développement durable des vallées pyrénéennes.
Louis Dollo, le 11 avril 2015
- Echec de la couvaison des gypaètes en vallée d’Aspe
Les gardes-moniteurs du Parc National des Pyrénées suivaient cette année 3 couples de gypaètes en vallée d’Aspe. Suite aux importantes chutes de neige, les aires ont été recouvertes de neige. La couvaison était alors difficile. Les gypaètes ont abandonné leurs nids. La couvaison de ces 3 couples a été stoppée. Il n’y aura donc pas de reproduction de gypaètes cette année en vallée d’Aspe.
Source: Parc National des Pyrénées - Mars 2015
- Sauvetage d'un gypaète blessé au Pourtalet
C'est dans le secteur du Portalet que les gardes-moniteurs du Parc national des Pyrénées ont aperçu un gypaète barbu adulte visiblement blessé jeudi en milieu d'après-midi.
- Perché sur une vire au-dessus du gave et de la route frontalière, il semblait inaccessible. Mais les gardes-moniteurs se sont mobilisés pour lui venir en aide.
- Vers 19h, un garde-moniteur encordé tentait de l’attraper pendant que deux autres agents étaient en surveillance.
- Au moment d'attraper le gypaète, celui-ci s'est envolé malgré sa patte cassée.
Avec les renforts d’autres collègues venus d'Ossau dont le spécialiste, Didier Peyrusqué, les gardes-moniteurs ont suivi l'oiseau et c'est dans la nuit, à presque minuit, qu'il a pu être récupéré à Cette-Eygun.
Le gypaète a ensuite été transféré au centre de soins d’Hegalaldia pour être soigné et retrouvé des forces, avant de retrouver sa liberté
Source: Accous.blog du 11 avril 2015